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 [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.

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Lucy Rockwell-Barnes

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MessageSujet: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptySam 18 Jan 2014 - 22:57

Le taxi arriva directement devant le siège de Parmingo. En sortant de la voiture, Lucy poussa un soupir de soulagement. Elle était chez elle, de nouveau. Parmingo, cet immeuble moderne et d'une froideur toute professionnelle était son chez soi. Là où elle avait grandit, là où elle avait acquise énormément de maturité.

Tout ça grâce à Linda Parsten.

Sa patronne. Quand Linda et Lucy s'étaient rencontrées, Lucy n'était que stagiaire dans le secteur pharmaceutique de Linda. C'était bête à dire, mais Lucy avait eu un coup de foudre en voyant cette femme élégante, d'un blond glacial s'avancer parmi tout ces cerveaux, ces scientifiques dotés de QI exagérément élevés, ces hommes d'affaires qui faisaient tout pour vous faire comprendre qu'ils tenaient le monde entre leurs mains. Linda avait fendu la foule, comme dans un rêve, comme une reine et Lucy s'était dit que c'était ça qu'elle voulait faire quand elle sera adulte. Votre futur mêtier mademoiselle ? Linda Parsten.

Bien sûr, elle était jeune et naïve. Mais cela n'avait pas empêché sa patronne de l'engager comme assistante personnelle. Dame à tout faire serait plus judicieux. Mais en réalité, le poste était tout à fait enviable. Lucy était dans les petits papiers d'une des femmes les plus puissantes du monde. Elle avait à son service deux assistants. Les assistants de l'assistante, dirons nous. Et surtout, elle le sentait, elle le savait, Linda avait confiance en elle. Et elle, elle adorait Linda. Lui aurait elle offert sa vie ?

Il y a des rencontres, des gens que vous côtoyez qui sont tellement impressionnants que parfois, oui, vous pourriez offrir votre vie pour eux. Linda était de ceux là. Lucy savait qu'elle pouvait lui vouer une confiance aveugle. Et que s'il y avait un problème, Linda était là.

Et des problèmes, justement, il y en avait.

Lucy était dans la maison de vacance de ses parents, dans le Yorkshire, quand, au détour d'un journal télé, elle avait apprise les événements chez Parmingo. Une prise d'otage ! Une prise d'otage sur son lieu de travail ! Bon bien sûr, elle n'y était pas. Elle avait tout raté. Mais c'était la faute de Linda. Cette dernière lui avait imposé un repos de 15 jours. Cela faisait moins d'une semaine et Lucy n'en pouvait déjà plus. En quittant son appartement à Paris pour rejoindre ses parents elle s'était forcée à ne prendre aucun dossier, à laisser ses téléphones portables, en gros, à quitter les chaines qu'étaient ses obligations professionnelles pour souffler et profiter un peu de ses parents qu'elle n'avait pas vu depuis un an et demi. Et Lucy pouvait en témoigner, il n'y avait rien de plus jouissif que de boire une tasse de thé dans la véranda du cottage, avec sa mère à ses côtés, son père lisant un livre et la campagne anglaise s'étendant à perte de vue devant vous. Rien, vraiment ? Si, l'excitation de son travail lui manquait. L'agitation chez Parmingo lui manquait. Elle n'était chez elle que là bas.

Et voilà qu'un type tirait dans la foule, qu'une de ses collègue se faisait assassiner et que des gardes se retrouvaient de manière inexpliquée sous une voiture. Et tout ça en son absence.

Retour direct Heathrow - Roissy Charles de Gaulle.

Lucy arriva dans le hall. Une pancarte avec la photo de sa collègue et des gardes trônait tel un autel devant la réception. Des gens avaient déjà déposés des gerbes de fleur. Quelques bougies brûlaient. On avait nettoyé les façades. Mais le trottoir était encore plein de sang qui n'arrivait pas à partir. Lucy récupéra son courrier face aux secrétaires, choquées, puis elle grimpa directement à son bureau. Situé au même étage que celui de Linda.

Il régnait dans les couloirs une atmosphère électrique. Mais Lucy mis ça sur le dos de la prise d'otage. Elle alluma son ordinateur, et partit à la recherche de sa patronne.

Lucy Rockwell était de retour !


Dernière édition par Lucy Rockwell-Barnes le Dim 19 Jan 2014 - 11:02, édité 1 fois
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Linda Parsten

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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 2:20

Lorsque Linda sortit de l'ascenseur, sans attendre Yoreck soit dit-en passant, elle se dirigea d'un pas plutôt pressé vers le bureau de son assistante, oubliant pour le coup la présence de sang séché sur sa tenue qu'elle n'avait pas eu le temps de changer depuis son départ pour la Tanzanie.

Il fallait dire que les derniers événements ne lui avait pas laissé beaucoup de temps pour elle.

A mesure qu'elle approchait du bureau de la jeune Lucy Rockwell, elle se remémora leur première rencontre : sept ans plus tôt.

Un jour où Linda allait à la rencontre de l'un des chercheurs en vieillissement du secteur pharmaceutique de son entreprise -situé au niveau -3 dans le bâtiment- qui s'apprêtait à révéler l'avancée de ses travaux aux divers chercheurs de la même branche qui avaient généreusement été invité par Parsten.

Elle avait écouté le discours et les théories de Rodric Goehtam pendant plus de trois heures avant de s'avancer au travers de la foule d'esprits tous plus brillants les uns que les autres afin de monter sur l'estrade depuis laquelle était faite la présentation.

"Docteur Rodric Goetham !", avait-elle lancé à l'assemblée tout en applaudissant la fin du discours de Goetham. Son regard avait alors parcouru les quelques 300 chercheurs invités pour l'occasion avant de se poser sur une jeune femme blonde qui ne semblait pas faire parti du même troupeau. Instinctivement, Linda s'était dit qu'elle irait lui parler une fois qu'elle aurait fini.

Elle avait ensuite assuré son rôle d'organisatrice durant le temps qu'il avait fallu. Une fois qu'elle eut fini, Linda s'était dirigée vers la jeune femme :


Lucy, je suis heureuse de te voir revenue. Tu ne peux pas imaginer les événements de cette semaine.

Elle était entrée dans le bureau de son assistante et ne se souvenait toujours pas du sang sur ses vêtements, qui aurait certainement un effet surprenant sur Lucy.

Je suis désolée que tu aies écourté tes vacances, mais tu as eu raison de revenir. Comment vont tes parents ?

Visiblement, elle avait aussi oublié le Gnoll qui ne devait pas être bien loin derrière elle.
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Lucy Rockwell-Barnes

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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 11:27

Alors, une tête blonde et froide arriva. Ce fut comme le retour à Parmingo de tout à l'heure, un soulagement. Une sorte de soupir d'aise, de contentement intérieur. Lucy était réellement chez elle. Elle fit un sourire à sa patronne. Si cette dernière l'avait acceptée au point de la tutoyer, Lucy devait d'ailleurs être la seule à disposer de ce type de privilège, elle continuait à la vouvoyer. Par respect, parce qu'elle appréciait Linda comme sa patronne, et son amie.

Disons que j'arrive comme un cheveux sur la soupe, Linda. Je ne serais pas allée en vacances si vous ne m'y aviez pas forcée. Mais ça m'a fait plaisir de revoir mes parents, ils vont bien et vous saluent par ailleurs. Je suis venue ici dès que j'ai pu... Mais enfin, que s'est il passé ?

Elle désigna les journaux, posés sur un coin de bureau. "Prise d'otage en plein centre de Paris." - "Tuée de sang froid !" - "Une voiture tombe d'un parking aérien et tue 6 personnes." - "Drame chez Parmingo. La piste criminelle envisagée." Lucy savait que Linda allait lui expliquer. Et le bordel que tout cela avait provoqué serait remis en ordre. Linda était une spécialiste pour ça et Lucy pouvait lui faire confiance. Elle avisa sa chemise, tâchée de sang. Aussitôt elle s'imagina le pire.

Vous avez été blessée pendant la prise d'otage ? Vous avez vu un médecin ?


Réflexe d'assistante, elle prit une bouteille d'eau et humidifia un mouchoir, avant d'entreprendre de nettoyer la chemise. Il faudrait l'envoyer chez le teinturier. Et puis appeler le médecin de Parmingo, pour qu'il l'examine.


Je vais vous faire chercher une nouvelle tenue, vous avez rendez-vous avec vos avocats pour la signature du contrat Yumika. Mais avec tout ce qui se passe... Je vais demander à ce que l'on double vos gardes du corps.

