L'Accord des Anciens
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 [Paris/Sadji] Réunion de famille

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyJeu 16 Jan 2014 - 21:57

[In the cold morning : such beauty.]

Matin froid, sur Paris, en ce deuxième jour de captivité. Léandre se redressa dans son lit et observa la chambre. La copulation d'hier soir n'avait laissé aucune traces. Aucune traces visibles, en tout cas. Les meubles étaient glaciaux, et la faible lueur de la ville, au dehors, rendait à tout un regard vide. Comme le regard d'un fou. Le jeune homme alluma la lampe de chevet, et, à moitié nu, il se dirigea vers la salle de bain. En allumant la lumière, le grésillement éteint de l'halogène lui sembla familier, comme si son esprit humain s'était habitué à la vie ici. Deux jours, putain. Deux jours et c'était comme s'il avait toujours entendu ce grésillement. Habituel. Des traces visibles, en fait, il y en avait. De longues griffures sur son torse. Son dos était aussi marqué. Un fiasco total, il n'avait même pas joui. Il n'avait même pas ressenti la délicate impression de légèreté, après une nuit pornographique. C'était un amour tropical.

Il ouvrit un robinet, se passa de l'eau froide sur le visage. Deux jours plus tôt, il était l'ombre de lui même. Anorexique, les traits caverneux, il avait le visage de la mort. De ces cadaveras mexicains, dociles et immuables. Il allait mourir et Kilmo, l'esprit H'moks en lui, son ancêtre, lui avait sauvé la vie. En contrepartie de quoi, cette Linda Partsen avait réussi à l'emprisonner dans cette cage dorée. Avec d'autres animaux. La voilà, la bête de foire qu'il était devenu. La pire honte de sa vie.

Il se sécha et alla à la cuisine, en silence. Il trouva une cafetière, et le nécessaire pour faire un café soluble. Il opta pour le soluble, dégueulasse, mais plus silencieux. Il le but, dubitatif. En bas, les gens sortaient des immeubles pour aller bosser. Le grand ballet des voitures, des bus et des piétons se mettaient en route. Paris s'éveillait, et il était prisonnier. En cet instant, l'être humain en lui, ne souhaitait qu'une seule chose. Sortir, respirer l'air frais, aller à la boulangerie du coin, faire un sourire charmeur à la vendeuse en lui demandant une chocolatine (prononcé à la Sud Ouest, pain au chocolat c'est pour Jean François Copé), ouvrir la porte à la vieille dame, pour qu'elle se dise "la jeunesse n'est finalement pas une génération perdue". Et puis, divaguer au détour des rues, manger sa viennoiserie en regardant la une du Monde et de Libé, affichée au buraliste et apprendre qu'en fait la crise, elle va durer encore quelques temps, et que les français ne sont pas optimistes. Et puis s'asseoir à la terrasse d'un café, demander un expresso, et se dire que si les serveurs étaient pas des nids à MST, celui ci, il l'aurait bien mis dans son lit. Fumer une clope, deux, douze, et recommander un café, les jambes croisées, en regardant la population s'empresser d'aller au bureau, marcher, tout droit, leurs problèmes promenés en laisse, juste à côté d'eux. Se dire que ce matin, ce matin précisément, lui, l'humain qu'il n'était plus, n'avait pas de problème, puisqu'il était libre.


Faut que je me casse de là.

Sept heure quatorze. Il se demandait si les employés de Parmingo étaient déjà au bureau. A quelle heure embauchaient ils ? Peut être y avait il déjà des secrétaires bavardes, à la machine à café. Ignoraient elles que dans leurs murs se cachaient des êtres surnaturels, capables de défier les dieux ? Capables de les réduire en cendre. Elles parlaient certainement des dernières frasques d'une célébrité quelconque, de télé réalité. Ou d'une chanteuse vouée à l'anonymat dans les quinze prochaines minutes.

Léandre retourna dans sa chambre. Il vit qu'il y avait une chemise propre, blanche, amidonnée, de chez Chanel. Ils avaient du gout, chez Parmingo. Et les moyens. Le costume à côté était noir, anonyme. Il l'enfila aussi, noua ses baskets, hors de question d'enfiler ces... Berlutti.

Comment sortir d'ici ?

Déclencher un incendie ? Vaste blague. Le bâtiment devait être parsemé d'arroseurs d'urgence. Il se retrouverait dans une cage inondée. Tuer Ilvèrine ? Il pouvait lui aspirer toute son énergie vitale, mais il sera arrêté avant. Et face à douze hommes en arme, il ne ferait pas le poids. Il fallait jouer d'intelligence, ce qui n'était pas son fort. Et puis même, une fois sorti de l'appartement, comment passer les autres portes ? Il était dans une forteresse blindée, ici. Les gardes étaient équipés de cartes magnétiques qui leur permettaient de se déplacer en toute liberté. Il lui faudrait en dérober une. Mais comment ? Il fallait faire entrer un garde ici. C'était sa seule solution.

Il respira un bon coup, et se dirigea vers l'entrée et frappa deux coups secs. Puis, il patienta, essayant de se forger un texte, comme pour un entretien d'embauche, par exemple. Il fallut quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre sur un visage inexpressif. Un type banal, qui aurait pu être concierge ou tueur à gage. Ou bien les deux. Ce qui devait être le cas, au final.


Pardonnez-moi, j'ai fais tomber la brosse à dent dans l'évier hier soir. Il m'en faudrait une autre s'il vous plait.

Cordial, poli. Bon petit français. L'homme acquiesça et la porte se referma. Merde, pensa le h'moks. Il était bloqué de nouveau et il n'avait pas réussi à prendre la carte magnétique. Mais il n'eut pas le temps de penser à autre chose : la porte se réouvrit. Visiblement, les stocks n'étaient pas loin. Le garde portait une serviette, une savonnette, du shampoing en petit flacon, un rasoir en plastique et... une brosse à dent accompagnée de dentifrice. Léandre eut un sourire automatique et dit :

Merci, mais j'ai tout le reste, ce n'est pas la peine.

L'homme lui tendit l'ensemble quand même, en silence. Alors Léandre passa sa main en dessous de la serviette comme pour la prendre, et entra en contact avec le dos de la main de son geôlier. Ses lèvres se dégagèrent un sourire moqueur.

Bon dodo.


Et il aspira. Il prit ce qu'il put, comptant exactement quinze secondes. Quinze seconde pour assommer un homme pour quelques jours. Immédiatement, il se sentit d'attaque, prêt à défoncer un mur, à sauter d'un avion en plein vol ou à courir le cent mètres sans s’essouffler. Et, tandis que l'homme s'effondrait à terre, vidé de son énergie, Léandre fouillait pour lui prendre sa carte. Il trouva un beretta. Il le prit, au cas où. On obtient plus de chose en disant s'il vous plait avec une arme à la main, qu'en disant simplement s'il vous plait.

Le reste fut plus simple et il comprit qu'il n'était pas si difficile de s'échapper de chez Parmingo. Quel idiot. L'instant d'après, alors qu'il s'avançait dans le couloir, il entendit l'ascenseur s'ouvrir. Il se plaqua contre le mur, caché dans l'encadrement d'une porte. Il vit deux hommes en costume en sortir précipitament et aller directement dans l'appartement. Léandre s'engouffra dans l'ascenseur et, avant qu'ils n'aient pu faire demi tour, appuya sur le [0]. Les portes se refermèrent sur leurs regards déconfits. Jusque là, il s'en sortait bien.

L'ascenseur arriva dans le hall. Il s'attendait bien à croiser une ou deux personne. Mais non. Ce fut une bonne quarantaine d'employés allant embaucher qu'il croisa. Ils ne le regardèrent même pas. Mais les quatre gorilles qui, l'attendant, s’avancèrent vers lui discrètement, sans alerter quiconque, lui firent comprendre que la liberté n'était pas si accessible que ça...

Il s'avança, longeant la file des employés qui pénétraient dans les ascenseurs. Les hommes s'avançaient vers lui avec calme, et détermination, mains dans leurs veste, tenant une arme. Léandre soupira, il savait déjà ce qu'il allait faire. Arrivé presque au bout de la file, il sortit doucement son arme et vit que les gardes faisaient de même. Une révolution en douceur, je vous dis. Lentement il leva son arme, comme pour dire "C'est bon les gars, j'ai compris, je me rends." Ce qui ne les fit pas se détendre pour autant. Mais l'instant d'après, il tira en l'air.

Il y eut un hurlement strident, puis deux, puis trois. Et puis ce fut le hall entier qui se dispersa dans tout les sens.

Léandre se jeta sur une pauvre fille, une stagiaire peut être ? Une archiviste ? Une stagiaire aux archives. Il lui plaqua l'arme sur la tempe et lui tira les cheveux pour la rapprocher de lui. Un bouclier humain en somme.


Tentez la moindre chose, et je la bute.

La fille semblait paniquée. Léandre pouvait la sentir trembler devant lui. Et sans comprendre pourquoi, cela le fit bander. Elle poussa des couinements de souris appeurée. Et une voix féminine dans sa tête retentit...

"Pourquoi moi... J'ai pas mérité ça. J'suis l'anonyme de cette boite, personne ne me connais. Pas moi, je ne mérite pas ça."

Alors il lui susurra :

Mais si tu le mérite. Tu es une sale humaine, tu le mérite. Disons que tu as de la chance, tu sera une des premières, de celles dont on se rappellera.

Et ce faisant, il s'avançait à reculons vers la sortie. Une gigantesque façade vitrée. Tenant les gardes en vue, il sortit dehors. L'air frais caressa le bas de sa nuque, et il ne put s'empêcher de soupirer d'aise. Juste le temps d'entendre le déclic d'une arme que l'on enclenchait.


Relâchez-la et jetez votre arme.

Il n'y avait pas seulement des gardes à tout les étages. Des gardes dans le hall et des caméras partout. Il y avait aussi des gardes dehors, prêts à le cueillir.

Il était foutu. Tout ça pour rien.

Il se passa alors quelque chose d'étrange, que seul les types désespérés peuvent espérer. Un de ces événement visuellement impressionnant et d'une efficacité redoutable.

Une voiture volait.

Elle volait à au moins trois mètres du sol, juste au dessus des gardes. Et déjà les passants oubliaient qu'une demi douzaine d'hommes armés étaient à côté d'eux et qu'ils assistaient à une prise d'otage. Une prise d'otage comme dans les films. Il y avait une voiture qui volaient, tournoyait lentement, juste au dessus du trottoir, en face de cet immeuble anonyme, dans une rue de Paris. La voiture n'était pas vide. Il y avait une femme à l'intérieur, et visiblement, elle était paniquée. Elle hurlait en frappant les vitres, tandis qu'à l'arrière, un petit garçon, attaché à son siège enfant, hurlait en larme. L'un des gardes leva les yeux vers le ciel, et il vit cette Peugeot 306, blanche, banale juste au dessus de lui. Peut être son regard croisa t il celui de la conductrice. Peut être se dit il que ce n'était pas possible.

Il avait tort, désormais tout était possible.

La voiture s'écrasa au sol. Dans un bruit terrible de ferraille brisée, sous les hurlements des gardes qui explosaient. La conductrice traversa le pare brise, la tête écrabouillée, dans une gerbe de sang et de cervelle.

Léandre lui même recula, les yeux écarquillés d'horreur, mais surtout de fascination. Un bras roula à ses pieds, celui d'un des gardes. Il y eut un hurlement de douleur, l'un d'eux était coincé sous les roues arrières, et baignait dans son sang, en essayant de s'extraire de l'amas de fer. Au dessus, sur la banquette arrière, le gosse avait la tête ensanglantée, et il ne pleurait plus. La jeune otage s'était mise à pleurer. Léandre la relâcha, elle s'éloigna, allant s'appuyer contre le mur le plus proche, la main sur la bouche, nauséeuse. Elle ne cessait de fixer l'enchevêtrement de fer, de chair, et de plastique.

Une limousine noire s'arrêta juste à leur hauteur. La porte arrière s'ouvrit, comme une invitation. L'otage désormais libre poussa un hurlement strident. Léandre la fixa une seconde. Qu'elle était pathétique. Le monde allait vivre des moments bien pire. Des cités entière allait cramer sous les bombes. L'humain serait réduit à l'état d'esclave.

Quels victimes simples, que ces connards.

Léandre pointa son arme sur elle. Elle eut juste le temps de crier "NOOON !" et il tira. Sa cervelle gicla pour aller colorer de rouge la vitrine de l'immeuble. Il se dirigea vers la limousine, jetant l'arme à terre et monta.

