[Paris] Le 4e rien que pour nous ?!

Sujet: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 5 Jan 2014 - 14:32

Longue route de Bordeaux jusqu'à Paris, près de 5h. Mais ils étaient arrivés en pleine nuit, devant l'immeuble Parmingo. Les hommes de Linda n'étaient pas violents, ni même potaches. Juste des soldats disciplinés, qui obéissaient, cordialement. Soit ils étaient bien payés, soit ils croyaient en la cause qu'ils servaient. Mais Léandre ne pensait pas que Linda ait pu leur parler de ses "projets" à elle. NI même du fait qu'elle n'était pas humaine. A moins que... Un instant Léandre se demanda si les soldats n'étaient pas des Vi'aan eux aussi, mais vu qu'il ne ressentit rien de particulier excepté son désormais habituel mépris pour la race humaine, il en conclut qu'il avait en face de lui des hommes, simples humains, mais sur entraînés.

Mieux valait ne pas broncher, en effet.

Ilvèrine était avec lui. De nombreuses fois son regard s'était posé sur son opulente poitrine. Plusieurs fois il s'était fait des films, qui l'impliquait lui et elle dans une pièce close et des choses que la morale réprouvait.

Ils furent installés au 4e étage. C'était un véritable appartement, qui donnait sur Paris. Belle vue, mais Léandre cherchait déjà comment y échapper. Des fenêtres ? Certainement blindées. Des soldats ? Il y en avait partout. Des armes ? Inaccessibles.

Merde.

Il était piégé.

Avec une jolie rousse. Ça c'était cadeau. Merci Parmingo.

- Vous êtes très jolie, Ilvèrine, on vous l'a déjà dit ?

Il aurait pu dire un truc plus drôle, impliquant ses possibles poils de loup où son nez devenant crochu quand elle jouait à la sorcière, mais il s'était dit que la situation était peut être un peu trop dramatique pour jouer les humoristes. Cependant, il ne cessait de la dévorer des yeux...

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Cinq heures. Ce fut un trajet bien long après une soirée bien mouvementé. Se sentir vidée après une telle invention pour aider un voisin qui au final lui avait pompé son énergie était normale même pour une louve. Son corps se régénéré plus vite que la moyenne mais, son esprit lui semblait fatigué. Aussi, avait-elle somnoler voir complètement dormi durant le trajet entre deux réflexions sur ce qui allait advenir d'elle. Le peu d'affaire qu'elle avait prit et le restant que deviendrait-il ? Ilvèrine qui avait à la base si peu de bien, peut-être aurait-elle dû poser quelques questions financières sur le devenir de son logement. Enfin, est-ce vraiment le moment ? Après tout, elle savait elle sentait que quelque chose allait se produire et n'avait pas vraiment l'esprit à penser à toutes ses choses matérielles ayant le plus important dans un carton et un sac.

Son carton dans les mains, son sac accroché à son bras, elle avait accédé à l'ascenseur dans un silence. Lorsqu'enfin les portes s'ouvrit et qu'elle fut arrivé à destination. La nuit n'était pas finie, il restait encore quelques heures avant l'heure où d'ordinaire elle prenait le petit déjeuner. Les affaires des jeunes gens furent déposer à l'entrer et ils furent à présents seuls. Cela avait l'air beaucoup mieux que son nid même si ce n'était pas à elle et que ce n'était pas chez elle. Son carton dans ses bras, elle le posa sur la table ronde devant la porte d'entrer.

Ses yeux se posèrent sur Léandre. Un compliment voilà ce qu'il trouva à lui dire après tout ce temps et après ce qu'ils allaient surement traverser ensemble. Au fond, elle lui en voulait un peu. Sa liberté était perdu par sa faute. La rouquine fronça des sourcils en le regardant et puis d'un air lasse, elle se contenta de les baisser.

Ne répondant pas, elle préféra regarder comment était disposé l'appartement. Plusieurs portes, une au fond du couloir, deux à côtés, une cuisine style américain ouverte sur la salle du séjour.

Nous devrions nous reposer avant que le jour ne se lève définitivement pour la journée.

Cela sonnait presque comme un ordre, surtout qu'elle n'avait pas vraiment envie de dormir à présent qu'ils étaient là. La couleur de ses iris avaient changer de couleur, passant du bleu au noir. Sa louve n'était pas loin et elle espérait pouvoir garder la maitrise de soi-même, les évènements qui avaient eu lieu quelques heures plutôt n'avait pas été calme. De nouveau ses yeux sur lui, c'est vrai qu'il était craquant et qu'il lui plaisait. C'était vachement le moment de penser à ça.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 5 Jan 2014 - 21:41

On passe en mode "les enfants allez vous coucher, siouplait."

Léandre s'avança dans l'appartement, et son regard se posa sur un miroir. Il était toujours couvert de sang. On lui avait dit qu'on lui apporterait des nouvelles fringues... Il n'en avait toujours pas vu la couleur. Il enleva son t-shirt, montrant son torse, sans être concupiscent, hein, c'était un jeune homme de bonne famille, hein. Pas du genre à se trimballer à moitié nu devant les demoiselles. Pas de ça chez les Grandet...