Lucy était du genre à parler toute seule, à se faire son propre planning à haute voix. Mais elle était inquiète. Quelqu'un avait il essayé de tuer Linda ? C'était une femme d'affaire de renommée mondiale, qui pesait plusieurs milliards d'euros. Une femme influente, tant dans les milieux politiques que sur les marchés financiers. Sa parole, quelques mots, pouvait faire chuter de quatre points le Nasdaq à New York, ou au contraire faire grimper le Futsee à Londres de quelques points aussi. Elle pouvait faire et défaire des fortunes. Des états comme la Belgique, les Pays Bas ou le Mexique la regardaient avec une certaine crainte. D'autre, comme le France, les USA ou la Chine avec ce respect hypocrite du à quelqu'un qui peut faire mal. Tuer Linda Parsten aurait arrangé beaucoup de monde, et provoqué aussi une gigantesque crise économique en Europe et aux USA. Près de 140 000 personnes travaillait chez Parmingo. Tant de femmes, d'hommes... Dans des secteurs aussi divers que la banque et la finance, ou bien l'industrie agroalimentaire ou les jouets en plastiques. Parmingo rivalisait avec les puissants groupes financiers américains, asiatiques et européens. Et c'était bien la seule femme dans ce secteur. Une raison de plus pour Lucy d'admirer Linda.

Dans un bureau à côté, Michel et Sophie, les deux directeurs du services financier Europe, regardaient une vidéo de Linda.


Ce message s'adresse à chaque employé de Parmingo. Certains d'entre vous savent déjà de quoi je vais parler et redoutaient certainement ce jour... Pour les autres, le message qui va suivre va changer vos vies.

Lucy regarda Linda droit dans les yeux, avec une lueur d’inquiétude dans le regard.

J'ai visiblement raté quelque chose d'important.
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Yoreck

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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 13:42

Mais attendez-moi bon sang !! Attendez-moi !!

Linda avait grimpé dans l'ascenseur sans attendre Yoreck. Sans l'entendre non plus d'ailleurs apparemment puisque les portes de l'ascenseur se fermèrent sans Yoreck à l'intérieur. Yoreck ne put s'empêcher de proférer des jurons à l'encontre de Linda de ne pas avoir retenu la porte pour lui. Bon pas de panique il y avait forcément une solution. Il regarda où l'ascenseur s'arrêta. Le cadran digital de l'ascenseur indiqua le numéro 10. Yoreck se décida donc de grimper les cinq étages qui le séparaient de Linda en passant par l'escalier. Il renversa d'ailleurs une patrouille de gardes de Parmingo au passage qui se mirent à grogner et à copieusement l'insulter après avoir dévalé les escaliers. Arrivé au dixième étage, il ne vit pas Linda.  

Oh hé Linda vous êtes là ?!

Pas de réponse bien sûr. Comment la retrouver ? Une idée lui vint : il n'avait qu'a utiliser son flair tout simplement puisqu'il connaissait son odeur. Il mit sa truffe en marche tourna plusieurs fois dans des couloirs et arriva devant une porte gardée, la piste s'arrêtait là. Il demanda donc poliment au gardes de faction :

Pardonnez-moi monsieur, mais j'étais avec Madame Parsten il y a à peine cinq minutes et elle est partie tellement vite que je n'ai pas pu la rattraper ; Puis-je me permettre d'entrer pour la voir.

Négatif ! J'ai des ordres, Madame Parsten ne doit pas être dérangée sous aucun prétexte.

Visiblement tellement pressée qu'elle avait du oublier d'informer ses gorilles de l'arrivée de Yoreck

Non mais vous n'avez pas compris, j'étais avec elle tout à l'heure et je suis attendu ! Demandez-lui !!

Sous aucun prétexte !!!

Bon je n'ai pas de temps à perdre avec des bêtises, alors excusez -moi de ce que je m'apprête à faire mais vous m'avez forcé la main là

Il prit alors la tête des gardes dans chacune de ses mains et les écrasa l'une contre l'autre les assommant sur le coup. Et voilà, Linda n'allait encore pas être contente, mais Yoreck se devait d'être honnête. Sur ce il entra dans le bureau un peu énervé il fallait le préciser.

Pardonnez mon retard Linda, mais vous ne m'avez attendu, et vous aviez visiblement oublié dans la précipitation de prévenir ces deux rigolos, alors j'ai du recourir à un peu de brutalité veuillez m"en excuser.

Il vit par ailleurs que Linda était en pleine discussion avec une femelle humaine aux cheveux blonds. Il espérait que celle-ci n'allait pas crier et courir dans tous les sens comme un poulet décapité lorsqu'elle allait poser les yeux sur lui. Il avait déjà eu la scène en Tanzanie et n'avait vraiment pas envie que ça se reproduise.

Bon je vous mets ça où en attendant ?

Le fait de trainer les deux gardes sur le parquet ciré du bureau, commençait à le fatiguer, aussi il les installa confortablement dans les sièges en cuir destinés aux invités. Il en profita pour observer l'humaine à coté de Linda. Quand il s'approcha d'elle, une odeur atroce lui piqua la truffe. La femelle avait mis du parfum qui irritait fortement les narines de Yoreck et son flair assez sensible. Yoreck se demandait souvent pourquoi les femelles humaines mettaient du parfum. Pour se protéger des mâles peut être ? En tout cas cette odeur ne plaisait pas du tout à Yoreck. Il s'adressa aux deux femmes :

Oh mais quelle odeur désagréable !! Je sais que vous n'avez entièrement confiance en moi mais de là à utiliser du parfum pour m'empêcher d'approcher cette femme ! Bouh quelle insupportable odeur !!

Il s'empressa d'aller ouvrir la fenêtre du bureau, son foulard sur son museau et d'y respirer à pleins poumons.

Rahhaahh ... une bonne bouffée de gasoil venant de ces camions de livraison, ça va mieux !

Puis reprenant ses esprits, il déclara finalement  à la blonde :

Pardonnez mes mauvaises manières mais cette odeur me tournait la tête, je suis Yoreck de la tribu Mort-Bois, enchanté de faire votre connaissance femelle humaine.
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Lucy Rockwell-Barnes

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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 14:25

Linda n'eut pas le temps de répondre que... quelque chose entra. Enfin quelqu'un, enfin quelque chose. Un être humain qui ressemblait à... une hyène ! Là, Lucy atteint une sorte de sommet de l'incompréhension. Et, la jeune fille qui s'était habituée depuis près de 10 ans à parler dans un français pur et sans accent, ne put s'empêcher de lâcher en soupirant d'incrédulité...

For god sake... What's that ?

Elle regarda l'homme, du moins priait elle pour qu'il le soit, de haut en bas. Lucy avait grandit dans la société bien pensante protestante de la bonne bourgeoisie londonienne. Elle croyait en Dieu, même si de nombreuses années de médecine et de chimie avait quelque peu relativisé les propos de l'Evangile. Aussi, croiser un être vivant, se déplaçant sur deux pattes, comme un bipède, mais ayant tout l'air d'une hyène la fit frémir et d'incrédulité, et de curiosité. Et de peur. Car "la chose" en question venait de rapatrier deux gardes dans le bureau de Lucy avant de les mettre sur les sièges en face d'elle. Puis de passer à côté d'elle, en conspuant son odeur, pour ouvrir la fenêtre. Sa première réaction fut :

Ne nous faites pas de mal.

Et sa deuxième réaction fut de se saisir d'un élégant coupe papier que lui avait offert un cadre de chez Parmingo Espagne, avant de l'inviter à dîner. L'assistant, pas la Hyène. Elle avait d'ailleurs décliné cette invitation. Lucy n'était pas assez disponible pour songer avoir une vie amoureuse. Quand à avoir une vie sexuelle, n'en parlons pas. Elle redressa la pointe du coupe papier devant elle et alla lentement se planter devant Linda. On se demandait tout à l'heure si elle était capable de donner sa vie pour sa patronne. Vous avez la réponse : oui. Elle redressa la tête, en signe de défis. Lucy avait fait du judo. Elle en avait fait trois heures dans toute sa vie. Elle n'y connaissait rien, et si "la chose" venait à se jeter sur elle, elle mourrait genre dans les dix secondes. Mais Lucy était aussi la protégée de Linda Parsten, et si elle avait compris une chose auprès de sa patronne c'était qu'il ne fallait jamais se montrer faible. Cela marchait invariablement, lors de la signature d'un contrat de vingt cinq millions d'euros ou quand elle se retrouvait face à quelque chose qui n'était résolument pas humain.

Néanmoins la bête ne semblait pas hostile. Alors, certes elle venait de réduire à l'état de légume deux gardes - vous savez les armoires normandes de chez Mémé - mais il ne semblait pas prodigieusement agressif.

Il parlait de tribu... Lucy se demanda si ce n'était pas une blague. Qui aujourd'hui parlait encore de tribu ? A moins qu'il ne vienne d'une contrée africaine reculée ? Il n'était pas du Poitou Charente en tout cas ! Ils n'ont pas de Hyène-Humaine en Poitou Charente. Elle tenta de se rappeler de ses cours de primaire. Les hyènes sont africaines ou moyen-orientales ? Puis le Roi Lion lui revint en tête. Africaines.


Linda, il serait peut être temps de m'expliquer pourquoi il y a une hyène dans mon bureau.

Oh ! Elle en avait des choses à apprendre, la petite Lucy Rockwell !
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 15:52

Voilà qui débutait mal : Lucy s'inquiétait de la présence de sang sur son chemisier. La jeune blonde devait bien être l'une des rares personnes qui arrivait à faire sourire Linda en tout temps. Non pas qu'il s'agissait d'une "alchimie particulière" ou quoi que ce soit d'autre d'aussi stupide, non non !