En refermant la porte, il dit :

Merci Linda Parsten et à très bientôt.

Et la limousine démarra calmement.


Dernière édition par Léandre_Grandet le Lun 20 Jan 2014 - 9:07, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyVen 17 Jan 2014 - 16:55

Moloch, Ivan.
Ivan ou Moloch.

En réalité il s'en foutait. Les deux étaient identiques. Les deux s'accordaient, comme un mariage idéal. Moloch' avait eu de la chance, en tombant sur ce descendant si compréhensif. Ivan avait été sauvé par Moloch', qui le comprenait si bien. Ils étaient fait pour s'entendre. Tant et si bien que, l'esprit h'moks se concentrait sur d'autres projets, laissant à Ivan la direction des opérations. Il faut dire que tout s'était accélérée, depuis qu'il avait compris que les quatre autres étaient en vie. Altéa avait été la première qu'il eut retrouvée. Cachée dans le corps de sa descendante, une petite paysanne qui venait de prendre le contrôle d'une dictature. L'avenir des h'moks serait politique. Il le savait depuis le début, depuis qu'il était devenu un maître dans la manière de manipuler les gens et leurs esprits. Bien sûr ses frères et sa sœur ne penserait peut être pas forcément la même chose. Altéa était une guerrière, en bonne héritière de leur mère Iséa. Elle voudrait du sang, des larmes, du chaos. Rognar aussi, sans nul doute. Kilmo ?

Il ne savait pas pour Kilmo. Le petit dernier, qui avait été créé pour lire l'avenir et guérir les gens. Il n'avait pas l'âme d'un guerrier. C'était un médecin, un scientifique. Il s'intéressait plus à l'étude des faiblesses de leurs ennemis qu'à la guerre. Mais dans le fabuleux rouage h'moks, chacun avait sa place dédiée. Chacun savait ce qu'il avait à faire, chacun savait que ce qu'il ferait serait utile à la cause de leur race.

On pouvait dire que Ivan était prédisposé, même avant le Retour, à être un h'moks. Il méprisait ses semblables. Du plus profond de son âme, il ne pouvait songer à considérer quelqu'un, en face de lui, comme son égal. Comme un être humain ayant les même droits que lui. Il faut dire qu'il avait grandit dans le milieu pour. Un père oligarque du gaz russe, reconverti dans la production d'arme, avec le monopole d'état. Il y a de quoi se sentir comme un privilégié, tout au long de sa vie.

Et d'ailleurs, assis à l'arrière d'une limousine, il savait aujourd'hui qu'il y avait lui, Ivan Rocher-Illianov, héritier de la 14e plus grosse fortune du monde, et le reste de l'univers. Ses seuls égaux ? Ses frères, peut être. Le seul être qu'il puisse considérer comme supérieur à lui ? Désormais il y avait Altéa. Il devait lui obéir en tout point. Ivan et Moloch cohabitaient très bien, l'un et l'autre.

Les h'moks disposent d'une sorte de radar, un radar extrêmement sensible. Ils savent différencier les races, qui est quoi, mais surtout, ils savent constamment où sont les autres. Un lien énergétique les lient. Leurs créateurs les ont fait ainsi. Aussi, quand il a fallu chercher les autres et les trouver, ce fut assez simple. La première, ce fut Altéa. Et puis vint le tour de Kilmo. Du plus profond des limbes de l'esprit ce dernier hurlait, criait : il était prisonnier. De qui ? De quoi ?

Ivan ne le savait pas encore. Mais il ne tarderait pas à le découvrir.

La limousine s'approchait d'un grand bâtiment moderne. Parmingo... Ivan eut un sourire narquois. Parmingo, dirigé par Linda Parsten. Femme d'affaire redoutable. Une patronne qui portait le nom de la bataille de Parsten. Ivan ne croyait pas aux coïncidences. Une fois qu'il aurait récupéré Kilmo, il obtiendrait plus d'informations. La limousine ralentit au niveau du bâtiment. Il y avait une prise d'otage. Kilmo était là, Ivan le reconnu de suite. Il eut d'abord des picotements au bout des doigts, et puis son cœur se mit à battre plus fort. Les h'moks se nourrissaient les uns les autres. Moloch et Kilmo venaient juste de se connecter entre eux.

Kilmo était aux prises avec différents gardes. Les gardes de Parmingo. Ivan n'allait en faire qu'une bouchée. D'un geste svelte de la main, et toujours installé dans la limousine, il provoqua le chaos. Une voiture blanche, alors garée en double file, s'envola. Elle quitta le sol pour aller se positionner au dessus des gardes. On aurait pu croire que cela viderait Ivan de son énergie. Mais il n'en était rien. Moloch n'avait pas besoin de lutter, il était au mieux de sa puissance.

La voiture s'écrasa dans des hurlements de douleur. S'écrasant au sol, dans une vague de ferraille et de sang. Satisfaction totale. Face à la puissance, face à la douleur des humains. Ivan ouvrit la portière, pour que son "frère" puisse monter. Une évasion des plus rocambolesque, il fallait bien l'avouer. Une dizaine de morts. Une façon de dire que la guerre, celle que Linda Parsten redoutait tant, était ouvertement déclarée.

Bientôt le Sadjikistan disposerait d'une force de frappe telle, que le monde entier allait périr sous les bombes et les radiations. Les H'moks tiendraient leur vengeance sur la race humaine. La dernière grande idée de Moloch ?

Constituer un trône, pour sa sœur, composé d'os, de tibias, de crânes et de fémurs. Il était en train de le faire fabriquer, dans l'usine de son père, à Saint Petersbourg. Bien sûr, le trône de 7 mètres de haut nécessiterait beaucoup de victime. Mais il souhaitait que sa soeur Altéa puisse s'asseoir dessus le plus vite possible.

La guerre psychologique, vous voyez.

Kilmo entra dans la voiture, et Ivan sortit de sa rêverie. Il se regardèrent un instant, le temps que la voiture redémarre. Dehors, la panique était à son comble, mais dans l'habitacle de la limousine, tout était calme, serein, paisible. Parfait pour des retrouvailles après 20 000 ans d'absence. Kilmo souriait, d'un air un peu niais, et Ivan se rappela qu'il avait toujours été un peu idiot, lui le dernier des enfants d'Iséa. Mais sans nul doute, une grande affection les liait. Et Moloch ne put s'empêcher de poser sa main sur l'épaule de Kilmo, avec un regard d'amour fraternel.


Bonjour à toi, petit frère.

Il était ému, mais en bon guerrier h'moks il tenait à ne pas le montrer. Telles étaient les règles de politesse chez eux.



Dernière édition par Ivan Rocher-Illianov le Sam 18 Jan 2014 - 13:17, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptySam 18 Jan 2014 - 13:03

Il s'installa dans la voiture, alors qu'une longue enfilade de taches rouges, parcourait sa belle chemise blanche Chanel.

Wahou Moloch ! T'as vu comment je l'ai descendue cette petite pute humaine ?! BAM ! Entre les deux yeux ! SPLASH ! Du cerveau humain partout ! Putain ça me fait tout drôle, je crois que cela m'excite sexuellement parlant... C'est mon descendant, Léandre, il est addict à tout ces films, tu sais... violents. Visiblement, c'était son rêve de tuer des gens.

Léandre exultait, comme un jeune puceau qui va se vanter de sa première conquête à ses potes, comme le gamin qui a eu un jouet "super cool" pour Noël. Il était en pleine descente d'adrénaline, et son coeur battait la chamade. Il avait buté une fille. Une innocente, qui, ce matin même devait se dire que sa journée serait aussi ennuyeuse que la précédente et qui, au final, s'était misérablement retrouvée allongée sur le trottoir en face de son boulot. Il n'y avait rien de mieux, j'entends par là de plus jouissif, de plus excitant, que de brutaliser une innocente. Pourquoi ? Parce qu'elle était humaine. Et qu'une guerre allait avoir lieu, détruisant un à un les humains. Léandre, par ce geste, avait clairement montré qu'il était devenu un véritable guerrier h'moks. Il ne souhaitait plus être ce type qu'on relayait au laboratoire de Caspé, pour observer les ennemis de la race. Même avant sa "mort" Kilmo rêvait d'être sur le terrain. Et voilà qu'à cause de lui, une dizaine d'humains avaient été tués.

Et ils en restait encore 7 milliards. De quoi s'amuser pendant des mois ! Kilmo/Léandre était au comble de la joie, comme s'il allait découvrir un nouveau jeu qui allait l'occuper.

Moloch semblait plus calme. Mais dans ses souvenirs Moloch' avait toujours été le plus calme, le plus réfléchi. Léandre temporisa, et reprit une respiration plus ralentie. Il souriait toujours autant.


Heureux de revoir aussi. As tu retrouvé les autres ? Altéa est en vie ?

Il désigna derrière son épaule l'immeuble Pamingo qui s'éloignait peu à peu d'eux, à mesure qu'ils avançaient.

Parce que tu as de la concurrence. La patronne de ce groupe, Parmingo, est en train de réunir des loups garous et des sorcières. Pour en faire quoi, je ne sais pas. Toujours est il que j'ai eu droit à une colocation avec une louve garou coupée de sorcière. C'était... rebutant.

Il ne précisa pas que son affect humain l'avait forcé à copuler avec elle. Ce genre de comportement déviant n'était pas du tout accepté chez les h'moks. Même si le viol était une de leurs armes de prédilection, il s'agissait surtout de souiller la victime, tout en lui implantant dans le corps une graine de h'moks. Et ce n'était que sur les humaines. Coucher avec une hybride ? A gerber. Léandre aurait du mal à se remettre de cet écart.

Que faisons nous désormais ?

Moloch savait toujours quoi faire.
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptySam 18 Jan 2014 - 15:05

Heureux de revoir aussi. As tu retrouvé les autres ? Altéa est en vie ?

Ivan sourit à la phrase de son frère. Il décida de lui expliquer l'ensemble en détail.

Oui, j'ai retrouvé Altea. Sa descendante était une petite paysanne du Sadjikistan. Oui, toi non plus tu ne savais pas où c'était ? C'est une petite dictature située en Asie, aux frontières de la Russie. Elle en a pris le contrôle. Je ne sais pas où sont Oltar, ni Rognar. Mais je surveille. Il se trouve que le père de mon descendant est un multimilliardaire russe, qui dispose de moyens conséquents. Mon descendant, Ivan, est d'ailleurs un très bon réceptacle. Chez lui le sang des h'moks ne s'est pas éteint.

Ivan éclata de rire. Puis, il redevint sérieux, et poursuivit son explication.

Je me doutais bien que nous aurions de la concurrence. Je m'attendais plus à un gouvernement, celui des Etats Unis, ou de la Chine. Ce seront les premiers à tomber, Altea est en train de planifier tout ça. Avec les ressources de la société de mon "père" je lui fournit les matériaux nécessaire pour quelle se constitue une armée et surtout un arsenal. Que ces humains sont arriérés ! Tu te rends compte qu'ils ont encore des armes nucléaires ? Alors, je suis d'accord, on leur a effacé la mémoire, mais je ne sais pas, il y a des choses qui doivent rester quand même, non ? Créer la mort totale et infinie, cela devrait les calmer...

Mulu 1er, l'Empereur Humain qui avait ordonné la création des h'moks, s'était mordu les doigts quand ces derniers avaient commencé à se révolter. Les humains d'avant la fin de la guerre, 20 000 ans plus tôt, étaient beaucoup plus avancés technologiquement que ces humains là. Même si les choses étaient différentes, les deux histoires humaines, l'ancienne et la nouvelle, étaient quand même assez proches. La nouvelle génération avait réalisé des choses que l'ancienne génération n'avait pas jugé bon de faire. Mais indéniablement, les anciens humains étaient beaucoup plus avancés. Ce qui rendrait l'éradication des nouveaux humains beaucoup plus facile.

Une chose l'inquiéta cependant. Cette femme, celle de Parmingo, réunissait des êtres non-humains. Pourquoi ? Dans quel but ? Constituer une armée ? Savait elle pour les h'moks ? Comme tout le monde Moloch avait ressenti le changement provoqué par le grand retour. Il savait que des êtres anormaux, erreurs de cette salope de nature étaient revenus. Des hybrides, des vampires, des sorciers... Mais que ces mêmes créatures inférieures puissent s'organiser autour d'une simple humaine comme cette Linda Parsten. Cela le dérangeait. Selon toute logique, cette femme n'était pas humaine elle même.