Il se dit à cet instant précis que le nom "Grandet" était une vaste illusion. Un voile jeté au monde pour cacher la réalité. A des gens comme cette Parsten, certainement. Kilmo ne s'était pas réveillé. Mais Léandre savait pourquoi : il ne pensais pas à lui. Il pensait à Ilvèrine juste à côté de lui. Déjà, sur la route, il s'était senti très proche d'elle. Comme s'il existait entre eux, une connexion, ou comme si, insidieusement, il s'était glissé dans son cerveau pour lire ses pensées. Ce qu'il y avait vu ?

Mes aïeux...

Des choses fortement répréhensibles. En s'avançant vers le frigo, il lui jeta un coup d'oeil et dit :

Vous n'avez pas faim, vous ? Moi je suis affamé.

Il ne saignait plus du nez, il avait retrouvé l'appétit. Quel valeureux gaillard. Il regarda le frigo, trouva des oeufs. Il soupira, sortit un bol et une fourchette puis se mis à casser les oeufs dans le bol.

Une omelette, ça vous dit Ilvèrine ?

Ne négligeons pas le potentiel érotique d'un homme torse nu qui fait la cuisine.

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Cela avait sonné comme un ordre et il ne l'avait pas suivi. Avait-il seulement senti le changement qui s'opérait peu à peu en elle ? Sa louve si proche que ses yeux en étaient noirs. Il fit comme-ci elle n'avait rien dit et pénétra dans l'appartement avant de se diriger vers le frigo. Détournant le visage lorsqu'il parla de nourriture, son ventre avait suivi ses paroles et avait fait un léger bruit trahissant qu'elle avait effectivement faim ayant plutôt, prévu de manger après son bain. Ses yeux de nouveau sur lui, Ilvèrine s'avança et alla prendre place en face de lui, de l'autre côté du plan de travail qui se trouvait au milieu de la cuisine qui était rappelons-le de style américaine.

Oui. Ce fut le seul mot qui avait réussi a franchir ses lèvres. Son regard était braqué sur lui. A croire qu'il faisait tout pour la distraire. Se mettre torse nu quelques minutes avant, maintenant remuer avec la fourchette pour faire l'omelette faisant s'agiter ses muscles qui soyons honnête étaient très visibles.

Ilvèrine l'observait donc durant toute l'opération, lorsqu'elle entreprit de se rapprocher de lui, jusqu'à être à côté. Sa bouche était ouverte et son souffle chaud. Que ne l'avait-elle pas déjà vu entrer et sortir de leur immeuble. Et à présent, le voyant en détail après ce moment si intense et qui aurait pu lui coûter la vie enfin si la rousse avait été complètement humaine et si lui avait été plus puissant. Ses yeux noirs à la recherche des siens et son visage se rapprochant de lui, sa poitrine se soulevait au fur et à mesure, ce qui pouvait être très excitant a regardé si on était un homme, du moins le pensait-elle et le savait-elle pour avoir déjà vu des regards d'hommes sur son corps. C'était ainsi, petite, rousse, musclé, mais avec quelques atouts féminins non négligeable.

Elle se pencha vers lui, rapprochant ainsi son visage, voyant qu'elle avait le champ libre, il ne restait que quelques centimètres entre sa bouche et la sienne. Soudain, l'humaine en elle, fit taire les désirs de la louve, du moins ce qu'elle pensait être les désirs de son côté animal lorsqu'en réalité ne voulait-elle pas se l'avouer il s'agissait des siens également. Ses yeux vinrent à reprendre leur couleur bleu et c'est alors, que ses lèvres touchèrent ceux de Léandre durant quelques fractions de secondes avant qu'elle ne se recule et s'écarte.

Ne sachant pas comment réagir à sa propre réaction et à ce qu'elle venait de faire, elle fit ce qui lui semblait le mieux, c'est-à-dire levant la main afin de lui mettre une gifle.

C'est pour m'avoir fait du mal.

A traduire par : Pourquoi a-t-il fallu que vous enleviez votre chemise.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 5 Jan 2014 - 22:15

Un baiser, enfin, un frôlement de lèvres à lèvres, genre 45 millisecondes. Ce qui l’enflamma quand même.

Et bam.

Purement et simplement, une grosse gifle dans les dents. Léandre était sous le charme. Il ne put s'empêcher de rire, puis se remis à la préparation de l'omelette, non sans lui glisser, de temps à autres, un oeil coquin.

Vous savez, si Kilmo, qui est en moi, n'avait pas été retenu, vous seriez morte et je fantasmerais sur un cadavre.

Il laissa sa fourchette en suspens, le regard dubitatif, taraudé par une question existentielle...

Quoi que je suppose désormais qu'il y a des cadavres vivants. Et qu'il est donc possible de... 'Fin bref.

Il chercha une poêle des yeux, et la mit sur le feu, non sans ajouter.

Finalement, sans moi, vous seriez peut être morte.