Il s'agissait plutôt du tempérament de la jeune femme à ne pas se laisser démonter par quoi que ce soit. Qu'il s'agisse du plus gros contrat de l'entreprise -jusqu'au suivant- ou ici de ne pas prendre la fuite en apprenant ce qu'il s'était passé en son absence.

Linda suivi du regard la direction indiqué par Lucy pour tomber sur les journaux qu'elle n'avait pas lu et dont elle avait même ignoré le contenu lors de son arrivée plus tôt dans la journée.

"Prise d'otage en plein centre de Paris." - "Tuée de sang froid !" - "Une voiture tombe d'un parking aérien et tue 6 personnes." - "Drame chez Parmingo. La piste criminelle envisagée."

Voilà des titres qui ne l'arrangeaient pas. Il faudrait qu'elle trouve quelques "excuses" pour ne pas voir la côte de son entreprise baisser. Car si il venait à se savoir que l'entreprise de sécurité ne pouvait pas protéger ses propres employés, combien de temps faudrait-il pour que la rumeur enfle jusqu'à finir en "Ils ne peuvent pas se protéger eux-mêmes, comment pourraient-ils assurer la sécurité de nos locaux !"

Le rendez-vous pour le contrat Yumika, ça lui était sorti de la tête. Heureusement que Lucy était là, ce serait à croire que sans elle, Linda en oublierait de venir travailler. Cette dernière ne répondit d'ailleurs pas dans l'immédiat, réfléchissant plutôt à comment annoncer à son assistante qu'elle n'avait pas tant besoin de gardes du corps au vue de sa nature première de Vi'aan.

Et alors que l'inévitable approchait à grand pas lorsque Lucy entendit le début d'une rediffusion du message vidéo que Linda avait enregistré durant la fouille de Yoreck, le Gnoll entra dans le bureau.

D'une manière assez... Spectaculaire, il fallait l'avouer. Mais cela fit comprendre à la P-DG qu'était Linda Parsten qu'il faudrait doubler, voir tripler, le temps d'entraînement et de formation de combat au corps à corps des futurs employés de Parmingo.

Le comportement de Yoreck aurait presque put faire rire la Vi'aan si il n'y avait pas eu les gardes blessés ni son assistante personnelle dans la pièce mais le comportement du Gnoll aurait-il était le même si ces deux éléments étaient retirés de la situation. A fortiori non.

La réaction de Lucy ne fut pas sans conséquences non plus. Il eut fallu croire que cette dernière était prête à donner sa vie pour sa patronne, une donnée que cette dernière n'avait jusqu'alors jamais envisagé, attachant une importance toute particulière aux quelques décennies de vie que la jeune anglaise et la Vi'aan partageraient dans le travail.

D'un geste calme, Linda baissa le bras "armé" de son assistante, le tout avec un sourire chaleureux afin de la calmer d'un simple regard, du moins l'intention y était !


Le Gnoll ne nous fera aucun mal, tu as ma parole Lucy.

Puis, en se plaçant entre Lucy et Yoreck, tout en gardant le regard rivé sur la première, elle ajouta :

Il y a, en effet, bien des choses que tu ignores et que je vais devoir t'apprendre. Cette personne est l'une d'entres elles... Moi aussi.

Linda prit alors les poignets de Lucy entre ses mains, un moyen de lui assurer qu'elle serait toujours là, même une fois qu'elle aurait révélé sa véritable nature, ou bien d'empêcher son assistante de faire quelque chose d'inconsidérée, allez savoir !

Les Humains et les "animaux" ne sont pas les seuls êtres à peupler cette planète. Des dizaines de centaines d'autres peuples ont existé par le passé et ont été forcé de se cacher à la suite d'une Guerre ravageuse.

Elle fit une pause, le temps que Lucy, et Yoreck par la même occasion, intègrent ses paroles.

Tu te souviens de la prophétie des Mayas qui annonçait soit-disant la fin du monde ? Les personnes qui ont fait cette interprétation avait tout faux, et en connaissant un minimum les Mayas ils s'en seraient rendus compte. Les Mayas, l'un des peuples dont je parle, avaient le pouvoir de prédire l'avenir. Et leur prophétie annonçait la fin du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui : les peuples qui ont du se cacher à la fin de la Guerre refont aujourd'hui surface.

Une nouvelle pause se fit, comme pour conclure sur un drame.

Et nombreuse seront celles qui voudront la Terre pour elles-seules. L'homme responsable du carnage qui a eu lieu ici fait parti de ceux dont je parle. C'était un Haemos Moks, littéralement dans ma langue natale, cela signifie "Création des Humains". Ils ont un esprit bien plus développé que celui d'un Humain normal et s'en servent pour tuer. C'est leur but premier : tuer tout ce qui n'est pas de leur race.

Enfin, elle sera légèrement les mains autour des poignets de son assistante pour terminer.

Tu dois me faire confiance comme tu l'as toujours fait Lucy, c'est plus important que jamais.
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Yoreck

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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 16:26

Yoreck voyait l'expression d'incrédulité totale sur le visage de l'humaine. Bon finalement elle ne courait pas dans tous les sens. Cependant après avoir supplié Yoreck de l'épargner elle et sa patronne, elle saisit sur son bureau un ... un quoi ? Mais quelle était donc cette arme ridicule brandie par une humaine apeurée. Ce truc ne coupait même pas et Yoreck doutait que l'humaine lui fasse très mal avec ce "couteau".

En général, quand je me présente je m'attends à ce que l'autre personne me donne son nom, et non me menacer avec une ... arme. Vous auriez du prendre l'agrafeuse sur votre bureau, je pense que vous auriez eu plus de chance de me faire mal avec ça qu'avec ce "jouet pour bébé gnoll".

Heureusement Linda intervint en sa faveur en baissant le bras armé de son amie. Ainsi donc elle s'appelait Lucy, il faudrait s'en souvenir pour plus tard. Puis Linda lui avoua beaucoup de choses. Elle lui révéla que l'espèce humaine n'était pas la seule espèce intelligente sur ce monde, dévoila qu'elle n'était pas vraiment humaine, lui parla de la prophétie du Retour prédit par une race que Linda appelait "les Mayas" et enfin révéla à quelle espèce appartenait le mystérieux fugitif de la vidéo. Un Haemos Moks ? Yoreck n'en avait jamais entendu parler, mais aux dires de Linda c'était belliqueux, psychopathe et xénophobe par-dessus le marché. Effectivement n'importe quelle race aurait fort à faire avec des zozos pareils. Enfin Linda demanda à son assistante de lui faire entièrement confiance. Allait-elle accepter malgré tous les phénomènes et révélations étranges auxquelles elle venait d'assister ou allait-elle hurler en courant dans tous les sens et finir internée à l'asile. Pour essayer de rassurer l'humaine, il déclara :  

Comme Linda vous l'a dit, je suis un Gnoll et j'appartiens à la respectable tribu des Mort-Bois et non je suis pas une hyène. Ceux que vous appelez les hyènes, nous les appelons les sans-tribus. C'était autrefois des gnolls, mais quelque chose ou quelqu'un les a fait retourner à l"état sauvage et nous ignorons comment leur rendre leur forme d'autrefois.

Il ajouta ensuite avec un sourire

Je sais que mon apparence peut susciter un certain ... comment dire ... inconfort vis-à-vis de votre espèce mais même si je suis un Gnoll et un soldat parfois féroce, eh bien je sais jouer aux cartes et je sais jouer du saxophone également. Je vous montrerais peut être un jour si vous voulez.  

Il ne savait si cette approche du style : "je ne vous ressemble pas physiquement mais je ne suis pas un monstre assoiffé de sang au vu de mes loisirs" marcherait mais il ne voulait en aucun cas partir sur de mauvaises bases avec cette Lucy. La coopération entre les différentes espèces était la clé de voûte de la réussite, il le savait. Puis enfin il s'adressa à Linda pour lui demander :

Mais dites-moi Linda qu'est-ce que c'est exactement qu'un Haemos Moks ? Cela m'intrigue au plus haut point en particulier si ils représentent un danger aussi grand.
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 18:22

Bien reprenons depuis le début.

Quelques heures plus tôt Lucy aurait pu se couler douce dans une superbe demeure du Yorkshire, à siroter un Earl Grey avec sa mère et son père, au calme. En sécurité. Mais parce qu'elle aimait son boulot et parce qu'elle savait que sa patronne avait des ennuis, elle était revenue en urgence. Pour découvrir quoi ? Que tout ce que la science et la religion, ces même science et religion qui lui avaient forgé des opinions sûres, des certitudes et au final lui avait offert une certaine stabilité émotionnelle et psychologique, cette science et cette religion avait eu tort. Pour Lucy c'était comme si on lui annonçait que 1+1=3. Rien de moins.