Elle finirait comme tout les autres : sacrifiée sur l'autel du Progrès H'moks.


Finalement, ce que l'on prévoit de faire aux humains, ce n'est pas si inhumain. Nous leur apporterons la libération. Nous les libérerons d'eux même. Y a un type qui avait tenté ça, il y a quelques temps. Un certain Adolphe Hitler. Hélas pour nous, il n'a pas réussi. Il nous aurait facilité la tâche. Mais les plans des "nazis" ne sont pas si éloignés des nôtres, au final. Je devrais me renseigner un peu plus sur cela.

Il nota mentalement de commander des livres sur le sujet. Il souhaitait ardemment se renseigner sur cet Hitler qui avait réussi à provoquer une guerre tuant plus de 50 millions de personnes. Staline aussi, n'était pas un mauvais bougre. Tuer son propre peuple à hauteur de 100 millions et ne dire après que ces pertes humaines n'étaient que des statistiques. Cela relevait du génie. Du Génie H'moks. Des descendants, eux aussi, peut être ?

Mais je ne peux m'empêcher de me dire que ça pue, tout ça. Les humains ne sentent pas comme nous. Ho, je me souviens de la première attaque des h'moks sur la côte de Risoe, et les villages pirates et barbares, que Mulu 1er voulait annihiler. Ma première bataille. J'étais à la tête d'une dizaine des nôtres. Comme c'était drôle. C'est là que j'ai découvert "les sentiments humains". Ca m'a fait bizarre. Imaginer qu'une femme puisse souffrir parce qu'on dépèce son enfant devant ses yeux. Ou qu'un père préfère se suicider plutôt qu'être obligé de violer sa fille. Les humains sont idiots. Réellement. Comme des porcs, ou des rats. Mais je ne peux m'empêcher d'admirer la complexité et l'application qu'ils mettent à s'autodétruire.

Il fixa son frère. Il titillait là son désir de bataille, de se retrouver à la tête d'une légion. Moloch pouvait forcer les portes de l'esprit des humains et de certaines races. Il y allait à coup de sabot, un viol mental, si vous préférez. Il entrait, hurlait des ordres d'un ton martial, et s'en allait. Combien de fois il avait poussé des soldats à attaquer leurs chefs, leurs villages ou bien leurs propre familles. Il comprenait Kilmo quand il disait qu'il ressentait de "l'excitation" par rapport à ça. Il n'y a rien de plus grisant que de pénétrer l'esprit d'un homme et de plier sa volonté comme un roseau. D'y lire ses pires craintes et de faire en sorte qu'elles s'accomplissent. Les humains, leurs maîtres à l'époque, avaient rapidement compris que les H'moks représentaient une menace. Moloch avait été celui qui se chargeait des "relations diplomatiques". Bien sûr, les humains avaient ces foutus casques... les diplomates de l'Empereur débarquaient à quinze, avec ces choses sur la tête. Impossible pour Moloch alors d'aller plonger dans leurs tête. Est-ce que les humains d'aujourd'hui seraient capables de reproduire ces technologies ? Moloch en doutait.

Que faisons nous désormais ?

Moloch sortit plusieurs dossiers, qu'il passa à son frère. Il dit ensuite :

Lis ça. Nous allons au Bourget, le jet de mon "père" nous y attend. J'ai quelque chose à régler à Saint Petersbourg, et ensuite, nous irons rejoindre Altéa.


Une promenade de santé jusqu'aux ogives nucléaires. Pour la grande réunion de famille avant l'Holocauste.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptySam 18 Jan 2014 - 15:30

Léandre prit les documents que lui tendait son frère et commença à les lire. Le premier était un plan de bataille.

Citation :
HOLOCAUSTE HUMAIN

1. Réunir les conditions nécessaire à l'éradication de la race humaine et des non humains.

2. Éradiquer la race humaine lors d'un grand génocide.

3. Assurer la reproduction de la race h'moks.

4. Faire la fête quand toutes les espèces non h'moks auront été réduites à néant.

Ce document arracha un sourire nostalgique à Léandre, c'était là le parfait style d'Altea, sa soeur. Elle lui manquait tant... Mais Ivan avait assuré qu'ils la retrouveraient vite, après un passage par Saint Petersbourg. Il ouvrit un autre dossier et lut les documents.


Citation :
La constitution d'un arsenal nucléaire, arme archaïque mais néanmoins efficace dans la plaine de Lubjoka, en Sadjikistan sera assurée par les équipes humaines de Illianov Industries aidés en cela par le peuple du Sadjikistan réduit à l'esclavage.

En cela, notre frère Oltar nous est absolument nécessaire. Lui seul est capable de "décontaminer" l'uranium qui servira à fabriquer les bombes. Il est essentiel qu'après la tempête de feu que nous promettons aux humains, les h'moks puissent prospérer dans un environnement propre de toutes radiations. Mais ne soyons pas trop cléments avec les humains, nous ne mènerons pas une guerre propre. Elle sera sale et boueuse.

Notre frère Moloch, que j'ai nommé Grand Chancelier, aura pour tâche de rencontrer le Président Chinois et le Président Américain lors de la rencontre Sino-Américaine de Washington en février prochain. Lors de cette rencontre, il devra s'assurer que les deux hommes en arrivent au point de se déclarer la guerre. Les humains sont assez idiots pour s'exterminer eux même. Ne gâchons pas le plaisir de les voir s'entretuer et assouvir nos désirs.

Une autre partie du plan sera dévolue à notre frère Rognar, qui aura pour tache d'aller assassiner la liste des chefs d'entreprises suivants. Les humains vouent toujours une sainte adoration à l'argent. Nous devrons utiliser cet outil contre en créant une crise économique à l'échelle mondiale. La famine est là encore un excellent moyen de réduire la population humaine sans efforts. Nous ne sommes que cinq, nous ne pouvons nous disperser.

Notre frère Kilmo aura pour charge de s'assurer de perpétuer notre race en sélectionnant des modèles humains femelles à féconder. Ces "mères porteuses" devront produire assez d'enfants et nous considérons que 6000 femmes aptes à féconder un h'moks est un chiffre tout à fait satisfaisant. Nos frères seront tous mis à contribution, en nous délivrant une partie de leur semence que Kilmo devra synthétiser.

Quand à moi, Altea 1ère, Impératrice Universelle, je me chargerais de rester en vie. Tel est mon rôle, par la volonté d'Isea la Puissante, notre mère.

S'en suivit une liste de personnes à assassiner. Léandre y jeta un coup d'oeil curieux. Des centaines de personnes. Des chefs d'entreprise connus, d'autres méconnus. Il y avait là Bill Gates, Sergei Illianov le "père" d'Ivan et aussi... - et là, il sourit - Linda Parsten. Il dit alors à Ivan :

Je doute que Rognar puisse arriver à la tuer, celle là. Linda Parsten est une Vi'aan.

Il soupira de dégoût. Comment on fait pour buter une Vi'aan ?

Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptySam 18 Jan 2014 - 16:11

Je doute que Rognar puisse arriver à la tuer, celle là. Linda Parsten est une Vi'aan.

Ivan eut la même réaction que son frère : le dégoût. Ainsi donc certaines espèces, et non des moindres, avaient réussi à survivre malgré la fin de la Guerre. Les H'moks eux, avaient été en partie éradiqués par leurs anciens maîtres humains avant la signature de la paix. Cette paix qui effaça la mémoire des humains et provoqua un bouleversement tel que le monde en fut changé à jamais.

En pire.


Ne doute jamais des H'moks, Kilmo... je veux dire, Léandre.

Altea souhaitait qu'ils restent tous discrets au sujet de leur réelle identité. "Les humains n'ont pas besoin de savoir qui sont leurs ennemis pour l'instant, avançons dans l'ombre." Parole d'Altea vaut parole de Déesse. Contrairement aux autres sociétés, inférieures et barbares, la société h'moks s'était centré autour des femmes. C'étaient elles qui détenaient le pouvoir, les hommes étant bien trop occupé à la guerre. On considérait d'ailleurs qu'elles étaient beaucoup plus sages que les hommes. Mais dans le cas d'Altea, elle avait l'esprit guerrier d'un h'moks mâle. Mais s'ils souhaitaient établir la domination des h'moks sur le monde, il fallait jouer avec les traditions et s'assurer de les perpétuer.

Il revint au sujet principal : la Vi'aan.


J'aurais du me douter, avec un tel nom. Mais j'aurais plus songé à une sorcière, ou une sorte d'Elfe. Une Vi'aan... Rognar en fera son affaire.

Il sorti son portable et pianota dessus pour vérifier l'horaire de son vol. Il passa ensuite sur le site de la banque USB, une banque suisse, très discrète. Il vérifia ses comptes. Depuis ce matin, à Illianov Industrie, à Saint Petersbourg, deux comptables à ses ordres -c'est à dire à qui il avait ordonné par l'esprit d’obéir - étaient en train de virer la fortune de son père et le capital du groupe sur ses comptes personnels. Il aurait été plus simple de forcer par l'esprit son père à le faire lui même. Mais étrangement, il n'arrivait pas à entrer dans la tête de son père. Peut être parce que Sergei avait été aussi un "hôte" de Moloch. Certaines choses ne s'expliquent pas. Il devait donc tout faire par des intermédiaires bien humains ceux-là.

Il ressongea à la Vi'aan. Kilmo n'avait peut être pas tort. Rognar, dont le pouvoir consistait à provoquer des maladies et à tuer par la pensée, ne serait peut être pas assez puissant pour buter une Vi'aan vieille de 20 000 ans au moins. Les h'moks s'étaient quelques fois battus avec des Vi'aans. Mais il s'agissait d'adversaires redoutables. Autant les humains étaient faibles et stupides, autant les pouvoirs h'moks et leurs capacités de l'esprit avaient des effets limités sur les Vi'aans. Isea, leur mère, avait même demandé, alors que les h'moks étaient encore les esclaves des humains, de faire des autopsies sur un cadavre de Vi'aan, pour découvrir leurs capacités. Mais les études h'moks avaient été interrompues par le génocides lancés par les Empereurs Humains. Il ne fallait cependant pas être défaitiste. Avec un sourire calme, il dit :


Après tout, Linda Parsten n'est rien d'autre qu'une chienne de grande taille.

Il éclata de rire. La voiture était arrivée au Bourget. Le Falcon de son père les attendait. Ivan fit signe à son frère de descendre et s'avança vers l'escalier qui menait à la cabine.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptySam 18 Jan 2014 - 18:42

La voiture s'était arrêtée, et Léandre avait rangé les documents. Il descendit de la voiture, dehors, le tarmac du Bourget était froid et pesant. Un avion privé attendait, patiemment, deux hôtesses de l'air était positionnées en bas de la passerelle. Léandre ne songea même pas à cacher sa chemise couverte de sang. Il suivit Ivan et s'installa dans l'intérieur feutré du jet.

L'avion était petit, il n'y avait que douze places, mais l'intérieur était d'un raffinement émouvant. Avec, en cristal de chez Lallique, le même visage féminin représenté partout. Léandre s'installa sur une banquette confortable, juste à côté de son frère. Les hôtesses refermèrent la porte, et l'une d'elle se dirigea vers eux avec une bouteille de champagne et deux coupes. Léandre lui lança un regard mauvais et dit sèchement :


Dégage.

Il se servit une coupe de champagne et en servit une à son frère, avant de replonger dans la lecture des dossiers.

Je n'ai jamais compris l'attrait des humains pour l'alcool. Mon descendant vient d'une ville où l'on produit, parait il, le meilleur vin du monde. L'alcool m'empêche de me concentrer. Dieu sait que mon descendant aimait ça.

Il disait ça machinalement, histoire de meubler un peu la conversation, mais il se doutait qu'Ivan n'écouterait pas. Bien trop occupé à préparer la chute de la race humaine.