Vil mensonge de la part d'un manipulateur né doublé d'un h'moks. Il n'avait rien contrôlé. Il n'était juste pas assez puissant. Mais si ça avait été le cas, la donzelle, louve, sorcière, serait morte à l'heure qu'il était. Mais il souhaitait qu'elle se sente légèrement coupable de l'avoir giflé. Quel salaud ce type ! Il versa la préparation dans la poêle chaude (merci Maïté) et sortit deux assiettes.

On est d'accord, nous mangeons ensemble ?

Deux couverts chacun, il posa le tout sur le comptoir juste à côté. Rien de formel, bien sûr.

Cela ne vous engage pas à coucher avec moi après, c'est promis.

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Pourquoi faisait-il tout le temps ça ? Comme-ci ce qu'elle faisait ou disait il s'en fichait, ne le prenait pas en compte ou bien tout simplement le mettait de côté. Son baiser si léger avait-il été n'avait-il rien éveiller en lui ? Un brin susceptible pour le coup lorsqu'il continua sur sa lancer en reprenant la parole. Fantasmer sur elle ? Cadavre ? Curieux mélange. Surtout en l'entendant ensuite, ce qui lui fit foncer de nouveau les sourcils en songeant à une partie de jambe en l'air avec un cadavre.

Sans lui serait-elle vraiment morte ? Devait-elle jouer la comédie et lui dire que ses pouvoirs étaient plus puissants qu'il n'y paraissait ? Sans rajouter bien sûr qu'elle ne les maîtrisait pas. Maîtrisait-elle quelque chose dans sa vie ? Sorcière et louve sans savoir gérer les deux comme il le fallait. C'était à pleurer.

Sa louve aimait bien du moins et elle refit partiellement surface. S'il voulait jouer, elle jouerait. Hochant la tête après l'avoir invité à manger, elle le regarda avant de rajouter sa petite provocation.

Vous n'avez pas eu l'air d'aimer mes lèvres.

Quoi ? Elle jouait aussi. Mince alors après avoir failli perdre la vie elle pouvait bien se lâcher d'autant que Ilvèrine ne savait pas se qui l'attendait.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 5 Jan 2014 - 22:44

Vous n'avez pas eu l'air d'aimer mes lèvres.

Il se retint de rire là encore, et servit l'omelette coupée en deux. Puis, il l'invita à s'asseoir en face de lui, en disant :

Si, si j'ai beaucoup apprécié vos lèvres. Mais j'ai préféré votre gifle. Elle m'a... mon Dieu.

Il s'installa et commença purement et simplement à dévorer son assiette. Deux semaines qu'il se nourrissait comme un moineau, il devait rattraper ça. Deux semaines aussi qu'il n'avait rien fait au lit. Il devrait rattraper ça aussi. La petite rousse serait un met de choix. Il tenta l'approche intelligente :

A votre avis, combien de temps allons rester enfermés ici. Je parie sur plusieurs jours. Cette femme, Linda, elle ne m'inspire qu'une confiance assez vague. Vous pensez qu'il y a plusieurs chambres ?

Ca lui faisait penser à ces émissions de télé réalité débile, où l'on foutait quatorze ou quinze jeunes plus ou moins beaux dans une seule et même pièces pour les regarder s'entre déchirer. Un peu comme des rats de laboratoire. L'idée qu'il finirait peut être sur une table d'opération demain le rappela à la réalité. Il voulait connaître l'amour une dernière fois avant de mourir. Mais comment proposer ça à une fille aussi charmante (je ne dirais pas délicate car ses bras sont presque aussi gros que ceux de Léandre) et musclée, sans risquer de passer par la fenêtre ?

Ben c'est pas difficile, on dit juste :

Vous n'avez définitivement pas envie de faire l'amour avec moi. C'est dommage.

Et il finit son assiette.

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Elle lui avait quoi ? Sa gifle lui avait fait quoi ? Foutre dieu qu'elle le détestait de ne pas avoir fini. Le regardant s'installer et servir l'omelette, elle laissa les choses se passer tout en profitant du repas qu'elle n'avait pour une fois pas préparé. Suivant le fil de la conversation Ilvèrine prit le temps de quelques minutes avant de répondre à sa question. Combien de temps ? Elle espérait rapidement, la louve qui dormait en elle se réveillerait bien, l'approche de la lune ne lui ferait pas de cadeau et ici, elle ne savait pas comment gérer la chose qui sommeillait en elle. Un léger mordillement de sa lèvre inférieure et elle répondit enfin.

Je pense que nous passerons plus que quelques jours ici.

Pas très bavarde ? Et bien non. Lorsqu'elle releva brusquement la tête vers lui à ses dernières paroles. Carrément.

L'amour avec vous. Nous nous connaissons si peu.

Et pourtant. Ilvèrine entreprit de finir son assiette avant de se lever. Restant quelques instants debout avant de dire d'une voix douce.

Je vais choisir ma chambre et prendre une douche. Nous en avons bien besoin.

Invitation, invitation. C'était limite presque gros comme une maison. Ses yeux avaient changé en noirs une fois encore et c'est tournant la tête suivie du reste de son corps que Ilvèrine partie en direction d'une des portes non sans avoir avant reprit son carton.