Il y eut une foule de questions. Mais réellement une foule. Comment est-ce possible ? Que s'est il passé ? Mais vous, Linda, vous êtes quoi exactement ? Pourquoi me l'avoir caché ? Si je sors dehors je risque de me faire attaquer par des vampires ? Sérieux Linda pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Qui est au courant ? Toute la boite je présume. Dites donc Linda, ça vous a pris quand l'idée de cacher des tueurs psychopathe au siège de Parmingo ? Est-ce que les licornes existent, au final ? Linda, j'ai peur. J'ai toujours su que David Bowie n'était pas de cette planète. D'ailleurs, c'est un extra terrestre ? Et la Reine d'Angleterre ? C'est un loup garou, hein ? Linda, pourquoi ne pas m'en avoir parlé...?

Linda, je suis terrifiée.

Mais elle ne dit rien de tout cela. Elle garda son calme, et acquiesça comme si on lui disait que le groupe avait perdu un marché en Inde. De toute manière, on réussirait sur un autre coup. Et puis, il lui restait exactement 9 jours de vacances, elle pouvait partir maintenant là, et laisser sa patronne avec le... gnoll et faire comme si ces dernières heures n'avaient été qu'un cauchemar. Rien de vrai, rien de faux. Une illusion. Mais là encore, elle n'en fit rien.


Je vous fait confiance, Linda.

Un sourire calme se dessina sur ses lèvres, et elle posa le coupe papier pour s'attaquer à un dossier qu'elle prit sous le bras, avant de se tourner vers le Gnoll et de dire en affichant un sourire poli :

Hé bien Monsieur Yoreck de la tribu Mort-Bois, je suis Lucy Rockwell-Barnes, l'assistante de Madame Parsten. J'apprécierais à l'avenir que vous ne tabassiez pas les gardes du corps qui protègent mon bureau et Madame Parsten, et qui sont des employés de Parmingo. Ne vous avisez pas non plus à dégrader les locaux de notre siège, ou vous entendrez parler de nos avocats. Ce ne sont pas des soldats, mais croyez moi, ils sont d'une férocité redoutable.

Elle parlait sèchement, professionnellement. Même si au fond d'elle elle était bouleversée, paniquée, terrifiée, il était hors de question de montrer autre chose que du professionnalisme devant un invité de Linda. Parmingo avait une image à tenir.


Je suppose que même les Gnoll peuvent se retrouver en procès. N'hésitez pas, non plus, à présenter des excuses à nos gardes, consciencieux, sinon vous risqueriez les représailles du chef de la sécurité, Monsieur Marks. Un homme charmant au demeurant, que vous avez peut être déjà rencontré. En attendant, je ne doute pas que vous soyez quelqu'un de civilisé. Votre façon de parler le démontre et, malgré vos manières brutales, j'ai bien conscience d'avoir en face de moi un Gnoll poli et sympathique, j'ai hâte de pouvoir vous affronter au bridge.

Vous connaissez le flegme britannique ? Rencontrez la jeune Lucy Rockwell, et vous découvrirez de quoi il s'agit. L'exemple même de l'anglaise polie, retenue, réservée, mais sincère. Elle se tourna vers sa patronne, en remettant une mèche de ses cheveux derrière ses lunettes.

Cependant, une question me brûle les lèvres, Linda. Comme Monsieur Yoreck, je me demande : cet Haemos Moks dont vous parlez, qui est-ce ? Et à quoi ça ressemble un Haemos Moks ?

Elle n'ajouta pas la question qui lui brûlait véritablement les lèvres. "Comment fait on pour tuer un Haemos Moks, Linda ?"
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 20:17

C'était désormais assuré : Yoreck parlait beaucoup, trop même au goût de Linda. Ce n'était pas le moment de raconter l'histoire de son peuple ! Ou peut-être que si, après tout...

La P-DG lâcha son employée après que celle-ci lui ait assuré sa confiance, ce qui était plutôt une bonne chose, il fallait le dire. Néanmoins, il suivit avec attention l'échange qui suivi entre l'humaine et le gnoll. La réflexion concernant les avocats de Parmingo lui tira un sourire, en effet, ces derniers pouvaient être bien pire qu'un banc de piranhas attiré par l'odeur du sang.

Linda hocha même la tête à la supposition de Lucy concernant le fait d'un gnoll en procès. Il se déroulerait simplement en huit-clos.


Eric est en Allemagne pour quelques jours encore, Lucy. Je pense qu'il ne sera pas ravi de voir ce qu'il est advenu de la sécurité de cet endroit lorsqu'il rentrera.

Un léger sourire se dessina sur son visage à cette remarque, en effet, son chef de la sécurité ne supportait pas de voir ses objectifs mis à mal et il avait raison, rien ne valait la perfection dans le domaine de la sécurité.

Puis s'adressant à Yoreck :


Je souhaiterai cependant que vos manies de frapper tout ce qui ne vous revient pas disparaisse. Ceci dès maintenant, sans quoi je vous renverrai en Tanzanie par le premier vol.

Voilà qui n'était ni une question ni un ordre mais bel et bien un ultimatum pour le Gnoll. Il s'agissait pourtant de respecter la promesse qu'il avait fait à bord de l'avion.

Pour répondre à votre question commune : les Haemos Moks sont des êtres humains entièrement créés par le peuple humain des temps anciens. Ils ont été créé durant la Guerre de l'Accord afin d'être les soldats parfaits. Des génies dans l'art du combat et de la mise à mort. Sauf que, comme bien souvent, la création est devenue bien plus puissante que le créateur et elle s'est révoltée.

A mesure qu'elle parlait, les images de destruction et de morts lui revenaient. Elle continua pourtant, à la limite d'une certaine jubilation en sentant l'odeur liée à ses images revenir à son esprit.

Un peu avant la fin de la Guerre, alors que les H'moks se développaient à l'insue officielle des humains, ces derniers ont décrété leur extermination de peur qu'ils ne soient les prochains sur la liste des peuples à exterminer une fois la besogne H'moks effectuée. Des dizaines de milliers furent tués en seulement quelques jours. A la fin, il n'en resta que 5. Ils ont survécu en plaçant leurs esprits dans le corps d'humains. L'homme que vous avez vu sur la vidéo était l'un de ses 5 H'moks. Et... Je ne sais absolument pas comment nous en débarrasser définitivement car si ils ont réussi une fois à survivre par l'esprit, ils peuvent recommencer.

La fin tomba comme une enclume sur un piano, annonçant que même celle qui semblait en savoir beaucoup ne savait, au final, que peu de choses.
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 20:53

Faces aux menaces de poursuite en justice prononcées par Lucy ainsi que son assurance envers Yoreck. Ce dernier ne put s'empêcher d'avoir un rire poli envers l'humaine.  

Vous ne manquez pas de courage pour une humaine. Et je dois vous dire que je regrette pour les gardes de Madame Parsten mais il semblerait qu'il n'aient pas été prévenu de mon arrivée et ne m'ont absolument pas cru lorsque je leur ai dit de demander à votre patronne.

Bien entendu Linda en rajouta une couche lui demandant, non plutôt exigeant d'arrêter de démolir ses gardes si il ne voulait pas repartir par le premier vol.

Dans ce cas, dites à vos gardes d'arrêter d'être impolis et suspicieux envers moi. Et n'oubliez pas de les prévenir, ça m'évitera de me retrouver coincé dehors. Je ne sais pas si c'est parce que votre chef de la sécurité n'est pas là qu'ils sont comme ça mais, comme le dit si bien cette charmante expression humaine : quand les chats ne sont pas là, les souris dansent. D'ailleurs il faudra le prévenir lui aussi, je n'ai pas vraiment envie qu'il me maitrise avec une clé de bras et me pointe un pistolet sur la tempe lorsqu'il me verra.

Néanmoins Yoreck remarqua que Lucy avait des manières polies et courtoises envers lui. Ça changeait un peu de ne pas être traité de monstre par tous les humains qu'il voyait. Elle lui parla de bridge, c'était apparemment un jeu de cartes mais il n'y avait jamais joué.

Je n'ai jamais joué au bridge. Plutôt au poker ou au rami ainsi qu'a d'autres jeux de cartes gnolls que vous ignorez sans doute. Peut être m'apprendrez vous ce nouveau jeu si vous avez du temps.

Puis vint le temps des révélations sur les h'moks. Linda leur raconta tout ce qu'elle savait à leur sujet. Il trouvait tout de même incroyable le fait que les humains aient pu créer de telles crééatures pendant la guerre. Yoreck se demandait si Lardeur et ses guerriers en avaient rencontrés mais aucun texte n'en mentionnait l'existence.

Je comprends qu'ils en veulent aux humains puisque ceux-ci ont tenté de les tuer. Mais alors les cinq survivants dont vous parler seraient restés en sommeil dans des corps humains jusqu’à la date de la prophétie ? Ça parait assez incroyable. Et de plus, est ce qu'il possèdent des pouvoirs spécifiques ? Car cette voiture qui lévite au-dessus des gardes dans la vidéo, c'est bien eux qui font ça non ?  