Citation :
Enfants soldats

La vengeance que nous souhaitons mettre en place, contre nos ennemis humains, passera par leurs enfants. Grâce à Moloch, Illianov Industries, propriétaire de plusieurs orphelinats dans le monde, a réussi à nous fournir plusieurs milliers de ces êtres immondes, descendance humaine, dégénérescence raciale. Ces enfants ont été placés au camp de la Borjonia, un grand centre fermé, ancien goulag qui avait été abandonné par le précédent gouvernement. Il serait très malvenu pour un de mes frères d'éprouver la moindre pitié pour ces animaux. Nous les entraînons à s'entretuer tout les jours, quatorze heures par jours. Ceux qui survivent sont nourris, les autres, blessés, sont abattus. L'écrémage se fait de manière "naturelle". Les plus forts, les plus intelligents, sortent du lot et formeront notre propre armée d'enfants soldats. Il ne s'agit pas de les réduire à l'état de bêtes, ils sont déjà des animaux. Il s'agit de les rendre féroces, cruels, déterminés à tuer. Il est tout à fait déconseillé de se rendre là bas, l'odeur humaine étant ce qu'elle est, l’atmosphère est irrespirable. La garde est confiée à des soldats Sadjikistanais. Nous empêchons par castration toute reproduction. Notre but étant l'annihilation des humains, il serait inenvisageable de les laisser se développer.

Léandre leva les yeux du dossier en direction de son frère.


Cet entraînement d'enfants, est-ce judicieux ? Sont ils aptes à se battre ?

Conversation tout à fait banale entre deux chefs de guerre h'moks.
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 19 Jan 2014 - 12:06

Cet entraînement d'enfants, est-ce judicieux ? Sont ils aptes à se battre ?


Ivan arqua un sourcil et leva les yeux hors de son pad. Était-ce judicieux ? Ou juste de la cruauté gratuite ? Il ne savait pas. Altea était capable du pire. Elle avait hérité autant du trône impérial des h'moks - une organisation politique calquée sur celle des humains - que du désir de vengeance de leur mère, Isea. Bien sûr, lui aussi il détestait les humains. Créer une race pour l'asservir par la suite, n'était ce pas la chose la plus ignoble qui soit ? Les H'moks avaient été créés dans ce but précis, devenir l'armée la plus puissante au service des hommes. Mais les H'moks avaient leur propre système de pensée. Des convictions, une conscience et des espoirs. Et si leurs besoins étaient humains, leurs désirs, eux, étaient bien H'moks. Ils avaient hérités de leurs maître la capacité à faire le bien et le mal. Pas la capacité à discerner l'un ou l'autre. C'était Isea, leur mère, qui leur avait appris. Du berceau, il fallait se méfier des humains. Ne pas les côtoyer. "Les enfants humains sont inférieurs à nous, ils n'ont pas les même capacités que nous à comprendre le monde. Ils n'imaginent pas la lumière, ils la créée, ils la forgent, pour l'asservir. Si les Dieux existent, ils ont fait une erreurs en créant les humains. Et pour réparer leurs erreurs, nous avons été créés." Propos d'Isea. Parfois la grande douceur de sa mère, la couleur bleutée qui se dégageait de son corps quand elle souhaitait les apaiser... il n'avait pas fait son deuil, indubitablement. Et désormais, son peuple avait été exterminé. Il ne restait que sa famille, les 4 princes et Altéa l'héritière. Ici sur terre pour accomplir la vengeance de leur mère. Il répondit alors à son frère :


Tu te demandes s'il ne s'agit pas de cruauté gratuite ? Si, c'est bien cela. De la cruauté gratuite. Tu te souviens de la Purge de Dradem (1) ? Tu te souviens des attaques sur les Réserves (2) ?


Des images douloureuses lui revinrent. Depuis quelques temps déjà les humains se méfiaient de plus en plus de leurs H'moks, qui affichaient clairement leurs désirs d'indépendance. L'Histoire Humaine raconte les massacres d'humains par les h'moks. Mais ils ne disent pas la vérité. Ils ne disent pas que les humains ont débutés les purges bien avant les premiers massacres. Qu'ils arrivaient dans de grands chars en métal, qu'ils brûlaient des maisons, qu'ils pendaient les pères, violait les mères et les filles, qu'ils égorgeaient les enfants et jetaient les nourrissons aux chiens... Les crocs des Bouffeurs (3), des bêtes noires, semblables à des loups, créés eux aussi par les humains. Ces choses immondes qui, d'un coup de mâchoire arrachaient des bras, des jambes, des têtes. Cette merde impossible à tuer. Et puis il y eut les pluie acides. Des ravages dans les réserves naturelles h'moks. Les champs détruits, les maisons s'écroulant sur leurs habitants, les enfants hurlants sur les routes avant d'être décimés par des rafales de tirs humains. Et ce général, le pire, le plus cruel : Boso le Rouge, qui hurlait en rigolant sur son char "Faites les sortir de leurs terriers ! Piou piou piou petits h'moks de merde !" C'était Oltar qui l'avait eu celui-là. En lui faisant fondre les os de l'intérieur. Belle fin pour un général. Non, Moloch n'oublierait pas. Altea non plus. Elle était la mémoire des h'moks, leur désir de vengeance incarné, celle qui les mènerait à la Victoire et à l'éradication des humains.

Au fond, elle avait raison. Et ce qu'ils allaient accomplir n'était que juste récompense. La cruauté des h'moks dépasserait de loin la cruauté humaine.


Ce que nous faisons est juste, pour notre peuple. Ces enfants serviront de chair à canon, comme les notre ont été dissous par les armes chimiques humaines.


Il se resservit une coupe de champagne. Non loin, l’hôtesse de l'air le regardait avec des yeux sexuellement affolants. Quand Moloch n'était pas encore arrivé, Ivan aimait à se faire faire une gâterie pendant le vol. Les hôtesses de l'air étaient là pour le servir, en tout point. Maintenant, il jugeait répugnant de coucher avec une humaine. Depuis son retour, il n'avait pas eu l'occasion d'avoir des relations sexuelles. Seulement avec sa soeur, Altea. La société h'moks n'était pas très regardante à ce sujet, pour la simple et bonne raison que des h'moks disposant du même génome, ne pouvaient se reproduire entre eux. Ce n'était pas comme les humains. Si un frère et une sœur humaine se reproduisaient, l'enfant qui venait à naître était un pur monstre, une dégénérescence. Les humains avaient créés les h'moks dans cette optique : une race parfaite ne doit pas avoir de dégénérescence. Ils ne pouvaient donc pas se reproduire entre frères et sœurs. Mais tout h'moks qu'ils étaient, ils avaient des besoins sexuels. Surtout après 20 000 ans de sommeil. Déjà avant d'être tué, et de se matérialiser en esprit, Moloch était un séducteur, qui avait près de sept enfants, de mères différentes. La polygamie avait été abrogée juste avant les purges par Isea, qui souhaitait que la race grandisse en nombre. Elle avait cependant formellement interdite toute relation sexuelle avec les humains considérant cela comme dégradant. Moloch était un adepte de cette philosophie, il n'aurait jamais pu coucher avec une humaine. Cela l'aurait... dégoûté. Il considérait ça comme un crime contre-nature. Les h'moks qui faisaient cela avait un problème d'ordre mental. C'était comme coucher avec des animaux.

Il regarda son frère. Léandre s'était réincarné en un beau jeune homme. Là encore, la morale h'moks ne condamnait pas l'homosexualité. Elle considérait qu'un h'moks devait pouvoir assouvir ses désirs sexuels, ceux qui emprisonnaient tant les humains, avec n'importe qui, tant qu'il s'agissait d'un h'moks.


Je n'ai pas baisé depuis que j'ai vu Altea. On fait l'amour ?


Il connaissait déjà la réponse et commençait à défaire sa chemise.



****


(1) : Dradem, troisième ville H'moks avant la Grande Purge, 18 000 habitants.
(2) : Les Réserves constituait des territoires fermiers accordés par les humains aux peuplades h'moks en secret. Avant la Purge, l'Empire Humain a menti, en accusant les h'moks d'avoir volé ces même terres.
(3) : Bouffeur, création génétique humaine durant la guerre, qui ressemble, grosso modo à une grande hyène noire.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 19 Jan 2014 - 15:22

[ Moins de 18 tu sors.]

Ce que nous faisons est juste, pour notre peuple. Ces enfants serviront de chair à canon, comme les notre ont été dissous par les armes chimiques humaines.

Léandre était tout à fait d'accord avec ça. Bien que sur l'échelle de l'intolérance H'moks, Léandre se situait en bas de l'échelle avec ses autres frères, Rognar et Oltar. Au sommet, Altea. Moloch arrivait juste en dessous. Il faut dire qu'il avait beaucoup plus participé à la Guerre contre les Humains lors des purges que lui même. Kilmo, lui, était resté en arrière, avec ceux de sa classe "les guérisseurs", qui soignaient les gens. Mais on ne peut pas dire qu'il ne l'avait pas vu, la cruauté humaine. Il se rappela du "centre de soin" de Caspé installé dans la salle du trône. Une Caspé assiégée, sous les tirs nourris des humains, sous leurs foutues bombes à fragmentation. Et ces cadavres vivants qui arrivaient les uns après les autres. Des hommes, des femmes, qui auparavant menaient une vie paisible et calme dans les Réserves. Il revoyait Isea, sa mère, dans ce Palais qu'ils avaient construit, désormais en ruine. Siégeant sur son trône, avec ses conseillers, imperturbable alors que juste à côté les blessés arrivés par dizaines. La misère, le sang, la peur, le deuil, il avait connu aussi. Cela ne l'empêchait pas d'être pragmatique sur la société h'moks. Une race créée pour tuer, pour servir d'esclave méritait elle de continuer à exister ? Selon la pensée humaine, les h'moks n'étaient que des "outils de guerre". Avaient ils songé que ces "outils" disposaient d'un esprit, supérieur en tout point à celui de leur maître, mais tout aussi faible face à la souffrance ? Oui, un h'moks aussi peut être triste.

Mais ce n'est que pour mieux rebondir. Un h'moks est un soldat, et si l'un d'entre eux tombe au combat, deux autres arrivent pour vaincre. Telle est la logique de cette race née pour détruire, supérieure à tous, mais faillible dans son mode de pensée humain. Ivan lui proposa de faire l'amour. Léandre n'attendait que ça depuis qu'il était monté dans la limousine. Des années avant la guerre, ils avaient déjà couchés ensemble, et il en gardait un souvenir impérissable.

Il enleva lui aussi sa chemise, qu'il jeta pèle mêle par terre, et entreprit de défaire son pantalon pour libérer son érection. Et tandis qu'il finissait de se mettre nu, il ajouta :


Je comprends que les humains doivent payer. Je comprends qu'ils doivent être éradiqués, rayés de cette terre qui nous revient de droit, puisque nous leur sommes supérieurs en tout. Néanmoins, la cruauté, le mal, n'est ce pas une perte de temps ? Nous pourrions mettre en place une élimination à échelle planétaire et industrielle. Créer des usines de la mort, établir une productivité simple et efficace. Il ne faut pas oublier que les humains ne sont pas nos seuls ennemis. Quand j'étais chez Parmingo, j'étais emprisonné avec une sorcière/louve garou. Ils sont tous de retour.

Il s'installa à côté de son frère et lui lécha le torse, avant de l'embrasser sur la bouche et de palper son érection. Léandre entreprit de le masturber à travers son pantalon, avant de le déboutonner. Le nouveau Moloch n'avait rien pour lui déplaire. C'était un bel homme, svelte, un peu trop peut être, mais son descendant dégageait une sorte d'assurance qui l'excitait au plus haut point
.

Imagine que finalement, le plaisir que nous prendrions à faire souffrir les humains - à juste titre j'entends - nous fasse finalement perdre du temps. La guerre que nous allons mener ne nous opposera pas seulement aux humains, mais aussi à tout leurs alliés. Comme avant.


Il se positionna au dessus de son frère, et passa ses deux jambes autour des siennes, de manière à le chevaucher. Il avait sortit son sexe et avait entreprit un mouvement de va et viens dont les effets n'allaient pas tarder à se faire sentir. La respiration de plus en plus haletante, il poursuivit son discours sur la logique de guerre h'moks.

Sauf que... avant... nous étions près de cent mille. Et...haaaa... regarde ce que les humains ont fait de nous. Les massacres, les purges, le Génocide... Aujourd'hui ils sont 7 milliards sur cette terre et... ho oui ! et... si les sorciers qui sont revenus s'allient avec eux ? Je n'ai pas encore... putain oui !... je n'ai pas encore vu de nains, ou d'elfes, ou même de vampires... mais s'ils s'allient ensemble... pourrons nous...