Quelques minutes plus tard.

Elle se trouvait dans une chambre aux teintes noirs et rouges. Etait-ce un signe ? En tout cas les couleurs lui plaisaient. La chambre était spacieuse, un grand lit trônait, des tables de chevets de chaque côté, une armoire et une commode ou se trouvait divers objets. Une autre porte dans la pièce. La salle de bain privé de la chambre. C'était classe. Ilvèrine entreprit d'y pénétrer, une douche et un bain. Doublement la classe. Tout dans l'appartement respirait le luxe, jusqu'à la chambre qu'elle avait choisie.

Elle défit ses vêtements, ses chaussures, jogging, t-shirt, soutien gorge, le tout tombant au sol. Approchant sa main du robinet de la douche pour en faire tomber l'eau, même dans la douche il y avait de la place. C'est alors qu'elle pénétra dans celle-ci, savourant l'eau qui tombait le long de sa peau douce, se tournant face au mur, ses cheveux déjà mouillés.

Allant jusqu'à lâché un léger...

Hum.

Une douche si réconfortante.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 5 Jan 2014 - 23:23

Bon, c'était clairement une invitation à la suivre sous la douche. Léandre en aurait perdu tout ses moyens s'il n'avait pas eu envie de fumer une clope. Maintenant, là, tout de suite. Juste avant d'aller la rejoindre.

Hélas, ses clopes étaient restées à Bordeaux.

Comment calmer un jeune homme en manque... de nicotine ?

Il mis les assiettes dans l'évier (ben oui sa mère lui a bien appris), et s'en alla dans la salle de bain, uniquement vêtu de son pantalon.

Et là, il la découvrit, derrière les méandre brumeux, dans la vapeur et le bruit délicat de l'eau. Il eut immédiatement une érection, en devinant ses courbes. Silencieuse et belle. Il hésita un instant à entrer tout habillé dans la cabine de douche. Puis se ravisa. Il dit tout haut :

Vous n'auriez pas des cigarettes par hasard ?

Ben oui, on va pas non plus passer pour un rustre. Cependant, il ne lui laissa même pas le temps de répondre, il enlevait déjà son pantalon. Son boxer glissa tout seul, et l'instant d'après il était nu.

Subtilement, il se glissa dans la cabine de douche.

Je me doutais bien que vous n'étiez pas le genre de femme à fumer.

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L'eau réchauffait déjà sa peau brûlante, c'était une particularité de son métissage. Ses muscles de décontracter lentement, ses seins et ses fesses plutôt bien rebondit sous la cascade d'eau était délicieusement mis en valeur. Ilvèrine n'attendit pas longtemps avant d'être rejointe par Léandre. Il osa à poser une question totalement hors contexte, ne répondant pas, elle se contenta de passer ses mains sur son corps comme pour le laver lorsqu'il n'y avait rien d'autre que de l'eau. Il pénétra enfin dans la douche, elle lui tournait toujours le dos. Restant ainsi, laissant sa louve prendre assez le dessus pour lui faire oser ce qu'elle s'apprêtait à faire.

La rousse se tourna ensuite vers lui. Elle le trouva nu, comme il était normal dans une douche, qu'il était beau il n'y avait pas à dire. Sa beauté égalait la sienne. N'hésitant plus maintenant qu'ils étaient là et en position, Ilvèrine posa une première main sur lui, caressant doucement son torse. Plus petite, elle se rapprocha de lui afin de se hisser sur ses pieds et d'approcher ses lèvres des siennes pour lui offrir un baiser, un vrai baiser.

Après quelques jeux de langues qui lui donnèrent encore plus envie et qui laissèrent tous les doutes qu'elle pouvait encore avoir au panier, Ilvèrine laissant une de ses mains s'aventurer vers le membre. Elle y referma sa main dessus, l'empoignant fermement sans lui faire mal, le regardant droit dans les yeux, les yeux de la rouquine qui étaient bleus à cet instant.

Si nous devons passer du temps ici, autant prendre un peu de plaisir. Si vous en êtes capable.

Le petit pique, c'était clairement pour voir sa réaction. Et puis soyons honnêtes, en tant qu'homme, c'était plus à lui de lui faire plaisir. Déjà la rouquine lui offrait son corps, sa compagnie et le tout en a peine vingt-quatre heures. Ouille se l'avouer, elle passerait presque pour une salope. Heureusement qu'il y avait des circonstances atténuantes et qu'elle n'était pas vraiment humaine. Oui, être un peu une louve, cela accentuait forcément quelques comportements chez elle.

Sa main se tenait toujours sur le membre de Léandre, Ilvèrine était si proche de lui, que le bout de ses seins pouvaient presque toucher sa peau à lui. Allant jusqu'à ses lèvres une nouvelle fois, elle en mordilla légèrement l'inférieure.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Lun 6 Jan 2014 - 12:21

[Moins de 18 ans ? Détourne le regard, c'est pas assez porno pour toi.]