Yoreck voulait en savoir le plus possible sur ces mystérieux h'moks qu'il aurait peut être à combattre dans un futur proche. Une seule chose ternit un peu la discussion : Linda ne savait absolument pas comment les supprimer définitivement. Ce à quoi Yoreck répondit par :

C'est effectivement problématique de ne pas savoir comment les tuer. Mais encore faudrait-il déjà savoir où ils se cachent ne croyez-vous pas ?


Dernière édition par Yoreck le Lun 20 Jan 2014 - 0:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 21:41

A la proposition du Gnoll, Lucy eut un sourire. Le monde venait de basculer en quelques secondes, et une créature toute nouvelle, dont elle n'aurait jamais soupçonné l'existence, venait de lui demander de lui apprendre le bridge (un art délicat que les petites anglaises bien élevées maîtrisent comme une recette de cuisine secrète transmise de mère en fille). Tout était normal, vraiment. Elle avait légèrement le tournis.

Et puis elle reprit ce qu'avait dit Linda. Les hommes, dans un ancien temps, aurait créé une sorte de nouvelle race humaine améliorée. Elle se dit "Pourquoi pas ? On arrive bien à créer des maïs super géniaux capables de résister à tout les parasites." Cela supposait que les hommes d'avant maîtrisaient des technologies beaucoup plus avancées. Pour un QI de 185, c'était tout à fait imaginable. Illogique, mais imaginable. Lucy était heureuse, finalement, que le Gnoll ait ouvert la fenêtre. Un peu d'air frais ne ferait pas de mal. Elle s'approcha de l'interphone et dit :


Jeanne, apportez deux cafés et un thé à la bergamote à mon bureau, je vous prie.

Elle supposa que le Gnoll aimait le café, tout le monde aimait le café. Sauf Linda, qui buvait du thé à la bergamote. Elle enleva ses lunettes et regarda Linda droit dans les yeux. Lucy était très inquiète, non pas par les possibles monstres qui risquaient de débarquer ici, mais par le fait que l'entreprise pour laquelle elle se dévouait venait de prendre un sale coup médiatique.

La problématique actuelle, Linda, ce sont vos actionnaires. Je n'ai pas encore eu de nouvelles, mais je sens que ça ne va pas tarder et...

Son téléphone portable sonna. Elle avisa le numéro. New York. Elle soupira et décrocha. Cela n'allait pas être aisé.


Bonjour Harold. Non... Non... oui, je sais. Non je n'étais pas là, je viens juste d'arriver. Mais bien sûr que Linda est vivante, que pensez vous ! Elle eut ce rire cristallin, qu'on lui connaissait bien. Un rire hypocrite fait pour rassurer ses interlocuteurs. Mais non je ris pas de manière hypocrite pour vous rassurer. Ecoutez Harold, je suis actuellement avec Linda, elle est vivante, elle va bien, et elle est tout à fait confiante en l'avenir, alors vous pouvez dire aux... Non, je ne vous la passerais pas ! De... de quoi ? Non je ne suis pas au courant d'une vidéo sur des...êtres surnaturels. Elle déglutit, mal à l'aise, tandis que son regard se posait sur Yoreck. Ecoutez Harold, je dois vous laisser. Dites aux actionnaires que nous ferons un communiqué dans la journée. Oui, avant l'ouverture de la bourse de Tokyo. Passez une bonne journée Harold.

Mais à peine avait elle raccroché que son téléphone sonna à nouveau. Elle regarda Linda, impuissante. La situation était grave. Le Groupe Parmingo subissait des pertes graves suite à la prise d'otage. Une entreprise historiquement implantée dans la sécurité, incapable de protéger ses propres employés... C'était une pente glissante, très glissante.

Je viens d'avoir Harold Parker, qui gère les actionnaires américains. Ils sont paniqués. Et là, Londres m'appelle. Certainement pour me dire la même chose. Ecoutez, Linda, je veux bien comprendre qu'un hetos...haem... rooh, un psychopathe surhumain s'est échappé d'ici, ce qui, soit dit en passant signifie que vous l'y avez enfermé, et qu'il souhaite certainement se venger, ce qui veut dire que nous sommes tous potentiellement en danger de mort, mais vous dirigez une des plus grande entreprises du monde. Les gens attendent de vous que vous réagissiez, que vous communiquiez. En gros que vous les rassuriez... Je ne veux pas vous mettre la pression ou vous faire peur.

En fait, si, c'était clairement le but. D'ailleurs, c'était un peu son boulot, rappeler à Linda qu'elle dirigeait Parmingo. Jeanne, la secrétaire entra, sursauta en voyant Yoreck, et approcha doucement pour déposer les tasses sur le bureau. Et elle s'enfuit sans demander son reste. Lucy regarda Yoreck ?

Sucre, pas sucre ?


Elle n'attendit pas sa réponse, et y mit une grande quantité de sucre, avant d'y ajouter une cuiller. Puis, elle prit une petite dose de miel qu'elle versa dans le thé avant d'y ajouter un nuage de lait. Elle prit la tasse de café et la tendit à Yoreck, tandis que de son autre main, elle tendit le thé à la Bergamote à Linda.

Linda, il faut réagir immédiatement. Quitter ce chemisier sanguinolent et mettre votre tenue la plus sérieuse, pour une conférence de presse ou une interview qui rassurera les marchés. Et communiquer avec vos actionnaires. J'ai lu un article dans le Figaro ce matin, vous savez ce qu'ils disent "Parmingo, ou le culte du secret est une loi." Cela nous fait de la mauvaise pub. Il n'y a que vous qui puissiez redresser la barre.

Elle sourit, de son sourire le plus charmant.

On s'occupera de la fin du monde plus tard.
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 22:42

Comment devait-elle réagir à l'insouciance du Gnoll ? Peut-être devait-elle simplement lui faire faire une carte d'accès à quelques zones ? Oui, c'était une bonne idée. Ou alors elle le renverrait chez lui afin de garder le secret un peu plus longtemps encore...

Mes gardes font leur travail, Yoreck. Je vous demanderai d'en tenir compte si vous souhaitez rester ici. Notez également que, afin de montrer votre désir d'excuses -qui sera, je n'en doute pas tout à fait authentique-, vous montrerez à ces mêmes gardes vos tactiques de combat. Que ce soit au corps à corps ou à distance.

Dans un sourire enjoué, elle ajouta une dernière petite chose à l'attention de son "invité".

N'oubliez pas qu'il y a encore trois heures, personne ne soupçonnait votre existence, tachez donc de vous montrer compréhensif mais à l'égard des plus dubitatifs. Et alors je vous offrirai un badge d'accès.

Elle s'était décidée, elle ne le renverrait pas chez lui !

Elle cessa de parler, le temps que Lucy fasse sa commande de boisson chaude, un véritable délice que cette petite boisson chaude que les humains avaient baptisé "Thé", il n'en existait pas durant la Guerre, un manque qui aurait peut-être pu empêcher tout cela, si les différents protagonistes avaient pu discuter autour d'une tasse de thé à la bergamote.

Mais quelle idée ! Bien sur que non ça n'aurait rien changé ! Une fois la commande finie, Linda reprit la parole afin de répondre à la demande de précision de Yoreck.


C'est exact, ils sont resté en sommeil au fil des générations. Du moins, c'est la théorie la plus plausible pour moi. Et ils possèdent chacun deux "pouvoirs psychiques". On ne peut pas parler de pouvoir à proprement parler, ce ne sont ni des sorciers ni des vampires.

Et alors qu'elle allait continuer sur le sujet de leur localisation, Lucy intervint à nouveau.

Les actionnaires... Oui, bien sur je les oublis tou...

Alors que le téléphone sonnait et que son assistante décrochait, Linda fit signe à Yoreck de ne plus émettre aucun son, pas même le son de sa respiration. Au moins, ça c'était l'interprétation voulue d'un simple doigt devant une bouche fermée.

Attentivement, elle écouta les réponses de Lucy à celui qu'elle avait reconnu comme étant Harold Parker. Un sourire sur le visage à la manière dont Lucy gérait la conversation et une réflexion rapide sur la possibilité de la prendre en tant qu'associée officielle. Chose qu'elle était déjà officieusement, mais bon, passons et revenons en plutôt à la conversation actuelle.


Oui, tu as raison, l'idée d'une conférence de presse ne pourra que nous faire remonter de quelques points.

Et le thé arriva. Cette boisson qui donnait des petits picotements à la Vi'aan, allez savoir pourquoi !

Une tentative d'assassinat. Qu'en penses-tu ? Je pèse quelques milliards, Parmingo encore plus. Me tuer reviendrait à faire, pendant quelques mois, chuter la plupart des bourses mondiales.

Linda but alors une gorgée de son thé. Partant pour quelques secondes dans état second qui pourrait s'apparenter à une transe provoquée par une jouissance pure.

Fais convoquer les médias. Dans deux heures, je les veux tous dans la salle de conférence. Mais... Effectivement, je vais devoir me changer avant ça. Et me doucher aussi.

Heureusement qu'elle dormait souvent dans son bureau, elle y avait une garde de robe de secours et tout le nécessaire pour dormir quelques heures et même une salle de bains !