Léandre embrassa son frère fougueusement, glissant sa langue entre ses dents. Il fallait bien différencier la conversation et l'action. Qui étaient totalement différentes l'une de l'autre, l'une axée sur une discussion "d'affaire" entre deux frères d'arme et de sang, l'autre sur la recherche de plaisir. Les h'moks considère le plaisir comme essentiel à la vie de chacun. Ils savent que les humains sont des gens par nature frustrés, et que les sociétés humaines seraient redoutables si elles dépassaient les convenances sexuelles, se focalisant enfin sur l'efficacité de leurs actions. Un h'moks ne s'embarrasse pas ainsi de sentiments, même si l'amour, a une place importante dans leurs vies, il ne les dirige pas. Ils n'en souffrent pas.

Tout en continuant à se satisfaire, Léandre poursuivit :


...Pourrons nous vaincre, si nous perdons du temps et de l'effica... haaaan... de l'efficacité à imposer aux humains les pires souffrances...
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 19 Jan 2014 - 15:49

Sexe et philo h'moks.

Voilà ce qui lui avait manqué dans sa famille. Ivan se laissa faire, non sans prendre un certain plaisir à détailler les bras et les jambes musclées de son frère, tout en se caressant. Il écoutait quand même attentivement. Léandre prit soin de le malaxer ensuite, de s'occuper de son torse. Jouir était vital pour lui, autant que respirer. En bon h'moks, il devait contenter ses plaisirs dans l'absolu. Quand il avait le temps, mais on trouvait toujours du temps pour cela. Et puis comme vous pouvez le constater, un h'moks peut faire deux choses à la fois. Il s'était perdu dans le cou de Léandre, pour humer cette odeur qui lui avait manqué, et qu'il redécouvrait avec plaisir, lui faisant décupler son excitation.

Le fait que son frère émette des doutes quand à la politique d'extermination que souhaitait mener leur soeur ne contrariait en rien sa recherche de satisfaction sexuelle. Tout en avançant le bassin sous lui, mimant une pénétration, et affichant ainsi sa volonté de jouir en lui, il cherchait des réponses à ses propos.


Je comprends tes doutes, petit frère, mais...

Il entra en lui, et commença un profond et lent mouvement de butoir, se développant dans l'intimité de Léandre. De ses mains, il lui saisit le bas du dos, pour mieux le maîtriser.

Mais... il ne faut pas distinguer l'efficacité de l'extermination et la guerre psychologique que nous allons mener. Nous avons tous ressentis une sorte de peur quand les humains ont commencé à nous vaincre. Cette peur là... je m'en souviens. Elle était terrible, et elle nous a poussé à la défaite...Ils doivent la ressentir aussi.

Il plongea son regard dans celui de Léandre, et il l'embrassa à son tour avant de frotter son visage sur celui de son frangin. Il avait des yeux sublimes. Déjà, à l'époque, avant la guerre, il était beau. C'était d'ailleurs lui qui l'avait initié aux joies du plaisir entre mâles, sur ordre de leur mère, Isea. Isea aimait savoir que ses enfants savaient se satisfaire entre eux. Une manière pour elle de s'assurer de leur unité. Oltar et Rognar étaient aussi des gens admirables pour ça. Mais il ne devait pas se mentir, il avait toujours eu une légère préférence pour Kilmo et Altea. Si Altea était fougueuse, Kilmo était doux et docile. Il avait bien sûr couché avec d'autres h'moks, de manière à se satisfaire et à satisfaire ses compagnes et compagnons. Et surtout à se reproduire. Quand il repensa à ses enfants, il eut une pointe de tristesse qui lui transperça le cœur. Chacun de ses sept garçons et filles avaient été tués par les humains, de la manière la plus immonde possible.

Définitivement ils devaient payer pour ça.


Je pense qu'on... ne pourra pas mener une guerre efficace... accomplir notre vengeance... sans faire payer aux humains les actes qu'ils ont commis...hmmf ! Oui, oui, mets toi un peu comme ça...

Il le déplaça légèrement sur le côté, de manière à mieux le pénétrer et à ressentir plus de plaisir.

Il faudra en parler à Altea, lui expliquer ton point de vue... Elle t'écoutera, mais je ne sais pas si....HA ! je ne sais pas si elle sera d'accord avec toi. Tu sais Altea a toujours été... violente et agressive, même si elle est réfléchie. Elle tient ça de Mère, sans doute... Elle a prévu que tu t'occupe de la reproduction, tu as lu ça dans le dossier je... pense. Quand Rognar et Oltar nous aurons rejoint, le reste ira de lui même... Toi tu es le plus jeune, et tu n'a pas réellement fait la guerre. Je ne dis pas que tu n'y a pas participé, je dis que tu n'a pas vu ce que nous quatre nous... avons...haaa... ce que nous avons vu. Tes doutes sont compréhensibles...haaan... mais ils ne doivent pas t'empêcher de voir le dessein h'moks.


Il s'activa, plus vite, plus fort, dans l'intimité de Léandre, collant sa tête contre son torse et s'accrochant à lui, comme on s'accroche à la vie lors d'un naufrage. Il dit dans un souffle haletant.

Je vais jouir je pense.

Et de fait, il se lâcha dans un cri bestial tout en s'acharnant à rester en son frère le plus longtemps possible. Lui, n'avait pas encore joui, alors, il le souleva de son sexe molissant pour s'agenouiller devant lui.


Je vais t'aider.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 19 Jan 2014 - 16:07

Léandre montait et descendait sur le sexe érigé d'Ivan. Ce qu'il lui avait dit l'avait marqué. Altea était déterminée. Et c'était une excellente nouvelle. Mais effectivement, elle y mettrait peut être trop d'implication, trop de foudre. Si Léandre était favorable à un génocide rapide et méthodique, Altea voulait jouer sur la corde sensible de la psychologie humaine. Et Ivan la soutiendrait dans ce choix. Fallait il être humain dans l'extermination de ces mêmes humains ? Voilà une question que l'on posera aux examens des petits h'moks quand ils régneront sur terre. Léandre doutait quand même. Il faudrait en parler à Oltar et Rognar.

En attendant, il avait hâte de revoir sa soeur ! Même s'ils étaient en désaccord sur la manière de rayer l'humanité de la surface de la planète, il l'aimait quand même. Et puis, c'était sa cheffe. Elle aurait raison, de toute manière. Et puis comme le soulignait Ivan, cette fois çi encore il n'irait pas combattre. Il faut dire qu'il était "Guérisseur" et "Visionnaire", des classes non-combattante de l'armée h'moks. Mais il voulait se battre. Il l'avait compris en tirant une balle dans le crâne de la petite stagiaire/archiviste. Tuer les humains lui plaisait. Son rôle, pourtant, serait de créer une nouvelle race h'moks et de s'assurer de la reproduction.


Je ne vais pas gâcher mes retrouvailles avec... Altea par une dispute d'ordre logistique.

Ivan l'avait mis sur le côté, et il serra les dents, face à la douleur. Une douleur très plaisante, cependant.


Nous verrons ce qu'en penseront Oltar... et Rognar... han... j'ai hâte de les revoir eux aussi. Mais des trois, c'est toi qui fait le mieux l'amour...


Léandre souriait, il fallait dire qu'Oltar n'était pas mauvais, loin de là... Mais il souhaitait flatter l'égo de son frère. Même si celui-ci n'y allait pas avec le dos de la cuiller pour lui rappeler qu'il n'était pas un combattant. Ivan annonça qu'il allait jouir, et l'instant d'après il se démenait, arrachant des cris à Léandre mêlant douleur et plaisir. Il s'était accroché à lui violement, mais avec beaucoup d'affection. Si Léandre devait ressentir de l'amour, c'était bien pour ses frères et sa soeur. Comment avait il pu aimer Mathias, ce sale humain stupide. Comment avait il pu copuler avec cette hybride ? Mieux valait ne pas en parler, Moloch se mettrait en colère. Et ils venaient juste de se retrouver.

Il se rendit alors compte qu'une hôtesse de l'air les observait. Etait-elle choquée par ce qu'elle voyait : deux frères faisant l'amour ? Ou bien par leur discours surréaliste : la planification de l'extermination de sa race.

Ivan jouit et se proposa de terminer le boulot avec sa bouche. Léandre ne se fit pas prier, passant sa jambe sur l'épaule de son frère. C'était obséquieux, et vulgaire. Il ne cessait de regarder l'humaine, qui semblait sur le point de tomber dans les pommes, même si au fond d'elle, il le savait, elle était excitée. Il dit dans un soupir de plaisir :


Il faudra buter les humaines à bord, Ivan.

Mais celui-ci ne pouvait pas répondre. Il était bien trop occupé. Il rejeta la tête en arrière, sentant le plaisir monter en lui. Quelques minutes plus tard, il avait atteint l'orgasme. Il souriait, satisfait.
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 19 Jan 2014 - 17:11

Il faudra buter les humaines à bord, Ivan.

Ivan eut envie de rire. La situation était sans nul doute trop cocasses pour elle. Et un jet privé, c'est un espace confiné. Mais de nombreuses fois, avant le retour de Moloch, Ivan s'était comporté ici en véritable ordure. Il y avait eu dans ce jet autant de partouze, orgie, strip teases que de fuseaux horaires traversés. Le fait qu'il fasse ça avec celui qui était son frère devait les choquer un peu plus. Ces sales humaines...

Il fit de satisfaire Léandre, et se jeta à côté de lui, pour l'embrasser une dernière fois et passer son bras autour de lui. Ils étaient contents tout les deux. Des retrouvailles dans les règles de l'art en somme. Mais leur discussion avait quand même légèrement secoué Ivan. Léandre pouvait il être fiable ? Cela se vérifierait très vite. Il ne pouvait imaginer un h'moks capable de trahir le dessein de leur soeur. Léandre se plierait, il avait toujours fait ça. Ce n'était pas un rebelle. Du moins, Ivan l'espérait il.

Il avisa l’hôtesse, qui faisait semblant de s'affairer et dit d'un ton sec en russe.


Venez, toutes les deux.


Elles n'avaient peut être pas tout compris. Elles n'avaient du saisir que des bribes de leur conversation. Mais en soi, c'était déjà beaucoup. Le fait qu'elles les aient vus en train de faire l'amour ne faisait pas grand chose. Et puis elles étaient humaines. Elles mourraient un jour ou l'autre.

Elles s’avancèrent avec une nouvelle bouteille de champagne. Comme une sorte de présent. C'était fou, mais la soumission de deux humaines excitait de nouveau Ivan. Cela devait se voir d'ailleurs. Il souriait comme un fou. Un sourire froid, déconcertant, qui poussa les hôtesses à sourire aussi. Alors, il prit un air calme et déclara :


Vous ne répéterez rien de ce que vous avez vu ou entendu ici.

Ce n'était pas une demande, c'était un ordre. Il posa sa tête contre l'épaule de son frère et ajouta :

Mon frère et moi n'aimons pas être épié de cette manière. Cela n'est pas très professionnel mesdames. Je me demande encore pourquoi mon père vous a engagées. Peut être parce que vous êtes des femmes sublimes. Avec des corps de rêve. Si ça se trouve, mon père vous a baisé autant que moi je vous ai baisé...

Quel mépris il avait pour cette race, capable de se soumettre à un homme parce qu'il est plus riche. Dans le monde qu'Altea avait planifié, l'argent n'aurait pas court. Il n'y aurait plus de riches, il n'y aurait plus de pauvres. Il n'y auraient que des h'moks, frères et sœurs, qui vivraient en harmonie, en élevant leurs enfants pour former une race dominante. A bien réfléchir les h'moks étaient des putain de hippies. Des hippies d'un nouveau genre, qui souhaitaient vivre dans un monde de paix et d'amour universel, après que toutes les autres races étaient réduites à néant... Des hippies j'vous dit !

Ils parlaient de cruauté et d'amusement. Ivan n'allait pas le nier, être cruel l'amusait au plus haut point. Etait-ce dans sa nature ? Sans nul doute, il y avait en lui ce fond "mauvais" que la morale humaine réprouvait. C'était aussi une arme, pour lui. Léandre trouvait que c'était une perte de temps ? Il y voyait un outil de la victoire H'moks.


Je te parlais tout à l'heure de la guerre psychologique. Une guerre psychologique peut être tout à fait divertissante et efficace. Regarde bien.

Il plongea dans la tête de la première hôtesse, une brune, prénommée Sofia. Une enfance banale, à Moscou, née à la fin des années 80, quand l'URSS s'effondrait. Elle avait grandit dans un environnement familial stable, sans grand bonheur, mais sans malheur aucun. Elle avait fait des études minables qui l'avait amené à travailler pour une compagnie aérienne. Des amants, quelques uns. Elle avait couché pour entrer au service du père Illianov.