Il y eut le baiser, puis la main baladeuse, et puis un baiser, croquant cette fois qui lui arracha un gémissement mêlant douleur et plaisir. Elle avait posé sa main sur son sexe, et elle le serrait. Rapidement, celui çi devint dur comme du marbre, et il s'aventura à se rapprocher d'elle, pour le coller à sa peau, et surtout, pour sentir la pointe de ses seins affermis par le désir contre son torse. Il pencha la tête vers son cou, léchant sa peau délicate, salée, malgré l'eau. Puis, il descendit sa main sur l'entrejambe de sa compagne de douche, et lentement, il y glissa un doigt.

Il savait faire l'amour aux femmes, même s'il avait beaucoup plus d'expérience avec les hommes. Mais bizarrement, depuis l'arrivée de Kilmo, les hommes ne lui importaient que peu. Et Mathias avait lentement disparu de son esprit. Sans parler des pulsions "animales" de la jeune femme, qu'il ressentait de loin, comme des ondes magnétiques d'un micro onde en route.

Avec son doigt, il avait entamé un mouvement de moulinet, dans l'intimité d'Ilvèrine, et, avec le regard de triomphe qu'on les gens trop sûrs d'eux, il la contemplait attendant les effets.

Pourquoi seulement "un peu" de plaisir ?

Il s'agenouilla dans la douche, s'appuyant en partie sur elle, et faisant pression sur son corps, pour ne pas glisser, et d'un coup de langue, il tenta de la faire frémir :

Vous êtes magique, délicieuse. J'ai tant de chose à vous donner...

Et il se remit à la tâche, la cuisse de la jeune fille sur son épaule, et sa bouche entre ses jambes.

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Les baisers se donnaient, les caresses s'offraient et les yeux se dévoraient. Ilvèrine s'ouvrait totalement à lui, se laissant guider elle qui avec quelques décennies n'avaient que peu d'expérience. La louve ne sortait que rarement pour ce genre de choses, se réservant souvent pour la lune et la rouquine faisant en sorte de ne pas se retrouver dans ce genre de situation. Chaque nuit, la belle se retrouvait seule, après une journée a devoir maitriser ses humeurs, ne pouvant plus se permettre de commettre de folie, ne sachant pas toujours comment se contrôler. Elle voyait néanmoins se dessiner le chemin que prenait la fin de cette nuit.

Le durcissement du membre de Léandre ne lui donna que plus d'envie d'aller plus loin. Elle n'eut pas le temps de prendre plus en avant une initiative qu'il le faisait déjà et cela sans lui déplaire. La pénétrant d'un doigt, elle se contenta d'aller l'embrasser avec sa bouche tout en prenant son temps entre deux souffles de plaisir.

Elle lui laissait la liberté de parler lorsqu'elle préférait nettement se concentrer sur ce qu'ils étaient en train de faire maintenant. Se contentant lorsqu'il se permit de relever ce qu'elle avait dit, le "peu" de plaisir, de lui enfoncer ses ongles dans sa peau. C'était sous les mains expérimentés et désireuses de son compagnon, que la "jeune" femme changea de position, frémissant sous ces coups de langue et gémissant de plaisir.

Après quelques minutes, elle lui agrippa les cheveux et lui tira la tête en arrière avant de le repousser pour reprendre un peu de sa liberté d'action. Se tenant debout devant lui, lui offrant une vue d'ensemble de son corps, cette douche si bien pratique d'être aussi spacieuse. L'eau chaude les avaient enveloppés d'un voile de vapeur.

Elle lui tendit sa main non pas pour recevoir un baiser seulement pour l'inviter à se relever. Ilvèrine aussi savait et voulait lui faire plaisir avant qu'ils ne s'abandonnent ensemble et ne fassent plus qu'un. A son tour, elle posa genoux à terre, se retrouvant face au membre, après un dernier regard vers lui, elle ouvrit lentement la bouche pour le faire pénétrer, espérant que la louve ne le prendrait pas pour autre chose sinon c'était mal barré pour Léandre.

Entamant donc de lent va-et-vient pour commencer, tout en positionnent ses mains sur ses cuisses en l'agrippant, le griffant une fois de plus au passage. Jouant avec sa langue, lui faisant parcourir le long du membre dur, le remettant en bouche, accélérant et allant ensuite lentement.

Stoppant l'instant d'après durant quelques secondes, le temps de ressortir le membre et de lui jeter un coup d'oeil afin de lui faire comprendre qu'il pouvait reprendre le contrôle de la situation à tout moment, à comprendre bien sûr, ne pas éjaculer dans sa bouche si possible et puis pas si vite.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Lun 6 Jan 2014 - 22:31

Il gémit, enfin, c'était plus un cri. Un cri de colère, de plaisir. Il voulait jouir en elle, maintenant. Il voulait la prendre, lui écarter les cuisses et la pénétrer avec force, ici même dans la douche. Comme un sauvage, comme la bête qu'elle était...

Il s'appliqua à enfoncer son membre au plus profond de sa bouche, il se moquait bien de lui faire mal. Il voulait lui faire mal. Il était de plus en plus excité à l'idée de la prendre violemment. N'y tenant plus, il la releva brutalement et la plaqua contre la paroi de la douche. De son molet, il lui écarta les cuisses et, avec main droite il la saisit par les cheveux, c'était plus simple, car ils étaient mouillés.