La fin du monde n'est pas prête d'arrivée, Lucy. C'est un renouveau auquel nous allons participer.
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 23:08

Apprendre aux gardes de Parmingo les techniques de combat des raffleurs, voilà qui démontrait encore une fois le génie de Linda. De plus la possibilité d'obtenir une carte d'accès des locaux l'intéressait fortement.

Je trouve que c'est une excellente idée, ça permettra non seulement de préparer votre garde mais aussi à ce que je ne sois pas trop rouillé quand viendra l'heure de se battre. Comptez sur moi chef !

Il effectua ensuite un salut militaire des plus respectueux puis vit l'arrivée d'une humaine qui apportait des boissons chaudes à tout le monde. Lucy tendit une tasse de café à Yoreck qui déclara :  

En général le café que nous buvons est souvent du café en poudre qui provient de rations militaires humaines,il est absolument infect et me donne des aigreurs à l'estomac.

Puis il goûta le café de Parmingo fraichement moulu et dit :

Pas mal du tout ! Mais je préfère de loin la limonade ou la bière gnolle. Mais merci pour ce bon café.

Tandis que Linda luidonna de nouvelles précisions sur les h'moks, le téléphone se mit à sonner. Là, Linda fit signe à Yoreck de se taire. C'est vrai, il en oubliait que Linda était aussi une femme d'affaires renommée et que l'appel de la bourse, des marchés et des actionnaires n'était jamais loin. De plus avec la prise d'otages la situation de l'entreprise était assez délicate. Les actionnaires avaient besoin d'être rassurés. Yoreck aurait aimé aider ses nouveaux amis, mais il devait se rendre à l'évidence : les marchés boursiers était une chose totalement inconnue pour lui. Cependant après que le téléphone fut raccroché, il donna quand même son avis :

Ce h'mok est en train de vous poser un problème de réputation significatif. L'argent risque d'être le nerf de la guerre et les bons soldats son cœur. Lucy a raison, vous devriez rassurer vos troupes sur l'avenir.

Et visiblement c'est ce qu'elle comptait faire. Linda allait donner une conférence de presse afin de réaffirme la position de son entreprise. Comme quoi la bourse n'était pas loin d'une véritable campagne militaire parfois. Yoreck posa sa tasse sur le bureau de Lucy et s'étira lentement.

Tant qu'il nous restera un souffle de vie, l'horloge de la fin du Monde aura toujours plusieurs minutes de retard
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyDim 19 Jan 2014 - 23:23

Une tentative d'assassinat. Qu'en penses-tu ? Je pèse quelques milliards, Parmingo encore plus. Me tuer reviendrait à faire, pendant quelques mois, chuter la plupart des bourses mondiales.

Lucy acquiesça en prenant un bloc note en notant toutes les idées de Linda. Elle n'aimait pas mentir. Mais il fallait, en cet instant, pour sauver Parmingo, donner une explication au monde. Leur trouver quelque chose à se mettre sous la dent, un truc qui calmerait les gens. Les actionnaires, ce sont des êtres frileux, qui placent leur argent au grès du vent. Si le vent tournait, il pouvait à leur guise retirer leur placement. Et Parmingo perdrait quelques milliards. Rien de bien affolant, en soi, puisque Linda pouvait aisément racheter les actions manquante et devenir actionnaire à 100%. Mais en réalité, si Parmingo perdait ses actionnaires minoritaires, c'était la bourse New York qui perdait confiance, cette fameuse confiance qui faisait vivre les marchés. Et si New York chancelait, Tokyo, Londres, Paris et Francfort chancèleraient aussi. Inutile de revivre une crise comme 2008 à nouveau.

Le principal était de montrer au monde des affaires et de la finance que Linda Parsten était vivante et confiante. Vu que Yoreck semblait ne pas comprendre, Lucy essaya d'expliquer :


Une tentative d'assassinat sur la PDG du plus grand groupe mondial de sécurité... Si cela avait eu lieu, si Linda avait été assassinée, Parmingo aurait été sans dirigeant, puisque Linda assure seule la direction du groupe. Je vous laisse imaginer, Yoreck, la panique sur les marchés. "Qui dirige, qui gère notre argent, j'ai peur !" 1929, mais en pire.  

Expliquer le fonctionnement économique du monde humain à quelqu'un qui ne connaissait que les cafés en ration militaire ne serait pas chose aisée. D'autant que l'affaire était complexe et sensible. Un monde hyper connecté où le bruissement d'aile d'un papillon à Tokyo pouvait provoquer la chute du gouvernement américain. Et donc la fin du monde tel qu'on le connaissait. Mais Linda avait parlé de renouveau... Peut être était ça. Pas une fin en soi, mais un nouveau départ. Lucy n'avait aucune affection particulière pour les marchés et les bourses mondiales, qu'elle accusait souvent de provoquer la pauvreté et les guerres pour les intérêts d'une minorité. Mais elle travaillait dans un grand groupe. Elle devait participer au jeu avec eux. Et puis Parmingo disposait d'une fondation qui était très active d'un point de vue caritatif.

Les banques auraient retirées leurs confiance à Parmingo et Parmingo aurait alors dû former un comité directoire provisoire qui aurait retiré ses fonds et investissements placés dans d'autres sociétés. Un effet domino dévastateur. Parmingo est la colonne vertébrale financière de nombreux autres groupes qui sont indépendants et qui sont eux même des colonnes vertébrales de moindre échelle. Et dans n'importe quel système vivant, même les systèmes économiques, il faut une colonne vertébrale puissante.


Elle regarda Lina avec un sourire. C'était elle la colonne vertébrale de ce système. Si elle venait à mourir tout s'effondrerait, entraînant d'autres chutes. Les employés de tout ces groupes se seraient retrouvés au chômage et le crédit privé se serait effondré, les gens se rabattant immédiatement sur leurs épargnes, les banques seraient tombées aussi. Les Gouvernements mondiaux auraient été obligés de les sauver, avec de l'argent public. Le tout sans grand effet. Chômage, crise économiques... A moyen terme, les dictatures seraient apparues. Et puis la guerre juste après.

Lucy remercia son ex petit ami, professeur d'économie à la Sorbonne de lui avoir expliqué la crise des subprimes de 2009 et le système financier mondialisé.  Elle n'allait pas tout expliquer à Yoreck, de peur de l'ennuyer. Mais elle trouvait cela passionnant et aurait pu en parler pendant des heures. Pour l'instant, elle devait préparer la conférence de presse. Elle regarda sa patronne qui lui demandait de convoquer les médias.


J'ai déjà prévenu les journalistes, Linda. Je l'ai fait dès que j'ai lu le Figaro. Je savais que vous seriez d'accord pour une conférence.


Elle espérait ne pas trop choquer sa patronne par ses initiatives un peu hasardeuse. Si Linda avait refusé, elle se serait retrouvée avec 200 journalistes sur les bras. Et un journaliste qui a faim est impossible à contrôler...


Ils seront là dans 20 minutes.
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyLun 20 Jan 2014 - 10:48

20 minutes ? Un sourire de défi se dessina sur le visage de Linda Parsten. Décidément, elle avait vraiment bien fait d'engager cette femme, elle n'avait pas eu d'assistante aussi efficace depuis... Oh facilement depuis 1874.

Bien. Dans ce cas, demande à Jeanne de préparer un peu plus de thé. Je ne vais quand même pas aller donner à manger à ses vautours sans énergisant.

Sur ses paroles attestant de sa légère addiction au thé, elle finit celui qui était dans la tasse qu'elle tenait toujours fermement entre les mains. Une fois vide, elle se leva pour déposer la tasse sur le plateau posé sur le bureau de Lucy et prit la direction de son propre bureau, non sans ajouter une remarque à son assistante.

Lucy, je n'ai pas eu d'assistante aussi efficace que toi depuis 74. Continue comme ça. Oh ! Yoreck, j'imagine que je n'ai pas besoin de vous le dire. Ne vous montrez pas.

La suite ne fut pas bien passionnante, retirer les vieux vêtements pleins de sang, un passage sous la douche et choix d'une robe sobre et sombre, signe de deuil pour ses employés morts durant la "tentative de meurtres".

Une fois tout ceci fait en, ah il faudrait accélérer, plus que trois minutes pour arriver à la salle de conférence avant l'afflux de journalistes. Linda prit donc l'ascenseur sans repasser par le bureau de son assistante et ne sachant donc pas si Yoreck ferait ce qu'elle lui avait implicitement indiqué, à savoir attendre tranquillement.

La P-DG se retrouva, quelques minutes après sa sortie de l'ascenseur seulement, dans une salle bondée de journalistes et de caméras. Et la conférence put débuter alors que la blonde remarquait sur son pupitre trois tasses fumantes de thé.


Bonjour à tous.

Les micros étaient réglés, bon point elle n'aurait pas à parler trop fort !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser de ne pas avoir pris la parole plus tôt. Mais vous comprendrez aisément qu'annoncer la mort d'une personne à sa famille est une chose difficile. Une chose que j'ai tenu à faire en personne.