L'autre, blonde, s'appelait Irina, et elle avait un parcours beaucoup plus chaotique, un père alcoolique, qui l'avait frappé et avait quelques fois abusé d'elle. Elle n'avait cependant jamais dévié. Elle avait grandit dans la communauté ultra orthodoxe. Sa foi humaine l'avait aidé à s'en sortir. Elle était passée par des boulots de merde avant de travailler, grâce à son physique attrayant pour le père d'Ivan.

Les deux ne lui inspirèrent qu'un mépris profond. Leur faiblesse était immonde, sale. Elle pervertissait son atmosphère. Il leva le doigt, et deux stylos estampillés "Illianov Industries" s'élevèrent dans les airs. Il baissa la main et le premier stylo alla se ficher dans l'oeil de la blonde Irina, tandis que le deuxième allait se ficher dans sa gorge, faisant gicler le sang. Elle s'écroula en hurlant, tirant un sourire sadique à Ivan. Il dit
:

Tu vois, Sofia, ta petite copine Irina va crever. Elle va se vider de son sang. Je vais te proposer deux choses. La première, tu finis comme elle, dans une lente agonie. Tu mourra, tu ne reverra jamais ta famille, tu mourra au dessus de la Pologne. Ou alors... Tu l'a tue. Tu la tue et je te laisse la vie sauve. Si tu ne fais rien, elle mourra et toi avec. Si tu abrège ses souffrances, tu vivra.


La petite Sofia pleurait, acculée contre la paroi du Jet. Impossible de s'enfuir, en plein air. Et il était le fils du patron, un de ces putain d'intouchables qui ne craignaient pas la taule. Et il pouvait faire voler des objets par la pensée ! Il ne fallait pas embaucher aujourd'hui, jeune Sofia !


Monsieur... s'il vous plait... je vous ne supplie...

Ferme ta gueule sale humaine. Choisis maintenant.


Une lampe se détacha et alla exploser à quelques centimètres d'elle, la poussa à s’accroupir pour éviter les bris de verre. Elle avait hurlé. De quoi faire plaisir aux deux h'moks. La peur humaine avait cela de fascinant qu'elle offrait un spectacle mêlant dégout et joie. Un spectacle de choix. Certains préfèrent aller voir des one man show, Ivan préférait jouer avec les gens qui l’entouraient pour son plaisir.


MAINTENANT SALOPE !

Elle tressaillit, et, visiblement à contrecœur s'agenouilla près de sa collègue. Depuis combien d'années voyageaient elle ensemble ? Six ans, songea Ivan. En six ans, on a appris à se connaître. On sait le noms des enfants de l'une, le nom et la ville des parents de l'autre. On va boire un café à l’aéroport en attendant la correspondance, on se raconte ses déboires sentimentaux. Sofia murmurait en sanglot :


Je suis... désolée... Pardon Irina.


Elle plaça ses mains autour du coup de sa collègue. Mais bien sûr, on ne nait pas tueur professionnel. Il y a des ratés. Au lieu de l'étrangler convenablement, elle ne fit que la faire souffrir plus encore et lui tirer des hurlements de douleur déchirant. Elle recula affolée de son propre geste et Ivan hurla :

Mais tu t'y prends comme une merde !

Il se leva, encore nu, son sexe bringuebalant entre ses jambes, et il saisit les cheveux de l'hôtesse, en défaisant son chignon.

Regarde, par ta faute elle souffre encore plus ! C'est bien la seule chose que vous sachiez bien faire, vous les humains, vous faire souffrir les uns les autres ! Finis le boulot !


Et il la jeta en arrière, avant de repartir s'asseoir. Il s'adressa à Léandre

Tu comprends ce que je te disais ? C'est amusant, non ? Et nous ne perdons pas tant de temps que ça.

Sofia, paniquée, tenta de nouveau d'étrangler sa collègue. Cette dernière était en larme, et faisait non de la tête d'un air suppliant. La brune s'appliqua, prenant un air faussement sûr d'elle, et serra. L'autre hurla de plus belle, faisant gicler un flot de sang. Ivan éclata de rire. Comme s'il était devant une comédie super drôle. Il tapait du pied pour l'encourager. Mais cela n'aidait pas l'hôtesse. Elle soupira, pleurant de plus belle et se releva pour lui faire face.


Je ne le ferais pas, Monsieur.

Ivan perdit toutes les couleurs sur son visage. Il avait pensé que les humains étaient des êtres prêts à tout pour survivre. Il avait pensé qu'ils étaient capables de s'entretuer pour s'assurer de rester en vie. Mais cette petite pute refusait de lui obéir. Il aurait put largement lui ordonner de le faire, la forcer par l'esprit à accomplir ce qu'il désirait. Mais où était le jeu ? Voir deux humaines s'entredéchirer, faire jaillir la chair et le sang, ce n'était pas aussi drôle que de contraindre par la menace une humaine à commettre la pire chose qui soit : tuer quelqu'un que l'on apprécie.

Pourtant, lors des révoltes H'moks, quand ces derniers avaient décidés de répliquer aux Purges Humaines, après que Caspé ait été réduite en cendre et l'impératrice leur mère et sa cour aient été mises en exil, après qu'Ivan ait vu ses enfants mourir devant ses yeux, il était passé maître dans le contrôle de l'esprit de ses victimes. Forçant les fils à violer les mères. C'était son grand plaisir ça.

Et cette nouvelle génération humaine osait s'opposer frontalement à celui qui, en plus de représenter la surpuissance d'un argent-roi, était en plus un membre de la Race Supérieure ? Il hurla de rage.

Et l'avion se mit à trembler de partout. Il y eut des turbulence, et une lumière rouge s'alluma vers l'entrée, une lumière qui invitait à attacher sa ceinture. Il venait de faire l'amour avec Léandre, il était serein, il était calme, et la simple opposition d'une petite humaine le mettait désormais dans tout ses états.

Il claqua des doigts et la jeune fille hurla. Son coeur traversa sa poitrine et jaillit hors de ses vêtements dans une gerbe de sang. Elle alla s'écrouler sur l'autre, qui agonisait encore. Le stylo qu'elle avait dans la gorge se dégagea de lui même, et, s'envolant, il alla se ficher dans la poitrine d'Irina, une fois, deux fois, trois fois... invariablement, le stylo replongeait, de rage, de colère, d'impuissance. Elle était morte depuis longtemps quand Ivan relâcha sa pression, et quand le style retomba, dégoulinant, sur la moquette de la cabine.

Il regarda Léandre, furieux contre lui même.

Ils étaient maculés de sang.
Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyLun 20 Jan 2014 - 9:42

Moloch avait des idées géniales. Ils étaient encore nus, tout les deux, quand il demanda aux hôtesses d'approcher. Léandre se retint d'exploser de rire quand il leur fit ce mini-sermon sur leur professionnalisme. Il connaissait la suite. Il savait ce qui allait se passer. Les jambes croisées, il ne lui aurait manqué qu'un paquet de pop-corn. La séance de cinéma allait commencer.

Il blessa la première humaine. Déjà Léandre frémissait à l'idée de la voir crever sous ses yeux. Puis, il força la deuxième humaine à achever la première. Et là, le jeune homme comprit ce qu'Ivan appelait guerre psychologique. Il se rappela comment les h'moks étaient obligés, lors de la Fuite du Palais Impérial, d'achever les blessés qui ne pouvaient fuir, de peur de les laisser en vie aux mains des Humains. Du regard suppliant des jeunes adultes, du regard serein des vieilles femmes. Il se rappelait des ordres qu'il était obligé d'aboyer à son équipe. "Mais tuez les ! Par Isea ! Faites leur cette grâce !" Oui, c'était juste vengeance qui s'accomplissait. Petite, mais juste vengeance.

Et puis, cela dérapa. La jeune femme refusait de tuer l'autre. Quoi ?! C'était quoi ça ? L'humain était une bête capable de tout pour sa survie, c'était bien connu. L'instinct animal, qu'ils revendiquait tant, cet instinct, où était il actuellement ? Ivan perdit le contrôle de lui même et ce fut le bain de sang.


Quand il eut fini de massacrer les hôtesses, Léandre posa sa tête sur son épaule et lui dit d'un ton froid :

Ce n'est pas grave, grand frère. Mais cela prouve que finalement, j'avais raison. Ce que tu as fait était divertissant, mais d'une inefficacité crasse. Ils sont 7 milliards. Imagine si, comme cette merde humaine, seulement 1% d'entre eux résistent.

Il se redressa de la banquette et alla vers l'arrière de l'appareil à la recherche d'une bouteille d'eau. Il trouva mieux, un lavabo. Il se nettoya tant qu'il put, rougissant l'eau qui dégoulinait de son corps. Il tomba sur un placard dans lequel étaient rangés des vêtements, des costumes de rechange d'Ivan et de son père, visiblement. Il en choisi un, gris. Il en avait assez d'être couvert de sang. A ce rythme là, il devrait prendre un esclave humain pour lui servir de teinturier à emporter.

C'était drôle, sans nul doute, mais il aurait pu les tuer en toute propreté. Peut être était-ce l'esprit rationnel de Kilmo qui parlait, mais il était réellement persuadé que, pour gagner la guerre, il fallait créer une méthode de mort. Des armes de destruction massives. Mais quel poids son avis aurait il ? Il n'était que le "médecin". Celui qui soigne, pas celui qui se bat. Une colère froide monta en lui. Il était né ainsi, aussi, l'éloignait on à chaque fois du champs de bataille. A tout les coups, il s'en doutait, il ne participerait pas à la prochaine guerre. Il produirait des h'moks à la chaine, comme le désirait Altea. Lui qui rêvait de gloire et de sang, il n'était pas très emballé.

Il se força quand même à réfléchir à une méthode pour produire des h'moks à échelle industrielle. Féconder des humaines ? Cela fonctionnerait il ? Il devait faire des test. En général, quand un embryon h'moks grandissait dans le ventre d'une humaine, cela finissait par la tuer. Car les h'moks grandissait très rapidement. Et si une gestation humaine durait 9 mois environs, en trois semaines pouvait naître un h'moks. Fut un temps, les humains avaient accusés les h'moks de crime de guerre. Car ils violaient des humaines pour leur implanter des petits h'moks dans le bidon. L'humaine ne se doutait de rien pendant la 1ère semaine. Mais la deuxième semaine elle ne pouvait plus bouger. Et au bout de la 3e semaine, un bébé h'moks, combattant, jaillissait de son ventre en lui déchirant les entrailles pour naître. Une manière délicate de tuer. L'enfant n'était généralement pas viable, et il mourrait vite. Mais dans certains cas, ils avaient réussi à implanter au sein de familles des petit h'moks qui, grandissaient très rapidement. Ils atteignaient l'âge adulte au bois de quelques mois seulement et devenaient des hommes fort et puissant beaucoup plus vite que les humains. Et là, c'était le massacre. Etre tué par quelqu'un que l'on croit être un proche, un membre de la "famille". Encore un versant de la guerre psychologique voulue par Altea et Moloch.

En revenant dans la cabine, il dévisagea son frère. Ces attaques seraient une pure perte de temps. Mais il comprit aussi qu'après 20 000 ans endormis, à ruminer leur vengeance, les h'moks souhaitaient plus que tout accomplir leur vengeance. De manière brouillon, parfois, mais l'accomplir quand même.

Il s'assit à côté d'Ivan, prenant soin de ne pas salir son costume et dit :


Tu fais très bien l'amour, ça m'avait manqué. Allez, ne soit pas déçu. Tu te réveille juste, tu verra les humains sont pires que de la mauvaise herbe, ils sont inutiles et difficile à exterminer. Pourquoi devons nous aller à Saint-Pétersbourg, au fait ?


Il essayait de changer de sujet, pour ne pas énerver son frère.
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyMer 22 Jan 2014 - 17:41

Léandre n'avait pas raison. Il ne pouvait pas avoir raison. Léandre était un idiot, perclus de certitude, un "guérisseur" qui ne connaissait rien à la guerre. Ivan failli bien lui répliquer de fermer sa gueule, et de réfléchir à comment fabriquer une armée de h'moks, mais il se retint. Il contempla ses deux victimes. Des amas de chairs irrégulières, désormais, qui ne valaient plus rien. Quel déception, ces humains. Chialeurs, de gros bébés, prêts à se plaindre pour tout, mais vides dans les entrailles. Incapables de tuer un autre humain pour sauver sa vie. Il enrageait.