Laisses toi faire, tu va voir, tu va aimer.

C'était faux, si elle n'avait pas l'habitude elle allait souffrir le martyr, mais il s'en moquait. Il voulait jouir. Et ce n'était pas l'objectif le plus simple qu'il visait. Mais en même temps c'était celui qu'il utilisait le plus, habituellement.

Avec des hommes.

Humidifiant ses doigts, et se moquant de toute résistance, il tenta de se frayer un passage vers ce moyen non naturel. De tout son poids, il s'appuyait sur elle, tentant de l'empêcher de bouger. Elle allait avoir mal, il le savait.

Mais il s'en contre foutait.

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Elle sentait fort bien son désir et son excitation, cela fit ressortir un peu plus la louve, si bien que ses yeux étaient maintenant clairement en noirs. Les va-et-vient en bouche ne durèrent plus longtemps que déjà il la relevait et la plaquait face au mur, Ilvèrine lui offrait son dos et tout le reste. C'était brutale dans les gestes de Léandre, le sentant et essayant de garder la maîtrise d'elle-même. Il ne fallait pas qu'elle se laisse emporter dans son propre désir et dans ses propres violences sexuelles, sinon un des deux finiraient dans un sale état, pire encore que ce que lui réservait apparemment son compagnon. Oublierait-il que Ilvèrine était à moitié sorcière, mais surtout à moitié une bête ? Après tout, sa régénération lui offrait quelques avantages et lorsqu'il força un passage qui n'était pas fait pour faire entrer quelque chose, elle sentie à peine une légère douleur. Cela lui faisait bien un petit truc sans plus. Ni mal, ni plaisir.

La rouquine sentait le flot en elle, couler entre ses cuisses, dans sa partie intime. Le désir montait de plus en plus et il ne la comblait pas avec son jeu du doigt, si bien, que la belle voulut en rajouter une couche. S'il voulait être ainsi, autant le provoquer pour essayer de voir ce qu'il pouvait donner.

Le visage plaqué contre les carreaux de la douche, elle réussi à articuler clairement quelques mots.

Est-ce tout ?

Un petit gémissement venait à accompagner la provocation. Ses seins contre le mur glissant de la douche n'attendaient au final que des mains pour les caresser, sa peau aussi voulait quelques chaleurs humaines.

Pour éviter d'être complètement écraser au mur, une main la maintenait à distance et une autre, venait de rejoindre la partie du corps de Léandre qui lui était accessible, à savoir le haut de sa cuisse où l'attrapant, elle y planta encore ses ongles pour lui faire mal et cela était vraiment l'effet voulu.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Mer 8 Jan 2014 - 17:36

La douleur des ongles fut moins brûlante que son anodin "Est ce tout ?". Il émit un grognement net, du type qui ne se laisserait pas faire mais qui avait été piqué au vif. Il s'activa de plus belle, et, très vite il sentit le plaisir venir, monter du bas de son sexe. Il se retira avant de jouir, et lui lécha la joue.

Belle bête, pensa t il. Il était essoufflé.

Elle n'avait visiblement ressenti aucune douleur. C'était une bonne chose. Visiblement elle était habituée à ce type de passage là. Léandre était du genre sadique, à ne laisser aucune porte de sortie à son/sa partenaire. Mais dans le cas présent, sa partenaire encaissait plutôt bien. Peut être parce qu'elle n'avait rien d'humaine.

Il se dit que la doctrine des h'moks interdirait toute sorte de copulation avec des non-humains. Mais il comprit rapidement que n'étant pas humaine, il ne devait se poser qu'une seule limite : ne pas tomber amoureux.

Ca ne risquait pas d'arriver avec une sorcière/louve ou autre hérésie du genre. Les h'moks se servait de ce type d'êtres pour assouvir leurs plaisirs "humains", ceux dont ils devaient se détacher. Ilvèrine n'était qu'un amusement de plus.

Un amusement délicieux qui plus est.

Il lui claqua les fesses et dit :

Allez ma petite, sortons de là, et allons finir ça dans une chambre !

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Sa provocation à eu l'effet voulu. Néanmoins, ce n'était toujours pas ce qu'elle espérait. Ilvèrine n'avait pas eu de relation avec un homme depuis des années et celui-ci faisait attendre son plaisir. Après qu'il eu fini son petit jeu, lui arrachant tout de même quelques gémissements au passage, il proposa de poursuivre ailleurs. Se détachant du mur, elle lui fit face d'un coup, il lui avait claqué les fesses, elle lui claque la joue avant de le caresser sur celle qui avait pu avoir mal et de lui offrir un baiser.

Allons-y mon loup.