Premier mensonge : expliquer pourquoi un communiqué de presse stérile et ne communiquant rien. La suite !

La vérité concernant ces morts est tout à fait ignominieuse. Un homme s'est introduit ici-même dans le but de me tuer. Et par le même coup provoqué une réaction en chaîne à travers l'économie mondiale. Comme vous le savez, Parmingo est, depuis plusieurs années maintenant, impliqué dans divers domaines bien éloignés de ceux de la sécurité. Faire chuter mon entreprise reviendrait donc à couper les fonds de millions de domaines de recherches, de productions et de bien d'autres choses.

Mensonge numéro 2 : Faire croire à une tentative de meurtre. Une gorgée de thé.

Le triste accident qui a influé le cours de la prise d'otage était impossible à prévoir et à donc permis au tueur, certainement engagé par un tiers, de s'échapper non sans tuer la jeune stagiaire qu'il avait pris en otage pour s'échapper.

Et on continue sur la lancée, en même temps leur dire que la voiture ne provenait pas d'un parking aérien comme tout le monde le prétendait mais qu'elle avait été soulevé par l'esprit d'un non-humain reviendrait à déclarer la fermeture de Parmingo.

Les services du Gouvernement Français sont déjà entrain d'examiner tous les possibilités et je ne doute pas qu'ils trouveront très bientôt ce tueur.

Une pause, plus longue que les précédentes, indiquait qu'il s'agissait du temps des questions des journalistes. Et cela commença rapidement.

Madame Parsten, Justin Friat, du journal Le Monde, comment expliquez-vous la prise d'otage qui a eu lieu ici ?

L'homme ne devait pas s'attendre à être bloqué au rez-de-chaussé. J'imagine que voyant qu'il ne pouvait accéder aux étages sans carte d'accès, il a attrapé la première personne venue pour s'échapper.

Madame Parsten, Emilia di Santa Regina, de l'Osservatore Romano, je voudrais savoir quelles mesures vous avez prises pour éviter un nouveau drame ?

Dès la semaine prochaine, les portes de l'entrée ne seront ouvrables que via ses mêmes cartes d'accès qui limitent les accès aux étages. Des détecteurs de métaux seront aussi placés à ses mêmes entrées.

Madame Parsten, Jake Blumsberg, du Washington Post. Aviez vous reçu des menaces concernant une possible atteinte à votre sécurité auparavant et si vous, avez vous averti les services de police français ?

Aucune menace ne m'avait été adressé. Ce qui me fait penser à un tueur engagé par un tiers et non à un homme désespéré qui aurait tenté une telle chose sur un coup de tête.

Madame Parsten, Arold Werner, du Spiegel, on dit que votre chef de la sécurité était absent lors de la prise d'otage, allez vous prendre des mesures contre lui ?

Eric Marks, mon chef de la sécurité est en effet en Allemagne actuellement. Je l'y ai envoyé afin qu'il vérifie personnellement les méthodes de travail de notre branche allemande, je ne vois donc aucune raison de prendre des mesures contre lui.

Madame Parsten Daniel Woodston, du Financial Times, votre groupe a subi des pertes conséquentes suite à cette affaire, que comptez vous faire pour vous rétablir sur les marchés ?

De nouvelles avancées technologiques dans le domaine du transport seront bientôt présentées. D'autres suivront très bientôt, bien entendu

Madame Parsten, Jerome Kervadec de BFM TV, pensez vous qu'il existe un risque qu'on veuille encore porter atteinte à votre vie ?

Comme je l'ai dit, je pense que l'homme qui s'est introduit ici a été engagé. Ce qui implique que quelqu'un d'autre souhaite ma mort ou plus vraisemblablement la chute du groupe Parmingo. La sécurité a donc été augmenté à tous les niveaux dans cette idée.

D'autres questions, plus ou moins en rapport avec la prise d'otage et les morts suivirent alors au rythme des tasses de thé se vidant une à une. Il fallait dire que Linda Parsten n'avait donné, sous ce nom du moins, qu'une seule conférence journalistique : celle de son accession à la tête du groupe à la suite de sa "mère".
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Lucy Rockwell-Barnes


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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyLun 20 Jan 2014 - 13:29

Le fait que Linda parle de 1974 ne choqua pas Lucy. En fait, elle occulta l'information. Mais si elle avait légèrement fouillé, comme son cerveau de surdouée pouvait le faire, elle aurait compris que quarante ans plus tôt Linda avait déjà besoin d'une secrétaire, et que donc, elle devait approcher les soixante ans. Sauf qu'elle en faisait trente à peine. Mais voilà, Lucy savait désormais que Linda n'était pas une humaine. Cela signifiait donc que les non-humains pouvaient vivre plus longtemps ? Mais cette idée même ne lui traversa pas l'esprit. Elle regarda sa patronne sortir. La conférence était dans 20 minutes, elle n'avait pas de temps à perdre. Lucy sourit aux compliments, puis se tourna vers Yoreck qui n'était pas convié à la conférence. Elle eut un léger malaise. Qu'est ce que cela faisait quand le reste du monde vous considérait comme un monstre ? Vivre en autarcie, rejeté. Cela ne devait pas être simple.

Lucy soupira et lui sourit.


Venez Yoreck, je vais vous présenter à mes collègues avant que les gardes ne se réveillent et tentent de vous... Enfin bref.

Inutile de dire que les gardes n'auraient qu'une envie, répliquer et rendre sa monnaie de la pièce au Gnoll. Elle prit des dossiers et s'en alla dans le grand open space que formait le 10e étage. Une multitude de personnes travaillaient ici, les plus proches collaborateurs de Linda. Les directeurs disposaient de bureaux tout au long. L'ensemble était tout à fait design, même si parfois Lucy le trouvait aseptisé. Elle posa les dossiers sur un bureau, celui de la secrétaire Jeanne qui détailla Yoreck avec effroi.


Bien, bonjour à tous. Je sais que depuis ce matin les téléphones n'arrêtent pas de sonner, qu'on vous harcèle pour avoir des informations concernant la suite de la prise d'otage et qu'on vous explique que de toute manière c'est la fin du monde.

Elle sourit de nouveau, sourire calme, qui vous gère un collègue en moins de deux. De toute manière, ils semblaient entièrement focalisés sur Yoreck. Mais Lucy poursuivit d'une voix égale.

Linda a décidé de donner une conférence de presse dans 20 minutes. C'est à dire que vous avez 20 minutes pour être au point, pour répondre aux appels, pour prévenir les bureaux à l'étranger de calmer les actionnaires internationaux et surtout, 20 minutes pour être parfaitement présentables, sobres et calmes devant les caméras qui vont débarquer d'une minute à l'autre et qui, n'en doutez pas, ne chercheront qu'à capturer des images de nous tous dévastés, en deuil et effrayés. Il n'y aura pas de ça. Parmingo est une société puissante et forte. Digne.

Elle remit ses lunettes, histoire de montrer qu'elle allait remonter sur son cheval de bataille
.

Nous avons traversé des heures sombres. Mais celles qui s'annoncent le sont tout autant. Tous ensemble, nous pouvons aider Linda à redresser la barre.

En gros, faites votre boulot, les enfants. La conférence de presse va calmer les esprits, mais les marchés fonctionne autrement, faites jouer les réseaux, apaisez les. Montrez que Parmingo est de nouveau sur le pied de guerre et que Linda est à la barre. Mais ça, ils le savaient. L'ambiance chez Parmingo était très bonne, des années d'expérience et de collaboration avaient fait qu'ils se comprenaient rapidement. Linda était géniale pour ça, fédérer une équipe.

Sophie et Edouard, vous descendez au rez de chaussée, pour préparer la salle de conférence. Veillez à mettre les journaliste papier au premier rang, les journaliste télé et web au second plan. Pas de nuage de caméra devant Linda. Ho, Jeanne, Linda apprécie toujours autant votre thé. Auriez vous la gentillesse de lui en préparer quelques uns en quantité pour la conférence ? Il faudra aussi imprimer le dossier de presse en 200 exemplaires que l'on distribuera à l'arrivée des journalistes.


Puis, se rappelant la présence de Yoreck, elle dit d'une voix plus forte.


Et avant qu'on se mette tous au travail, je vous présente Monsieur Yoreck de la tribu du...heu... enfin, Monsieur Yoreck, qui est un Gnoll. Veillez à vous montrer courtois avec lui, c'est l'invité de la boss. Au boulot tout le monde !

Elle se détourna d'eux et faisant signe à Yoreck de la suivre à un poste vacant. Elle pianota sur le pc et dit :


Vous ne pourrez pas entrer dans la salle de conférence. Mais je viens de vous installer en visio, vous pourrez tout voir. Au final, c'est un peu comme si Madame Parsten vous avait embauché, non ? Je passerais vous voir plus tard dans la journée, de toute manière.

Elle le salua, et avant de s'en aller, elle se souvenant de ce qu'il avait dit sur son parfum, elle répliqua avec quelques trains de retard :

Et pour l'odeur insoutenable, c'est Essence de Guerlain.