Il enrageait parce qu'en effet, il avait eu tort. Et surtout parce que son détracteur le plus crédible, son frère Léandre, avait assisté à ce fiasco. Était il prêt, pour autant, à renoncer aux crimes de guerre (notion tout à fait inadéquate au monde h'moks) contre les humains ? Certainement pas ! Ils paieraient ! Ils paieraient pour sa race éteinte, pour ses enfants, pour ces deux salopes qui avaient refusées de lui obéir sous la contrainte ! Ivan ne prit pas la peine de répondre à son frère, qui était allé se laver, et il ne prit pas la peine de nettoyer le sang qui lui couvrait le visage. Il se rhabilla, tandis que Saint-Petersbourg apparaissait déjà à travers les nuages. Quand Léandre lui demanda ce qu'il comptait faire ici, il répondit :


Je compte prendre le contrôle de la société de mon "père".


C'était idiot de dire "père", ce n'était pas son père, seulement le géniteur de son descendant, un descendant lui même en soi. Un homme puissant, multimilliardaire, et surtout, sur qui ses pouvoirs de h'moks n'avaient quasiment pas d'effets. Il comptait sur Léandre pour cela. Aucune connexion de "sang" ne les liait, lui et son "père". Il pourrait le tuer, en lui aspirant son énergie. Si tant est qu'il soit capable de ça. Sa "mère" ? Elle était en France en train de superviser la direction de la Fondation Illianov. Deux jours plus tôt elle l'avait appelé, paniquée. Elle ne comprenait pas : les 45 orphelinats que gérait la fondation avaient été fermés et les enfants s'étaient volatilisés dans la nature. Ivan aurait aimé lui répondre en toute franchise, pour le simple plaisir de l'entendre s'étouffer : "les orphelinats ont été fermés à ma demande, et les enfants ont été envoyés au Sadjikistan où ils formeront un bataillon de sauvage qui viendront déchirer ta gorge, sale humaine !" Mais il s'était retenu, sa mère était une femme influente, elle l'aurait fait arrêté. Dans la famille Illianov, les liens familiaux étaient distendus. L'argent comptait plus que le sang. Saloperies d'humains...

Mais Ivan devait le reconnaître : en pensant ainsi, les humains organisaient leur propre perte : les héritiers h'moks encore en vie se mobilisaient pour récolter des fonds. Altea avait réussi à faire venir d'importants investissements étrangers dans la dictature qu'elle dirigeait. Elle avait mis en lumière les importantes ressources en énergies fossile du pays. Le Sadjikistan était le nouvel eldorado des compagnies pétrolières, et les compagnies pétrolières payaient grassement. Altea était en train de faire construire une capitale digne de ce nom, pour les h'moks : une capitale qui permettrait d'envahir le monde.

On pouvait tout faire avec de l'argent, pour peu que l'on sache l'utiliser.

C'était pour cela qu'Ivan avait organisé le pillage de la société de son père, et qu'il se rendait à St Peterbourg : pour prendre les manettes et virer son géniteur des commandes de Illianov Industries.

Une voix dans l'habitacle annonça qu'ils atterriraient dans moins d'un quart d'heure. Ivan se tourna vers son frère et lui dit :


Je vais avoir besoin de toi. Mon géniteur dirige Illianov Industries. Un groupe originellement implanté dans le Gaz, ici, en Russie. Il a profité de la chute de l'URSS et de ses connexions avec des anciens du KGB pour fonder une des plus puissante compagnie énergétique du monde humain. Il se trouve que je ne suis pas l'héritier direct de mon "géniteur" mais qu'il a constitué un comité directoire qui devra me seconder à sa mort. Donc, même si je le tue, je ne dirigerais pas Illianov Industries.

Il se recoiffa, couvert de sang, et s'assit en attendant que l'avion atterrisse. Bientôt la porte s'ouvrit, sur une hôtesse qui hurla en le voyant ensanglanté. Elle avait encore plus à découvrir dans l'avion... Mais Ivan savait qu'il ne risquait rien. Les Illianov étaient craints. Ils pouvaient tout acheter, même la vie de leurs semblables. L'hôtesse fermerait sa gueule. Une limousine les attendait au bas de l'avion, ils traversèrent le tarmac glacé de l'aéroport. Ivan referma sa veste sur lui, il aurait du prendre un manteau, il faisait -17 degrés. En vitesse, ils grimpèrent dans la limousine et Ivan reprit :

Le trajet n'est pas long, tu vois, c'est la tour là bas qui se détache de la skyline.

Il designa une grande tour haute de 80 étages, le siège mondial d'Illianov Industries. 120 000 personnes travaillaient pour son "géniteur" à travers le monde, dont 30 000 ici, en Russie. Bientôt, il comptait faire venir au Sadjikistan le quart des employés pour travailler au nouveau siège social qu'il envisageait : une gigantesque tout de 125 étages. Altea souhaitait avoir la direction d'Illianov juste à côté du futur palais impérial des h'moks qu'elle souhaitait faire construire. Mégalomanes, les h'moks ?

Que nenni.


Ivan poursuivit son explication, tandis qu'ils avançaient dans la ville à toute vitesse. Les privilégiés en Russie ne respectaient aucunement les lois. A quoi cela servirait il d'être un privilégié sinon...

Ce que je veux, c'est que mon géniteur change son testament. Mais contrairement aux autres humains, j'ai des difficultés à percer son esprit. Certainement parce qu'il descend des hôtes des h'moks. Même s'il est inapte à être un hôte convenable. Ou peut être parce que Ivan mon descendant ne peut pas tuer son propre père, qui sait, les humains sont étranges... Mes pouvoirs n'ont aucun effet sur lui. Mais peut être que toi tu pourrais. Nous vérifierons cela. J'ai réussi, avec la complicité de ses comptables et directeurs financiers à faire virer les fonds Illianov sur des comptes placés dans des paradis fiscaux qui m'appartiennent. Actuellement je dispose sur ces mêmes comptes de plusieurs milliards de dollars, et je compte bien le faire chanter là dessus pour qu'il fasse sauter ce comité de gestion. Une fois que ce sera fait : il sera tué.


Il regarda son frère. Il ne doutait pas que ce dernier l'aiderait à tuer son géniteur. Ils arrivèrent devant l'immeuble Illianov, et Ivan en sortit pour se rendre à l'intérieur.

Revenir en haut Aller en bas
Léandre_Grandet

Léandre_Grandet


Nombre de Messages : 41

Age du personnage : 24 ans
Espèce : H'moks
Informations : Kilmo le Réducteur
Humains tués : 1


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyDim 26 Jan 2014 - 22:14

Tuer le père Illianov, oui. Pourquoi pas. Mais pour cela Ivan devait lui faire changer son testament. Mais que les humains étaient ennuyeux avec leurs règles idiotes et contreproductives. Bon, il fallait dire que ces milliards de dollars d'investissements, et la force de frappe d'Illianov Industries, servirait à l'établissement du règne H'moks sur terre. Il était donc normal que le père Illianov soit quelques peu réticent à tout donner à son fils, ou du moins, ce qu'il en restait. Mais bien sûr, il ne savait rien de toute cette histoire.

Léandre était curieux de voir comme Ivan allait s'en sortir.

Ils arrivèrent devant la tour Illianov, un grand bâtiment qui donnait l'impression de se rabattre sur vous quand on s'en approchait. Leandre resta silencieux un instant. Son costume était parsemé de sang, tandis que le visage de son frère était lui aussi tacheté de sang. Mais au lieu d'être arrêtés par les gardes, au contraire, ils passèrent sans problème. Ils avancèrent vers un ascenseur. Durant le temps d'attente qu'il fallut pour grimper jusqu'au quatre vingtième étage, Léandre s'observa dans la glace. Traits fins, de nouveau gracieux, il était en meilleure forme. Et il avait faim. Terriblement faim. Il avait toujours faim après l'amour. Il se serait même permis une cigarette.

Les portes s'ouvrirent sur un petit hall fait de marbre noir et blanc. La vue était purement époustouflante d'aussi haut et il se surpris à faire l'enfant, devant son futur royaume. Au loin s'étendait les douces et larges courbes de la Neva, qui allait se confondre avec les pointes des clochers de Saint-Pétersbourg. Dans son imperfection, la race humaine avait quand même réussi à créer quelque chose d’intrigant. Pas de beau. Mais quelque chose l’interpellait, comme une sorte de pique que l'on glissait dans son esprit. De l'art ?


Regarde Ivan... tout ça est à nous.

Léandre soupira. Si les humains étaient capable d'art, où allait le monde. La nature, cette éternelle ennemie, était capable de mieux. Les h'moks avaient ils un art ? Un peuple comme le sien, dédié à la guerre et à la puissance, à corriger l'erreur humaine, n'avait pas d'art. Il pensa que si les humains avaient pu à ce point prospérer, c'est qu'ils avaient développés un et des arts qui leur avaient permis de rayonner, de s'épanouir. Les h'moks, au lieu de se focaliser à essayer de prendre du plaisir à la vengeance, devraient s'assurer que cette vengeance s'accomplisse et songer à la société de demain. Un monde nouveau allait naître. Un monde de paix et de joie.

Ils pénétrèrent dans le bureau de Monsieur Illianov. Comment disaient ils, déjà ? Ha, oui. Ici, tout n'était que luxe, calme et volupté...
Revenir en haut Aller en bas
Ivan Rocher-Illianov

Ivan Rocher-Illianov


Nombre de Messages : 13

Age du personnage : 26 ans
Espèce : H'moks

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyJeu 30 Jan 2014 - 16:57

[Bonjour à tous. Alors vu que j'ai pas, mais alors pas du tout la motivation de jouer la mort du padré de Ivan, on va passer à l'étape suivante directement. C'est à dire : la rencontre avec Natashja Very Happy]

[Aéroport de Sadji]

Le jet privé avait atterri, et Ivan et Léandre en étaient descendus. Une garde rapprochée les attendait. Ivan les toisa. Natasha leur offrait les honneurs militaires, et avait même affrété une voiture décapotable pour eux. Douze cavaliers les attendaient, sabres tendus, tandis qu'une chorale chantait un hymne bien différent des hymnes normaux :

A mort nos ennemis !
A mort les sous races !
Nous formons une patrie
Riche et pleine d'audace.

H'moks pour toujours !
Qu'ils règnent sur terre.
H'moks à jamais !
Qu'ils règnent sur nous !


Ivan réprima un long éclat de rire. Natasha était vraiment cynique parfois. Faire chanter un hymne h'moks à des humains alors que ces derniers allaient être les premiers à être exterminés... C'était effectivement plein d'audace. Mais ces hommes étaient nés et avaient grandis dans une dictature. On leur avait, dès la plus tendre enfance, appris à ne pas penser par eux-même, mais à suivre la masse folle de leurs dirigeants. Ils chantaient ce qu'on leur ordonnait de chanter. Un point c'est tout. Pauvre terre...

Alors Ivan se prit au jeu, et, tel un chef d'état, il avança solennellement sur le tapis rouge, tendu pour l'occasion, intimant à son frère de faire la même chose. Les humains aimaient à se bercer d'illusions, aussi ridicules soient elles. Pourvu qu'ils puissent y croire, les hommes étaient capables de mourir pour des idées. Voilà le plus amusant. Arrivé devant la voiture décapotable, Ivan monta à l'arrière et mit ses lunettes de soleil. Son père était mort, et il était rentré au pays, son futur pays.

La future terre des h'moks.

La voiture roula peu, Sadji était une petite ville. Tout y était si... pauvre. Contrairement à Saint Petersbourg, ou à Paris, tout ici n'était que poussière, que maisons de terre et routes mal faites. Il fallait dire que les grands travaux engrangés par sa dictatrice de soeur n'avaient pas encore eu le temps de sortir de terre. Même si on voyait, ça et là, les bases de futurs grands immeubles construits pour accueillir d'importantes firmes pétrolières et gazières occidentales.

A deux pas du Palais, construit par l'ancien dictateur, se trouvait le chantier de la Tour Illianov, qui servirait de gouvernement à Natasha. Les premiers employés venus s'installer ici, pour exploiter les incroyables richesses souterraine du pays, étaient installés dans les anciennes villas des hauts fonctionnaires désormais exécutés. Ces employés le savaient, mais ils en faisaient peu de cas. Ils étaient grassement payés. L'habitation de Natasha était une sorte de grand palais dont les formes bulbeuses et couvertes d'or contrastaient avec la pauvreté alentour. Ils pénètrèrent dans la cour d'honneur. Les gardes étaient partout, armés jusqu'au dents. Combien étaient ils ? Des dizaines, des centaines... L'ancien dictateur avait, disait on, une garde rapprochée de deux mille soldats. De quoi empêcher n'importe quel coup d'état. Ivan descendit de la voiture et fit signe à Léandre de le suivre.