Provocation ? Oui encore. Elle était louve et il était son loup durant le restant de la nuit que cela lui plaise ou non. Soyons honnête en plus, un Loup c'était beau, c'était puissant, c'était fort, elle n'avait pas dit "Allons-y mon goret" ou "mon cochon" non. Ilvèrine sorti de la douche en première, prenant le temps d'essuyer ses pieds sur le tapis, pour éviter de tomber ou plutôt pour lui laisser le plaisir de l'admirer une fois encore. La rouquine avait les muscles dessiner, des seins généreux et des fesses bien rebondit. Sur toute sa peau l'eau coulait et gagnait le sol. Après un dernier regard vers Léandre, elle franchit la porte pour rejoindre la chambre, la sienne. Patientant jusqu'à ce qu'il pénètre dans la pièce à son tour, elle s'approcha de lui, face à face. Une de ses mains allaient caresser son visage et de nouveau ses lèvres s'approchèrent des siennes sans toutefois les toucher.

Son autre main lui caressait le torse et elle planta ses yeux dans les siens dans l'attente des prochains mouvements de son compagnon.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Mer 8 Jan 2014 - 18:11

Une gifle et on y retourne. Décidément ils aimaient se faire mal. Elle l'entraîna dans sa chambre et tandis qu'il marchait, nu, il pouvait admirer les formes de la jeune femme. Son désir ne cessait de reprendre le dessus, et s'il avait pu, il l'aurait prise là, sur la table de la salle à manger, devant Paris tout illuminé. Mais a vrai dire, un lit, c'est plus confortable.

Elle l'avait appelé mon loup, il avait grimacé. Il n'était pas comme elle. Peut être ne s'en rendait elle pas compte, peut être était elle du genre "nous sommes pareils, aimons nous". Mieux valait ne pas en parler pour l'instant, il n'avait pas encore fini son affaire. Son sexe bringuebalant, il s'approcha d'elle, prit soin de ne pas l'embrasser quand elle approcha ses lèvres sans le toucher et plongea son visage dans ses cheveux roux de sorcière. Et tandis qu'elle caressait son torse, il la prit et la retourna pour la mettre à genoux sur le lit.

On y retourne, dit il.

Et il la chevaucha comme s'il était sur une sublime pouliche docile et agréable.

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Le lit était nettement plus confortable pour la position qu'ils prirent. Elle gémissait et se tortillait parfois sous ses coups de reins. Elle prenait du plaisir, cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas laissé aller, ayant peur qu'avec un partenaire qui ne connaissait pas sa nature elle perde le contrôle et finisse par faire un meurtre où pire, car assurément il y avait pire que la mort.

Au bout de quelques minutes, après s'être laissé faire docilement et avoir fait taire sa moitié loup, elle s'écarte, se mettant face à lui alors, elle l'invita à s'allonger afin de faire du cheval à son tour. Montant et plaça ses cuisses de chaque côté de son corps, la rouquine fit plonger son membre dans son intimité et la danse pu se poursuivre.

Entamant des va-et-vient et puis s'arrêtant quelques secondes afin de la contempler et qu'il en redemanda, elle poursuivit enfin. Ses cheveux en arrières, assise complètement sur lui. Ses mains de nouveau sur son torse, elle y enfonça ses ongles, Ilvèrine ne voulait pas qu'il oubli sa présence si tenter qu'il en était capable vu ce qu'ils étaient en train de faire.

Ses hanches accéléraient sur lui, bougeant au même rythme que les va-et-vient et la Ilvèrine plongea ses yeux dans les siens. Les yeux de la femme était redevenus bleus.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Jeu 16 Jan 2014 - 2:16

Tu sais ce qui m'excite chez toi ?

Il continuait en utilisant la même cadence, poussant son bassin le plus loin possible. Comme s'il voulait toucher le fond (oui je suis d'une classe incroyable, je sais.) Maintenant qu'elle était face à lui, ses deux seins bringuebalant comme deux pastèques malmenées par un maraîcher libidineux, il se disait qu'il aurait préféré qu'elle ait un torse un peu plus poilu. Mais bien sûr, elle était louve garou... Cela pouvait s'arranger, bien sûr, si elle était capable de se transformer sur demande, ce dont il doutait.

Cela devait être plus du genre incontrôlable, comme quand elle vivait un événement difficile, ou particulièrement choquant. Il eut un rire, un peu sournois. Ce type est vraiment la pire chose que la terre ait pu créer, ou pas. Parce que visiblement des choses encore plus horrible allaient débarquer dans les jours qui allaient suivre. Mais ça, le savait il ?

Délicatement, il plaça sa main sur le front d'Ilvérine et il dit :

Ce qui m'excite, c'est que tu es une vraie bête. Voyons ce que ça peut donner, si je fais ça...

Et il plongea dans son esprit, comme un type, sautant du plongeoir le plus haut, tomberait dans l'eau. Avec fracas.

Ce qu'il y vit ?

Du sang, des poils, et de la mort. Bref, tout ce qu'il pouvait aimer !

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Pourtant, elle n'avait pas de poils qui recouvraient son corps, non seulement quelques poils à des endroits comme pour chaque personne, chaque humain au sang pur. Sa peau était délicate et douce, on ne croirait pas que ce cachait sous ce masque une bête. Les mots de Léandre résonnait dans son esprit comme une blessure qui était toujours béante dans son coeur.

Dans son âme elle se savait être le mélange de différents genres et pas les mieux. Le massacre de ses parents adoptives en était la preuve. Elle les aimait. Elle les avait aimés. Elle les avait tués. Rentrant un soir, trop tard après le couvre-feu, ses parents se tenaient dans le salon l'attendant. Décoiffée, étant de toute évidence dans un état de joyeuseté, son père lui avait mit une claque et l'avait accusé de son accoutrement, de faire honte à la famille. Il n'en fallut pas plus pour que la louve s'éveille en elle et fasse son premier massacre.

Ilvèrine était vouée en secret à être cette chose. Les mains de son partenaire savaient apaiser les mots durs qui sortaient de sa bouche. Sans rendait-il seulement compte ? Elle avait vu son rire quelques instants avant.

Ses gémissements prièrent fin lorsqu'il pénétra là où elle ne voulait pas. Lorsque pourtant il la prenait et la malmenait en faisant l'amour où plutôt en baisant (Oui je suis classe aussi je sais :p), elle ne voulait pas qu'il fasse ça.

Aussi pour qu'il s'arrache de son esprit, s'il aimait la bête, elle ferait ressortir la bête. La rouquine leva sa main gauche et lui asséna une gifle qu'elle voulait forte pour lui dire clairement de dégager de sa tête. N'espérant qu'une chose, que tout ne soit pas gâcher et qu'il ne débande pas (j'en rajoute oui :p) ou bien qu'il n'éclate pas de rire parce que la gifle n'a fait que le chatouiller. Et si Léandre lui faisait pire ? Après tout, la Louve ignorait tout de ce dont il était capable, elle pouvait guérir seulement certaines blessures pouvaient la tuer également. Et si la bête dans cette chambre ce n'était pas elle ? Les hanches de Ilvèrine ne bougeaient plus et ses cuisses serraient de chaque côté de son partenaire. Ses yeux sur lui, attendant.

Sujet: Re: [Paris] Le 4e rien que pour nous ?! Dim 19 Jan 2014 - 21:04

Cette baffe là était violente. Le genre de truc qui vous fait bouger les dents. Léandre ne répprima pas un cri de douleur. Mais après tout, il l'avait cherché. C'est lui qui l'avait voulu, c'est lui qui avait souhaité voir "la bête ressurgir en elle."

Il sentit l'excitation chuter tandis que la douleur montait à sa joue. Une douleur vive, brûlante. Mais ce n'était rien comparé à l'humiliation d'avoir été "blessé" par une hybride. Kilmo revenait dans sa tête. Pas gentiment, comme un petit farfadet. Non, comme un monstre féroce, brisant les portes, furieux d'avoir été "puni" par Linda et son matériel à infra son. Furieux d'avoir été séparé de son petit protégé.

Léandre hésita à lui en coller une plus forte, ou à tout simplement la vider de son énergie vitale. Mais son plan principal était de s'enfuir de cet appartement maudit. S'il la tuait, Linda Parsten trouverait bien le moyen de le mettre dans une cage plus petite, et beaucoup plus sécurisée. Autant éviter s'il comptait revoir un jour la lumière du soleil. Il contempla Ilvèrine avec un air de dégoût profond et dit :

Finalement, t'es vraiment une chienne, fidèle à ta race.

Il se dégagea d'elle et sortit son sexe en semi érection avant de quitter le lit. Il chercha ses vêtement des yeux et se rappela qu'il les avait laissé dans la salle de bain. Il quitta la chambre, en espérant qu'elle ne le suive pas, ou ne l'attaque, et entra dans la salle de bain. Il se glissa dans la douce, tandis que Kilmo reprenait sa place et lui faisait le reproche d'avoir copulé avec une hybride. Déjà avec une humaine c'était mal vu, mais avec un hybride ? N'avait il donc pas d'honneur ? Pour h'moks, c'était comme coucher avec un animal.

Mais il se vengerait un jour, de cette claque humiliante, et la jeune Ilvèrine comprendrait très vite qu'il faut obéïr aux h'moks, dans l'espoir de survivre. Et non jouer avec eux.

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Il n'avait de toute évidence pas aimer la gifle, elle aimait ce qu'elle voyait sous ses yeux. Il la rejetait peut-être mais il venait de comprendre qu'elle ne se laisserait pas faire. Tant pis pour l'orgasme final. Lorsqu'il fit sortir de sa bouche cette phrase si facile même pour un homme, elle releva la tête et ses yeux devinrent complètement noir.

N'eut-elle pas le temps de rajouter.

Je ne suis pas une chienne. Je suis une louve.

Cela se criait sur son visage, dommage qu'il fut déjà parti. Se levant, elle se contenta d'aller refermer la porte de sa chambre en constatant qu'il y avait un verrou. Sans doute qu'Ilvèrine trouva cela bizarre puis le refermant comme pour avoir l'esprit tranquille, elle comprit vite que la magie était également avec elle à ce moment-là. Sa magie était prête à servir, jamais la rouquine n'avait reprit si vite ses forces. Trouvant refuge dans sa salle de bain, elle prit la douche qu'elle avait voulue et désirer en arrivant, seule.

[La suite prochainement.]

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