Elle éclata de rire et alla récupérer les dossiers de presse à la photocopieuse. Elle les assembla et se dirigea avec quatre secrétaires vers l'ascenseur, direction le Hall. Quand elle arriva ils étaient tous en train d'entrer dans la salle pour s'installer. Le brouhaha était insoutenable. Elle distribua comme ses collègues les dossiers de presse. Un journaliste, Arnold Werner, l'interpella. C'était le correspondant économique du Spiegel, le grand hebdomadaire Allemand, à Paris. Il connaissait bien Parmingo, pour suivre l'actualité du groupe régulièrement. Par conséquent, il connaissait aussi beaucoup d'employés, comme Lucy. Il lui fit un regard charmeur, et c'était un bel homme. Peut être était ce ainsi qu'il obtenait des infos, en séduisant. Être journaliste impliquait surement d'être un peu pute sur les bords...

Lucy, Lucy ne fuyez pas ! Dites donc, Linda Parsten qui fait une conférence de presse... c'est extrêmement rare. Va t elle donner des explications sur la prise d'otage ? Présenter des excuses ? Vous connaissiez la stagiaire qui a été tuée ? Vous êtes dans ses petits papiers, vous devez savoir...


Flatterie. Lucy répliqua d'un ton sec qui ne soufflait aucune opposition - elle tenait de sa patronne pour ça :


Arnold, soyez gentil voulez vous. Patientez, comme tout le monde. Madame Parsten va arriver d'une minute à l'autre.

Et elle s'éloigna vers le pupitre. Les micros étaient là. Trois tasses de thé aussi. En quantité, avait elle demandé. Elle regarda la foule du pupitre. Deux cents journalistes qui la scrutait, en se murmurant son nom, son poste, son âge, des fausses rumeurs. L'atmosphère était survoltée. Une fois la conférence terminée, ils se rueraient tous jusqu'à leurs rédactions pour écrire un papier, le premier à paraître sur internet aurait le plus de vue. C'était une course. Et dans cette course, Linda les distanceraient de loin. Lucy n'était pas peu fière d'y avoir participé. Même si, après tout, c'était son travail. Une des multiples facettes de son travail.

Elle s'en alla à l'opposer de la salle, tandis que les employés, tirés à quatre épingles entraient en rang d'oignon. Lucy avait dit, dignité. Ils étaient dignes. Ils allèrent se placer à côté de l'estrade, dans une rangée spécialement affectée pour eux, visibles par les caméras. La vidéo était retransmise sur la plupart des grandes chaines mondiales, mais aussi dans tout les locaux de Parmingo, à travers le monde entier, traduite dans plus de 27 langues.


All the world's a stage, and all the men and women merely players: they have their exits and their entrances.*

Elle avait parlé à voix haute. Reprenant le dramaturge Shakespeare, une citation qu'elle avait apprise à l'école, enfant. Mentir à la face du monde, c'était jouer un rôle, se déguiser, mettre de beaux habits et ne pas avoir la conscience tranquille après. La fin nécessitant les moyens, il faudrait le supporter. Le théâtre avait un prix.

Linda entra, et Lucy retint son souffle. Elle fit un discours, parfait. Puis vinrent les questions des journalistes. Elle y répondit avec brio, et à ce moment là, Lucy était persuadé que Linda pourrait tous les sauver. Une sorte de Jesus Christ version femme. Et version non-humaine aussi. Quand après une demi-heure de question-réponse, Lucy vit que les journalistes allaient trop loin - pouvait on leur en vouloir, ils avaient sous les yeux une des plus puissante personne au monde - elle s'avança et dit à voix haute :


Madame Parsten ne répondra plus à vos question, elle est attendue pour un rendez-vous avez Monsieur Yukima du Japon.

Une manière de dire "Vous voyez que les affaires marchent bien ! On va signer avec les japonnais... pas de panique." Il y eut un grommellement mécontent. Certains dans la salle auraient aimé savoir la taille de bonnet de Linda.

* "Le monde est une immense scène, tous, hommes et femmes, chacun y joue son entrée, chacun y joue sa sortie."
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MessageSujet: Re: [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe.   [Paris, Siège de Parmingo] Lucy Rockwell débarque comme un cheveux sur la soupe. EmptyLun 20 Jan 2014 - 14:11

Yoreck ne comprenait décidément pas grand chose à l'économie humaine. Il voyait bien que Lucy faisait de son mieux pour lui expliquer mais il était parfois difficile de saisir tous ses propos. Que s'était-il passé de si dramatique en 1929 par exemple ? Il avait compris une chose tout du moins : la mort de Linda serait catastrophique pour tout l'économie humaine car elle y revêtait une place de grande importance

Pardonnez-moi de ne pas toujours comprendre ce que vous dites mais je trouve tout de même l'économie humaine très compliquée. Dans notre tribu, nous fonctionnons sur une mise en service des biens de première nécessité entièrement gratuite et un système de troc. En gros la nourriture, les soins, l'eau sont entièrement gratuites pour tous les gnolls. Après certaines chose peuvent se débloquer si vous êtes soldat, chaman ou si vous avez des enfants à charge par exemple. Sinon tout se fait par le troc : on échange des objets contre des objets ou des services. J'ai eu ma console de jeux en allant réparer plusieurs objets défectueux du vendeur par exemple et  en passant un coup de balai dans sa boutique. Je trouve ce système beaucoup plus simple.

Non il ne se vantait pas de son système, car après tout l'économie humaine pouvait satisfaire plus de monde ou avait d'autres avantages qu'il ignorait mais il la trouvait tout de même assez complexe. Pour lui, c'était un château de cartes que le moindre coup de vent pouvait emporter. Le coup de vent étant par exemple la mort de Linda dans le cas présent.  

J'ignore si c'était le but de ce h'mok ou non de vous déstabiliser et de faire en sorte que les humains soient désorganisés mais en tout cas, ça risque de réussir si vous ne trouvez pas les mots pour les calmer. Mais je trouve que vous avez vraiment toutes les qualités d'un chef alors vous allez réussir

Puis il songea à une chose qui lui vint subitement à l'esprit

Mais alors ma petite incursion dans votre jet privé, j'espère qu'elle n'a pas eu non plus trop de répercussions sur votre entreprise. J'en m'en voudrais beaucoup si c'était le cas.

Mais il voyait déjà que Linda commençait à se changer et il ne savait pas si elle l'avait entendue ou non probablement pas. Yoreck comprenait l'urgence de redonner confiance à son "peuple" par l'intermédiaire de cette "conférence de presse". Linda demanda ensuite à Yoreck de se faire très discret. Ce à quoi ce dernier répondit :

Ah vous ne voulez pas que je leur morde les fesses au cas ou ils n'écriraient pas de bons articles sur vous ?

Bref il allait donc rester dans le bureau avec Lucy en attendant que Linda ait terminé de rassurer son troupeau. Il demanda à Lucy cependant par curiosité :

Est-ce que ce discours qu'elle va faire sera retransmis à la télé ? J'aimerais bien voir ses talents d'oratrice.

Puis il ajouta en observant dehors l'agitation automobile dans les rues de la capitale :

C'est comment de vivre ici, je veux dire la vie y est facile, comment s'organise le gouvernement ici ? et la justice ? et ... oh pardon je vous bombarde de questions alors que c'est plutôt moi l'étranger ici. Je veux dire j'ai observé le comportement des humains quand j'étais encore dans ma tribu mais ici c'est différent, presque comme si c'était une autre tribu humaine, une autre culture, un autre mode de vie. On n'est pas si différents sur ce point là finalement.

Mais apparemment Lucy n'avait pas écouté : Linda était partie depuis un moment et Lucy était visiblement complétement perdue dans ses pensées. C'était typique de l'entreprise de pas écouter les étrangers ou quoi. Parfois Yoreck avait envie de casser quelque chose juste pour qu'il fassent attention à lui mais bon ça n'aurait surement rien arranger. Finalement Lucy demanda à Yoreck de la suivre pour le présenter au personnel. Quelle bonne idée, il adorait voir les gens hurler devant lui, c'était son plaisir secret (notez l'ironie soulignée ici). Et ça ne loupa pas entre la secrétaire qui chuchota à Lucy à son sujet tout en le regardant de travers, les employés qui frémissaient de peur d'être dévorés, les agents de sécurité qui devenaient nerveux à son approche. Il allait falloir du temps pour que Yoreck comme le personnel de Parmingo s'habitue l'un à l'autre. Enfin elle l'installa dans une salle pour qu'il puisse suivre la conférence en direct. A la réponse du parfum il répondit :

Faudra quand même m'expliquer la manie des humaines de mettre ce genre d'odeur sur soi !

Mais elle n'avait sans doute pas écouté car elle était déjà repartie pour donner des consignes. Bon Parmingo aurait besoin d'un gros stage de rattrapage en communication spécialité écoute du client. Enfin il s'assit tranquillement pour écouter le discours de Linda retransmis par une chaîne de télévision. Son avis ? Linda rocks !!
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