Ils entrèrent dans un gigantesque hall, où des "artistes" étaient en train de remplacer la grande peinture du précédent dictateur par celle, beaucoup plus guerrière, de Natasha. Au centre, sur une fontaine de marbre, trônait un grand "H". Celui des h'moks. Et les humains ne comprenaient toujours pas... Un long escalier de marbre menait au premier étage, où Natasha avait sa salle du trône. Des gardes les encadraient. Arrivés devant la salle, on leur ouvrit les lourdes portes de bois couvertes de dorure, et devant eux s'étendit une longue salle, au sol de marbre, ouverte des deux côtés par de grandes fenêtres. Au plafond, les artistes avaient déjà modifié les peintures : on y voyait des hommes se faire écorcher vif, des loups garous être terrassés, des sorcières brûler sur d'immenses bûcher, et partout, la guerre et le sang. Ils avancèrent d'un pas rapide vers le grand trône d'or au fond de la salle. Des crânes, humains, recouverts d'or et de diamants, avaient été disposés devant chaque fenêtre. La fameuse Garde Morte de Natasha, qui souhaitait par là montrer à ses visiteurs qu'elle était capable de se défendre seule.

Disposant de plusieurs pouvoirs, plus puissants que ses frères, Natasha était en effet capable de se débrouiller toute seule. Elle trônait seule, discourant avec un groupe d'hommes d'affaire chinois. D'un geste, Ivan leur ordonna de quitter la salle. Il se présenta devant sa soeur, et dit :


Ma soeur, vois qui je te ramène. Le Grand Artisan de la Procréation, j'ai nommé, notre frère, Léandre.
Revenir en haut Aller en bas
Natasha Martovski

Natasha Martovski


Nombre de Messages : 3

Espèce : H'moks
Informations : Altea l'Héritière.


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyJeu 13 Fév 2014 - 0:26

Natasha eut un frémissement à peine visible quand Ivan tua les deux hôtesses de l'air et quand Léandre tua Monsieur Illianov. L'Héritière ressentait tout. Quand ils firent l'amour, ce fut un électrochoc. Ses deux frères s'aimaient. Et l'amour entre h'moks est communicatif. Elle s'entretenait avec des hommes d'affaire chinois.

Là, il était difficile de jouer. Natasha n'était pas une actrice. Mais comment s'assurer des investissements étrangers à Sadji si elle les tuait tous ? Les humains seraient eux même l'arme de leur propre destruction. Machiavélique, la dictatrice. Ils proposaient des milliards d'investissement. Maintenant que la jeune femme comprenait le sens de l'argent, pour les humains, elle savait quel pouvoir était le sien. Des gisements de pétrole qui pouvait faire pâlir l'Arabie Saoudite et le Qatar réunis. De quoi lancer un nouvel âge d'or humain. Les chinois avaient adoré l'idée. Les américains un peu moins. Les français étaient à ses ordres, les russe... Illianov industries dirigeait tout. Et elle dirigeait Illianov industrie.

Aussi ce fut non sans soulagement, comme l'avancée d'une grande chose, quand elle croisa le regard de ses frères. Elle chassa les chinois et se leva de son trône pour les serrer dans ses bras. Léandre et Ivan... les plus jeunes. Une foule de souvenir revint à l'héritière, tandis qu'en elle, Altea frémissait d'impatience.


C'est un grand jour que celui-là, mes frères.


Elle alla les inviter à s'installer dans un de ses salons quand Robi Ferodovski, le chef de la sécurité, vint, craintif, armé d'une tablette tactile.


Il y a un intrus dans le Palais, Madame. Il a des... capacités particulières et vous m'aviez demandé de...


Elle lui arracha la tablette des mains :

Je sais ce que je t'avais demandé, sale chien. Dispose !

Elle avait fait passer l'ordre : si un quelconque être surnaturel s'approchait du Palais de ne pas le tuer et de le faire venir à elle. Elle préférait buter les résidus de l'ancien monde elle même. Elle scruta la tablette. C'était une véritable boucherie. Elle ne put se retenir de sourire, tant la chose était cynique : un de ces êtres surnaturel était en train de massacrer des humains, sa garde, certes, mais des humains quand même. Le monde ne tournait pas rond. Que venait il donc faire ici, cette chose étrange, qui au lieu de tuer les humains aurait du leur dire "Fuyez !" Natasha esquissa un sourire mauvais.

Elle avait senti elle aussi la présence de cet intrus. Bien avant qu'il n'arrive devant son palais. Il était là depuis longtemps, des siècles, des millénaires peut être. Un résidus du temps passé. Natasha n'avait que faire de ce genre de tracasserie. Elle montra la vidéo surveillance à ses frères et dit :


Nous avons un invité surprise. Réservons lui un bon accueil. Avez vous ressenti la puissance qui émane de cet être. Je ne saurais dire si c'est de la puissance pure ou simplement une illusion. Dans le doute, restons sur nos gardes.


Elle fit signe au gardes de la porte de la galerie d'ouvrir et de faire entrer le "monstre".

Il nous sera peut être utile, qui sait ?
Revenir en haut Aller en bas
Sihat Gentien

Sihat Gentien


Nombre de Messages : 37

Age du personnage : Vieux
Espèce : Anci'emor

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyJeu 13 Fév 2014 - 22:50

Visiblement, les vieilles coutumes étaient toujours en vigueur. Une offrande valaient toujours entretien avec le chef en place. Sauf qu'à l'époque, c'était lui le chef en place et que généralement, c'était le bétail qui servait d'offrande. La véritable question était plutôt : "Connaissent-ils encore la véritable nature d'une offrande ?"

Sihat se remémora alors la dernière entrevue qu'il avait eu. Il s'agissait d'une querelle entre deux cultivateurs de champs de... Quelque chose. L'offrande qu'il avait reçu était la langue de l'un des deux cultivateurs. Son voisin -et accessoirement cousin-, avait alors exposé son souci à l'Ancien, qui avait ri à la fin de l'explication.


Ta présence m'indique que tu as réglé ton différent avec ton ami, pourquoi donc m'importuner ?

Bien évidemment, le cultivateur n'avait aucune réponse, ne s'attendant pas à une telle réponse. L'hésitation qu'il montra dans la salle du trône de Sihat ne fit qu'amuser un peu plus ce dernier.

Je vais donc envoyer un message à ton voisin afin qu'il ne recommence pas.

Et ici se termina la remémoration de l'Ancien. Son petit chimpanzé-messager revenait à lui alors que Sihat était assis dans une salle qui lui plaisait plus que les autres qu'il avait vu jusque là, bien que ce n'était toujours pas ce qu'il cherchait réellement. Les yeux du chimpanzé s'écarquillaient de peur à mesure qu'il s'approchait. D'un point de vue extérieur, on n'aurait su dire de qui il avait le plus peur : de "Maman" Natasha ou de Sihat.

L'Ancien se releva alors, félicitant son animal de compagnie de la réussite de sa tâche, simple certes mais commencer par des choses simples est toujours porteur de fidélité, d'une tape sur l'épaule gauche en le contournant.

Il entra finalement dans la salle du trône pour y voir, non pas une petite fille seule mais bel et bien une petite fille et ses jeunes distractions masculines. Il remarqua néanmoins le lien qui unissait les trois personnes -lien se dirigeant également vers les murs et donc vraisemblablement à l'extérieur-, et le trône vacant. Instinctivement, Sihat laissa son corps se dissoudre en un filament d'énergie qui se dirigea vers ce trône l'appelant pour se reformer assis dessus.


J'imagine que tu es Natasha, jeune macaque ? Les chimpanzés ont fait de bien vilaines choses depuis la dernière fois que je les avais laissé au rebut dans une grotte à ce que je vois.

Le lien qui enveloppait les trois personnes empestait l'énergie humaine, mais aucun humain ne possédait la capacité de se lier ainsi à un autre. Du moins la dernière fois qu'il en avait entendu parler.

Je me nomme Sihat Gentien et je suis ici pour prendre ce qui m'appartient : Welevos.

Après tout, pourquoi s'importuner de cachotteries.
Revenir en haut Aller en bas
Natasha Martovski

Natasha Martovski


Nombre de Messages : 3

Espèce : H'moks
Informations : Altea l'Héritière.


[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyVen 14 Fév 2014 - 14:23

Natasha vit ce que l'on pouvait appeler un vieillard dans la peau d'un jeunot entrer dans la salle du trône et se matérialiser sur le trône même. Son trône à elle. Il respirait l'ancienneté. Mais dans son esprit, ce qui était vieux était à abattre : car rien de neuf ne pouvait être créé tant que ce qui était ancien restait, tel de la mauvaise herbe. Il en allait de même avec les humains. Cette terre appartenait de facto aux H'moks. Le pseudo vieillard devrait s'en contenter. Elle remarqua que ses deux frères restaient silencieux. Elle était leur chef. Se battre contre quelqu'un qui la traitait de macaque ne l'effrayait pas.

Au contraire, elle en ferait un exemple. Elle le savait les h'moks étaient invincibles, créés pour cela. Il avait fallu des légions humaines pour les tuer, et au final, ils étaient quand même là, à préparer la chute de l'humanité et de toutes les autres races. Ils étaient le peuple élu, celui qui dirigerait cette terre.

Ils se battraient pour l'avoir. Elle s'approcha de l'homme et déclara, froidement :


Ta tête trônera sur une pique, misérable chose. Tu es vieux, cela se sent, cela se ressent. Mais ce qui est ancien n'est pas désirable pour nous. Cela ne nous impressionne pas non plus. Je sens comme une puissante énergie chez toi... Une énergie qui ne demande qu'à être libérée. Je te propose deux options : la mort ou le suicide.

Elle ricana.

Le suicide est certainement préférable.
Revenir en haut Aller en bas
Sihat Gentien

Sihat Gentien


Nombre de Messages : 37

Age du personnage : Vieux
Espèce : Anci'emor

[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  EmptyVen 14 Fév 2014 - 17:16

La réaction de la jeune personne était purement et simplement... Humaine. Quelle autre espèce pouvait se prétendre aussi pathétique lorsqu'elle était effrayée ? Sihat comprit rapidement que les deux autres n'étaient là que pour la décoration.

Un sourire malsain s'afficha sur son visage alors qu'il prenait ses aises sur le trône.


Tu ne manques pas de cran, petite chose. Mais tu ne peux pas me tuer, j'imagine que tu connais le concept des Dieux, je suppose ?

Un dieu trahit par son peuple et enfermé pendant trop longtemps, certes, mais il n'en restait pas moins puissant.

Tu ne pouvais pas choisir meilleur terme pour me définir. "Ancien". Oui, c'est comme ça que vous vous amusez à nommer mes frères. Je suis encore plus vieux qu'eux.

Le sourire que Sihat affichait s'étendit, venant à trancher son visage en deux... Littéralement, une preuve de plus que l'apparence qu'il affichait n'était qu'une image.

Je pourrai te tuer. Toi et les chimpanzés qui peuplent cette ville. Et sans bouger de ce tabouret que tu appelles "trône". Et, crois-moi, tu prieras tous tes dieux de te laisser te suicider avant que je n'ai fini.

L'Ancien se releva pour se placer devant la femme.

Ou alors, je pourrai rompre le lien qui t'unit à tes semblables. Vous semblez tenir à ce trait d'énergie qui vous lie, je me trompe ?

Il savait que non, mais l'amusement lui avait manqué durant son enfermement, il lui fallait trouver quelque chose de consistant à se mettre sous la dent, et rapidement si il ne voulait pas tout simplement massacrer chaque personnes lui passant sous la main.

Où s'amuse-t'on par ici, Natasha ? Je me suis particulièrement ennuyé ce dernier million d'années.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty
MessageSujet: Re: [Paris/Sadji] Réunion de famille    [Paris/Sadji] Réunion de famille  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[Paris/Sadji] Réunion de famille
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Paris] Les présentations sont de rigueur
» [Paris] Le 4e rien que pour nous ?!
» [Paris, Bâtiment Parmingo] Rien que la vérité
» [Paris] Je n'suis point malade ni foldingo !
» [Parmingo, Hambourg & Paris] Un retour à la routine. Ou presque.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Accord des Anciens :: L'histoire s'écrit :: Asie-
Sauter vers: